On ne parle jamais de vol chez l'enfant avant 6-7 ans. Avant cet âge, ce n'est pas le sens de la réalité qui est en jeu, mais celui de la propriété. Pendant longtemps, ce qui intéresse le plus l'enfant est justement ce qui appartient à l'autre, son intérêt pour les objets passe par l'intérêt de l'autre. Les garçons en sont responsables dix fois plus souvent que les filles. La proportion des délits pour vol augmente avec l'âge. La première personne victime du vol de l'enfant est un membre de la famille, le plus souvent la mère (on parle de vols "domestiques"). Dans certains cas, les trésors du porte-monnaie de la mère représentent les richesses qu'elle renferme dans son corps, son ventre, d'où viennent les enfants. Puis, l'enfant vole à l'extérieur de sa famille, mais d'abord, des personnes connues, ses camarades ou sa maîtresse d'école, puis des personnes inconnues. L'objet volé est d'abord, un objet alimentaire (bonbons…) puis l'enfant vole de l'argent ou divers objets chargés pour lui de signification symbolique. A partir de la puberté, on peut constater des vols fétichistes (vols de lingerie féminine par des garçons, ce qui est rare), mais aussi vols de véhicules (de loin les plus fréquents). C'est à propos du vol que l'on remarque l'influence des perturbations affectives de la petite enfance et en particulier des séparations sur les comportements délinquants. C'est aussi à propos du vol que Winnicott a développé une théorie du "comportement antisocial" : le vol répond à un sentiment précoce de défaillance de l'environnement (un exemple en est la dépression de la mère, alors moins disponible pour son enfant). L'enfant voleur cherche inconsciemment à combler un manque, à prendre quelque chose qui lui revient, mais qui lui a été refusé. Les facteurs affectifs (carence ou séparation) sont presque toujours présents dans la genèse des comportements de vols répétitifs. Parfois, le vol commis par l'enfant s'inscrit dans un devenir caractéropathique, voire psychopathique. C'est le mode d'entrée le plus fréquent dans la délinquance. Il s'associe alors fréquemment à d'autres troubles du comportement telles les fugues, par exemple. Face à ce geste ‘'cleptomaniaque'' de l'enfant et de l'adolescent, l'urgence est de réagir promptement avant que la personne ne fasse son intrusion dans le monde de la délinquance. Ici, la prise de conscience des parents et de l'entourage du danger qu'encoure un enfant ou un pubère qui vole est essentielle. Intervenir de manière à conduire la personne à prendre conscience des risques de sa conduite. Aussi, contacter un spécialiste pour lutter contre ce type de comportement chez l'enfant, est l'un des premiers pas à faire. On ne parle jamais de vol chez l'enfant avant 6-7 ans. Avant cet âge, ce n'est pas le sens de la réalité qui est en jeu, mais celui de la propriété. Pendant longtemps, ce qui intéresse le plus l'enfant est justement ce qui appartient à l'autre, son intérêt pour les objets passe par l'intérêt de l'autre. Les garçons en sont responsables dix fois plus souvent que les filles. La proportion des délits pour vol augmente avec l'âge. La première personne victime du vol de l'enfant est un membre de la famille, le plus souvent la mère (on parle de vols "domestiques"). Dans certains cas, les trésors du porte-monnaie de la mère représentent les richesses qu'elle renferme dans son corps, son ventre, d'où viennent les enfants. Puis, l'enfant vole à l'extérieur de sa famille, mais d'abord, des personnes connues, ses camarades ou sa maîtresse d'école, puis des personnes inconnues. L'objet volé est d'abord, un objet alimentaire (bonbons…) puis l'enfant vole de l'argent ou divers objets chargés pour lui de signification symbolique. A partir de la puberté, on peut constater des vols fétichistes (vols de lingerie féminine par des garçons, ce qui est rare), mais aussi vols de véhicules (de loin les plus fréquents). C'est à propos du vol que l'on remarque l'influence des perturbations affectives de la petite enfance et en particulier des séparations sur les comportements délinquants. C'est aussi à propos du vol que Winnicott a développé une théorie du "comportement antisocial" : le vol répond à un sentiment précoce de défaillance de l'environnement (un exemple en est la dépression de la mère, alors moins disponible pour son enfant). L'enfant voleur cherche inconsciemment à combler un manque, à prendre quelque chose qui lui revient, mais qui lui a été refusé. Les facteurs affectifs (carence ou séparation) sont presque toujours présents dans la genèse des comportements de vols répétitifs. Parfois, le vol commis par l'enfant s'inscrit dans un devenir caractéropathique, voire psychopathique. C'est le mode d'entrée le plus fréquent dans la délinquance. Il s'associe alors fréquemment à d'autres troubles du comportement telles les fugues, par exemple. Face à ce geste ‘'cleptomaniaque'' de l'enfant et de l'adolescent, l'urgence est de réagir promptement avant que la personne ne fasse son intrusion dans le monde de la délinquance. Ici, la prise de conscience des parents et de l'entourage du danger qu'encoure un enfant ou un pubère qui vole est essentielle. Intervenir de manière à conduire la personne à prendre conscience des risques de sa conduite. Aussi, contacter un spécialiste pour lutter contre ce type de comportement chez l'enfant, est l'un des premiers pas à faire.