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La crise politique au Pakistan : Les promesses de Musharraf
Publié dans El Watan le 12 - 11 - 2007

Comment qualifier la vie politique au Pakistan ? Sinon de mouvementée, cela est un fait, mais plus que cela, elle donne l'impression d'une partition bien réglée avec au bout la prise du pouvoir, ou encore une mise à l'écart du général Pervez Musharraf qui se défendait, hier, d'avoir violé la Constitution comme il en est accusé.
Il répond ainsi à ses détracteurs et annonce un retour au fonctionnement normal des institutions avec l'annonce de la date des élections législatives fixée au 9 janvier. Mais il ne fixe pas de date pour la levée de l'état d'urgence. Ainsi donc, le Parlement pakistanais sera dissous jeudi et des élections législatives doivent se tenir avant le 9 janvier a annoncé hier le président Musharraf au cours de sa première conférence de presse depuis l'instauration de l'état d'urgence. Le président pakistanais a indiqué que le Parlement serait dissous jeudi, afin que des élections puissent se tenir d'ici 45 à 60 jours. « Des élections doivent avoir lieu avant le 9 janvier », a-t-il déclaré. « Je m'en remets à la commission électorale pour déterminer la date exacte », a-t-il ajouté. Ce scrutin, au suffrage universel direct, initialement prévu pour la mi-janvier pour désigner le Parlement et les assemblées provinciales, est censé consacrer le retour de la démocratie dans cette puissance nucléaire de 160 millions d'habitants. M. Musharraf a affirmé par ailleurs, qu'il n'avait pas violé la Constitution en plaçant le pays sous état d'urgence, début novembre. Il a réitéré sa promesse de prêter serment en tant que civil avant de commencer son nouveau mandat, renonçant ainsi à ses fonctions à la tête de l'armée. La Cour suprême est censée se prononcer avant le 15 novembre sur l'éligibilité de M. Musharraf, avant que ne soit proclamée ou non sa victoire officielle à la présidentielle du 6 octobre dernier, au scrutin indirect. M. Musharraf a imposé l'état d'urgence le 3 novembre, en invoquant une recrudescence sans précédent des attentats islamistes et l'ingérence de la justice dans le domaine politique. Il est depuis sous le feu des critiques de l'opposition et des capitales occidentales, qui considèrent qu'il a trouvé là un prétexte pour s'agripper à un pouvoir vacillant à l'approche des législatives, notamment en évinçant les juges de la Cour suprême, et particulièrement son président qui lui était hostile. Depuis la proclamation de cette loi d'exception, la Constitution a été suspendue et une série de restrictions a été imposée aux médias, notamment la presse privée écrite et télévisée. Voilà donc globalement les explications que le président Musharraf se sentait obligé d'apporter. Il répond de la sorte à l'injonction du président américain qui déclarait samedi qu'il attendait que le président Musharraf lève l'état d'urgence et restaure l'Etat de droit « aussi vite que possible ». Interrogé pour savoir s'il croyait aux promesses de Musharraf d'organiser des élections d'ici mi-février et de démissionner de son poste de chef des armées, M. Bush a répondu : « Je crois les gens sur parole, jusqu'à ce qu'ils me prouvent qu'on ne peut pas leur faire confiance. » Quant à l'ancienne Premier ministre pakistanaise Benazir Bhutto, son alliée — pour un temps —, s'est envolée hier pour Lahore (est) d'où elle a promis de conduire mardi, malgré l'état d'urgence, une « longue marche » de protestation vers Islamabad. Les mesures de sécurité avaient été renforcées à l'aéroport d'Islamabad où la police lui a frayé un passage à travers la foule. Benazir Bhutto, qui a multiplié les actions médiatiques depuis l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre, a déclaré samedi la « guerre à la dictature », au lendemain de sa brève assignation à résidence. Mercredi, alors qu'elle négociait depuis un mois un accord de partage du pouvoir avec le général Musharraf, elle opère un revirement en appelant à manifester contre l'état d'urgence. Est-ce suffisant pour convaincre ceux qui considèrent que Musharraf s'agrippe à un pouvoir vacillant à l'approche des législatives, notamment en évinçant les juges de la Cour suprême ? En ce qui la concerne, Mme Bhutto semble avoir fait d'autres choix.

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