Les Américains mettent tout leur poids dans la balance pour un retour rapide à la normale au Pakistan. L'opposition pakistanaise s'est finalement résolue à accepter le report des élections pour le 18 février prochain, de même qu'elle ne parle plus de la nécessité du départ de Pervez Musharraf. Les Américains mettent tout leur poids dans la balance pour un retour rapide à la normale au Pakistan. L'opposition pakistanaise s'est finalement résolue à accepter le report des élections pour le 18 février prochain, de même qu'elle ne parle plus de la nécessité du départ de Pervez Musharraf. Lors de sa conférence de presse tenue dans la soirée de jeudi passé, le président pakistanais Pervez Musharraf n'avait pas caché sa déception quant à l'évolution de l'enquête ouverte à la suite de l'assassinat, il y a tout juste une semaine, de l'ex-Premier ministre et leader du Parti du peuple pakistanais, Benazir Bhutto. Il avait à l'occasion lancé un appel en direction de la Grande-Bretagne pour une aide et une assistance dans ce sens. Depuis hier, c'est chose faite puisque l'on annonce, tant côté britannique que côté pakistanais, qu'une équipe d'enquêteurs de Scotland Yard, spécialistes de la lutte antiterroriste et de la médecine légale est arrivée hier à Islamabad. Le porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne au Pakistan a ainsi pu déclarer que «l'équipe est arrivée. Notre équipe est ici pour offrir assistance à ses collègues pakistanais sur l'assassinat de Mme Bhutto». Parallèlement, la vie politique et sociale reprend son cours et l'on apprenait dans la journée d'hier que l'opposition avait finalement accepté le principe d'un report des élections législatives et provinciales au 18 février prochain. On sait qu'au départ autant le PPP que la Ligue musulmane de Nawaz Sharif avaient vigoureusement remis en cause toute tentative de décider d'un report de ces élections. Il semblerait que les pressions étrangères, notamment américaines, aient finalement porté leurs fruits, Washington ne pouvant pas se permettre un affaiblissement supplémentaire du régime de son homme fort dans la région dans le cadre de la guerre internationale contre le terrorisme, un des axes fondamentaux de la politique étrangère de George Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les partisans de M. Sharif ont réclamé du gouvernement pakistanais qu'il garantisse à ce dernier une protection identique à celle du chef de l'Etat. On sait que Nawaz Sharif bénéficie déjà d'un véhicule blindé qui lui a été offert par l'Arabie saoudite. La décision de reporter les élections a immédiatement été saluée comme un pas positif vers le rétablissement du cours normal des choses et un retour vers le fonctionnement démocratique des institutions. La France, dont le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, vient tout juste de quitter Islamabad, a également abondé dans ce sens et rappelé la nécessité d'une coopération technique internationale dans l'enquête en cours. Autre visite d'importance dans la capitale pakistanaise, celle du ministre iranien des Affaires étrangères qui séjourne depuis hier soir au Pakistan où il doit rencontrer en tête à tête le Président Musharraf puis son homologue pakistanais. Et ce, après la condamnation de l'assassinat de Benazir Bhutto par Téhéran. Lors de sa conférence de presse tenue dans la soirée de jeudi passé, le président pakistanais Pervez Musharraf n'avait pas caché sa déception quant à l'évolution de l'enquête ouverte à la suite de l'assassinat, il y a tout juste une semaine, de l'ex-Premier ministre et leader du Parti du peuple pakistanais, Benazir Bhutto. Il avait à l'occasion lancé un appel en direction de la Grande-Bretagne pour une aide et une assistance dans ce sens. Depuis hier, c'est chose faite puisque l'on annonce, tant côté britannique que côté pakistanais, qu'une équipe d'enquêteurs de Scotland Yard, spécialistes de la lutte antiterroriste et de la médecine légale est arrivée hier à Islamabad. Le porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne au Pakistan a ainsi pu déclarer que «l'équipe est arrivée. Notre équipe est ici pour offrir assistance à ses collègues pakistanais sur l'assassinat de Mme Bhutto». Parallèlement, la vie politique et sociale reprend son cours et l'on apprenait dans la journée d'hier que l'opposition avait finalement accepté le principe d'un report des élections législatives et provinciales au 18 février prochain. On sait qu'au départ autant le PPP que la Ligue musulmane de Nawaz Sharif avaient vigoureusement remis en cause toute tentative de décider d'un report de ces élections. Il semblerait que les pressions étrangères, notamment américaines, aient finalement porté leurs fruits, Washington ne pouvant pas se permettre un affaiblissement supplémentaire du régime de son homme fort dans la région dans le cadre de la guerre internationale contre le terrorisme, un des axes fondamentaux de la politique étrangère de George Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les partisans de M. Sharif ont réclamé du gouvernement pakistanais qu'il garantisse à ce dernier une protection identique à celle du chef de l'Etat. On sait que Nawaz Sharif bénéficie déjà d'un véhicule blindé qui lui a été offert par l'Arabie saoudite. La décision de reporter les élections a immédiatement été saluée comme un pas positif vers le rétablissement du cours normal des choses et un retour vers le fonctionnement démocratique des institutions. La France, dont le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, vient tout juste de quitter Islamabad, a également abondé dans ce sens et rappelé la nécessité d'une coopération technique internationale dans l'enquête en cours. Autre visite d'importance dans la capitale pakistanaise, celle du ministre iranien des Affaires étrangères qui séjourne depuis hier soir au Pakistan où il doit rencontrer en tête à tête le Président Musharraf puis son homologue pakistanais. Et ce, après la condamnation de l'assassinat de Benazir Bhutto par Téhéran.