L'OMS a annoncé un nouveau vaccin contre la méningite qui pourrait remplacer tous les autres actuellement sur le marché et éliminer les épidémies méningococciques dont souffre le continent depuis plus de cent ans. L'OMS a annoncé un nouveau vaccin contre la méningite qui pourrait remplacer tous les autres actuellement sur le marché et éliminer les épidémies méningococciques dont souffre le continent depuis plus de cent ans. La méningite est une infection des méninges, le fin revêtement qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Il s'agit d'une des maladies infectieuses les plus redoutées. Même avec un traitement antibiotique, au moins 10 % des malades en décèdent et 20 % conservent des séquelles permanentes telles l'arriération mentale, surdité, épilepsie ou nécrose entraînant l'amputation de membres. Selon un communiqué de presse de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un vaccin a été récemment mis au point contre la méningite qui pourrait remplacer tout autre vaccin utilisé actuellement pour protéger les enfants de la méningite. Les résultats préliminaires de l'étude sur ce vaccin révèlent que cette découverte pourrait permettre une réduction considérable de l'incidence des épidémies dans la ceinture de la méningite qui regroupe les 21 pays de l'Afrique sub-saharienne affectés. Des essais prometteurs laissent déjà présager une protection de longue durée et peu coûteuse contre l'épidémie en Afrique. Ce vaccin est conçu pour bloquer la transmission du dangereux méningocoque du sérogroupe A. Le nouvel essai de vaccin conjugué chez des enfants âgés de 12 à 23 mois au Mali et en Gambie démontre que ce vaccin est sûr et qu'il produit des taux d'anticorps importants à la protection contre les épidémies méningococciques. Selon la même source, on estime qu'avec ces résultats, la protection contre la méningite à méningocoque du sérogroupe A devrait durer plusieurs années. L'Afrique a été relativement épargnée ces dernières années, mais les 41.526 cas enregistrés l'an dernier et les 47.925 cas enregistrés entre les 1er janvier et 6 mai de cette année 2007 font craindre qu'une nouvelle vague épidémique ait pris naissance en Afrique subsaharienne. Quant à L'Algérie, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, lors de la réunion de présentation de «la politique nationale de la santé, évaluation et perspectives» qui a eu lieu le 20 octobre 2007, a annoncé l'introduction du vaccin contre la méningite dans le programme national de vaccination à partir de l'année 2008. L'Etat a consacré 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination, a-t-il affirmé en soulignant également que la couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008. L'Algérie a inscrit le vaccin contre la méningite dans son programme élargi de vaccination de l'année 2008, malgré son coût excessif. En effet, les services de santé en Algérie n'avaient pas jugé primordial d'introduire le vaccin contre la méningite, vu qu'il y avait d'autres priorités sanitaires, telle que la lutte contre la rougeole et le fait également que l'Algérie n'a pas enregistré de grandes épidémies de méningite, à l'exception de quelques cas diagnostiqués de temps à autre (230 cas en 2007) selon M. Amar Tou. La méningite est une infection des méninges, le fin revêtement qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Il s'agit d'une des maladies infectieuses les plus redoutées. Même avec un traitement antibiotique, au moins 10 % des malades en décèdent et 20 % conservent des séquelles permanentes telles l'arriération mentale, surdité, épilepsie ou nécrose entraînant l'amputation de membres. Selon un communiqué de presse de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un vaccin a été récemment mis au point contre la méningite qui pourrait remplacer tout autre vaccin utilisé actuellement pour protéger les enfants de la méningite. Les résultats préliminaires de l'étude sur ce vaccin révèlent que cette découverte pourrait permettre une réduction considérable de l'incidence des épidémies dans la ceinture de la méningite qui regroupe les 21 pays de l'Afrique sub-saharienne affectés. Des essais prometteurs laissent déjà présager une protection de longue durée et peu coûteuse contre l'épidémie en Afrique. Ce vaccin est conçu pour bloquer la transmission du dangereux méningocoque du sérogroupe A. Le nouvel essai de vaccin conjugué chez des enfants âgés de 12 à 23 mois au Mali et en Gambie démontre que ce vaccin est sûr et qu'il produit des taux d'anticorps importants à la protection contre les épidémies méningococciques. Selon la même source, on estime qu'avec ces résultats, la protection contre la méningite à méningocoque du sérogroupe A devrait durer plusieurs années. L'Afrique a été relativement épargnée ces dernières années, mais les 41.526 cas enregistrés l'an dernier et les 47.925 cas enregistrés entre les 1er janvier et 6 mai de cette année 2007 font craindre qu'une nouvelle vague épidémique ait pris naissance en Afrique subsaharienne. Quant à L'Algérie, le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, M. Amar Tou, lors de la réunion de présentation de «la politique nationale de la santé, évaluation et perspectives» qui a eu lieu le 20 octobre 2007, a annoncé l'introduction du vaccin contre la méningite dans le programme national de vaccination à partir de l'année 2008. L'Etat a consacré 100 milliards de centimes pour les programmes de vaccination, a-t-il affirmé en soulignant également que la couverture vaccinale contre la méningite coûte 70 milliards de centimes sur les 100 milliards consacrés pour le programme de vaccination de l'année 2008. L'Algérie a inscrit le vaccin contre la méningite dans son programme élargi de vaccination de l'année 2008, malgré son coût excessif. En effet, les services de santé en Algérie n'avaient pas jugé primordial d'introduire le vaccin contre la méningite, vu qu'il y avait d'autres priorités sanitaires, telle que la lutte contre la rougeole et le fait également que l'Algérie n'a pas enregistré de grandes épidémies de méningite, à l'exception de quelques cas diagnostiqués de temps à autre (230 cas en 2007) selon M. Amar Tou.