Le montant global des exportations pour les dix premiers mois de l'année 2007 s'élève à 46 milliards de dollars, selon les chiffres fournis hier l'agence algérienne de promotion des exportations (ALGEX) dont 1,10 milliard pour les exportations hors hydrocarbures. Ce qui est nouveau dans ces données statistiques, c'est l'augmentation, bien qu'insuffisante par rapport aux potentialités existantes, de certains produits à l'exportation. Il s'agit notamment des produits alimentaires qui se sont soldés à 70 millions de dollars, soit une évolution de l'ordre de 22 % comparativement à l'année 2006. Concernant les produits miniers bruts, on enregistre une baisse dans les exportations estimée à 20 % par rapport à l'année précédente. En effet, l'Algérie a exporté pour 128 millions dollars, principalement des solvants (huiles provenant de la distillation des goudrons de houille), de l'ammoniac et des déchets ferreux et non ferreux. Ce sont les demi-produits qui occupent le premier rang des exportations en rapportant 778 millions de dollars durant les dix derniers mois de l'année en cours, enregistrant ainsi une courbe ascendante de 14,75 % en comparaison avec l'année écoulée. Pour ce qui est des biens d'équipements et des biens de consommation non alimentaires exportés, ils sont respectivement de l'ordre de 35 et 25 millions de dollars. En tout cas, le directeur général de l'ALGEX, Mohamed Benini, a récemment qualifié cette situation d'alarmante en mettant en exergue le poids des entraves et des contraintes bureaucratiques et administratives freinant toute facilitation des exportations, estimant que «les potentialités d'exportation sont importantes». Le même responsable relève que «la mise à niveau de nos entreprises devient nécessaire». C'est une «condition sine qua non de toute ambition tendant à promouvoir les exportations hors hydrocarbures», soutient M.Benini. Le secteur privé est mieux placé pour exporter les produits made in Algeria en Europe où certaines entreprises ont déjà pu commercialiser leurs marchandises. Préconisant une solution pour encourager les exportations, Benini propose l'implication des investisseurs internationaux par le biais d'un partenariat visant notamment à bénéficier de l'expertise et du savoir-faire des entreprises étrangères afin de bâtir un tissu industriel fondé sur la performance et la qualité des produits à exporter. Les tendances exportatrices sont plutôt sceptiques sachant que les entreprises algériennes craignent énormément les retombées négatives de l'ouverture de l'économie algérienne à l'OMC où les produits étrangers inonderont le marché national tandis que les entreprises nationales auront du mal à écouler leurs produits. Il faudra survivre dans un environnement concurrentiel et compétitif caractérisé par le flux de marchandises européennes et asiatiques. Les entreprisse algériennes évoluent dans un autre contexte où elle sont condamnées à s'adapter au libéralisme et se hisser à un niveau de compétitivité calqué sur les standards internationaux. Avec le retrait de l'Etat qui n'a plus le monopole sur le commerce extérieur, le secteur privé va devoir s'intéresser aux activités exportatrices. Ce sont surtout les petites et moyennes entreprisses qui sont aptes à stimuler les exportations dans la mesure où elles profitent actuellement du programme MEDA 2 d'une valeur de 40 millions d'euros destiné à réaliser leur mise à niveau. Le montant global des exportations pour les dix premiers mois de l'année 2007 s'élève à 46 milliards de dollars, selon les chiffres fournis hier l'agence algérienne de promotion des exportations (ALGEX) dont 1,10 milliard pour les exportations hors hydrocarbures. Ce qui est nouveau dans ces données statistiques, c'est l'augmentation, bien qu'insuffisante par rapport aux potentialités existantes, de certains produits à l'exportation. Il s'agit notamment des produits alimentaires qui se sont soldés à 70 millions de dollars, soit une évolution de l'ordre de 22 % comparativement à l'année 2006. Concernant les produits miniers bruts, on enregistre une baisse dans les exportations estimée à 20 % par rapport à l'année précédente. En effet, l'Algérie a exporté pour 128 millions dollars, principalement des solvants (huiles provenant de la distillation des goudrons de houille), de l'ammoniac et des déchets ferreux et non ferreux. Ce sont les demi-produits qui occupent le premier rang des exportations en rapportant 778 millions de dollars durant les dix derniers mois de l'année en cours, enregistrant ainsi une courbe ascendante de 14,75 % en comparaison avec l'année écoulée. Pour ce qui est des biens d'équipements et des biens de consommation non alimentaires exportés, ils sont respectivement de l'ordre de 35 et 25 millions de dollars. En tout cas, le directeur général de l'ALGEX, Mohamed Benini, a récemment qualifié cette situation d'alarmante en mettant en exergue le poids des entraves et des contraintes bureaucratiques et administratives freinant toute facilitation des exportations, estimant que «les potentialités d'exportation sont importantes». Le même responsable relève que «la mise à niveau de nos entreprises devient nécessaire». C'est une «condition sine qua non de toute ambition tendant à promouvoir les exportations hors hydrocarbures», soutient M.Benini. Le secteur privé est mieux placé pour exporter les produits made in Algeria en Europe où certaines entreprises ont déjà pu commercialiser leurs marchandises. Préconisant une solution pour encourager les exportations, Benini propose l'implication des investisseurs internationaux par le biais d'un partenariat visant notamment à bénéficier de l'expertise et du savoir-faire des entreprises étrangères afin de bâtir un tissu industriel fondé sur la performance et la qualité des produits à exporter. Les tendances exportatrices sont plutôt sceptiques sachant que les entreprises algériennes craignent énormément les retombées négatives de l'ouverture de l'économie algérienne à l'OMC où les produits étrangers inonderont le marché national tandis que les entreprises nationales auront du mal à écouler leurs produits. Il faudra survivre dans un environnement concurrentiel et compétitif caractérisé par le flux de marchandises européennes et asiatiques. Les entreprisse algériennes évoluent dans un autre contexte où elle sont condamnées à s'adapter au libéralisme et se hisser à un niveau de compétitivité calqué sur les standards internationaux. Avec le retrait de l'Etat qui n'a plus le monopole sur le commerce extérieur, le secteur privé va devoir s'intéresser aux activités exportatrices. Ce sont surtout les petites et moyennes entreprisses qui sont aptes à stimuler les exportations dans la mesure où elles profitent actuellement du programme MEDA 2 d'une valeur de 40 millions d'euros destiné à réaliser leur mise à niveau.