Deux des trente Tunisiens jugés depuis novembre pour terrorisme et complot présumé ont été condamnés à mort et huit autres à la prison à perpétuité, a-t-on appris de source judiciaire. Sept autres de ces trente militants comparaissant devant le tribunal de première instance de Tunis pour des faits remontant à décembre 2006 et janvier 2007 ont été condamnés à trente ans de prison. Les treize restants ont reçu des peines allant de cinq à vingt ans de prison, selon le jugement annoncé par le président de la 4e chambre criminelle Mehrez Hammami, après une audience marathon marquée par un retrait de protestation des avocats de la défense dans la nuit de samedi à dimanche. Les prévenus les plus lourdement condamnés ont été jugés coupables notamment d'appartenance à une organisation terroriste, assassinats, maniement d'armes, troubles et "incitation de la population à s'entretuer". La cour, qui a délibéré durant plus de dix heures, a écarté les accusations de complots et "tentative d'attaques visant à renverser le régime", deux motifs mentionnés dans l'acte d'accusation pour 29 des 30 prévenus. Les membres du groupe se nommant "Armée d'Assad Ibn Fourat" ont été jugés pour implication dans les accrochages armés qui ont eu lieu entre décembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, qui avaient fait 14 morts, dont un officier et un agent de sécurité, selon un bilan officiel. Selon Tunis, le noyau du groupe s'était infiltré en 2006, avec des armes et munitions par la frontière algérienne après avoir séjourné dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. La plupart des meneurs tunisiens, y compris leur chef Lassad Sassi, un ancien gendarme et vétéran d'Afghanistan, sont morts dans les affrontements. Parmi eux figurait un seul étranger, un Mauritanien identifié uniquement par le prénom de Chokri. Le procès ouvert à la presse a été suivi par une diplomate américaine et s'est déroulé au milieu d'un dispositif de sécurité exceptionnel, avec de nombreux policiers armés dans et aux abords du palais de justice. Deux des trente Tunisiens jugés depuis novembre pour terrorisme et complot présumé ont été condamnés à mort et huit autres à la prison à perpétuité, a-t-on appris de source judiciaire. Sept autres de ces trente militants comparaissant devant le tribunal de première instance de Tunis pour des faits remontant à décembre 2006 et janvier 2007 ont été condamnés à trente ans de prison. Les treize restants ont reçu des peines allant de cinq à vingt ans de prison, selon le jugement annoncé par le président de la 4e chambre criminelle Mehrez Hammami, après une audience marathon marquée par un retrait de protestation des avocats de la défense dans la nuit de samedi à dimanche. Les prévenus les plus lourdement condamnés ont été jugés coupables notamment d'appartenance à une organisation terroriste, assassinats, maniement d'armes, troubles et "incitation de la population à s'entretuer". La cour, qui a délibéré durant plus de dix heures, a écarté les accusations de complots et "tentative d'attaques visant à renverser le régime", deux motifs mentionnés dans l'acte d'accusation pour 29 des 30 prévenus. Les membres du groupe se nommant "Armée d'Assad Ibn Fourat" ont été jugés pour implication dans les accrochages armés qui ont eu lieu entre décembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, qui avaient fait 14 morts, dont un officier et un agent de sécurité, selon un bilan officiel. Selon Tunis, le noyau du groupe s'était infiltré en 2006, avec des armes et munitions par la frontière algérienne après avoir séjourné dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. La plupart des meneurs tunisiens, y compris leur chef Lassad Sassi, un ancien gendarme et vétéran d'Afghanistan, sont morts dans les affrontements. Parmi eux figurait un seul étranger, un Mauritanien identifié uniquement par le prénom de Chokri. Le procès ouvert à la presse a été suivi par une diplomate américaine et s'est déroulé au milieu d'un dispositif de sécurité exceptionnel, avec de nombreux policiers armés dans et aux abords du palais de justice.