Le Ghana aborde sa CAN-2008 avec tous les atouts: les "Blacks Stars" ont été les meilleurs africains au dernier Mondial, jouent à domicile, et possèdent une génération exceptionnelle (Essien, Muntari, Asamoah Gyan), un sélectionneur expérimenté (Claude Le Roy) et un appétit féroce après 26 ans de disette. Le Ghana aborde sa CAN-2008 avec tous les atouts: les "Blacks Stars" ont été les meilleurs africains au dernier Mondial, jouent à domicile, et possèdent une génération exceptionnelle (Essien, Muntari, Asamoah Gyan), un sélectionneur expérimenté (Claude Le Roy) et un appétit féroce après 26 ans de disette. Les leçons de 2006 Les "Black Stars" ont démontré leur force au Mondial allemand, leur première Coupe du monde, en se hissant jusqu'en 8e de finale aux dépens de la République tchèque, puissance européenne, et des Etats-unis, quarts de finalistes en 2002. Mais leur manque d'expérience s'est révélé au tour suivant contre le Brésil. Beaucoup trop respectueux de leurs prestigieux adversaires, les Ghanéens n'ont pas concrétisé leur réelle emprise sur le jeu et ont été giflés 3 à 0. Leur sélectionneur espère qu'ils ont retenu la leçon, puisque maintenant, le Brésil de la compétition, l'épouvantail, c'est eux. Le soutien populaire Tout un pays fou de football sera derrière son équipe, assurée de jouer à guichets fermés ses trois matches du premier tour à Accra. Un avantage impossible à minorer quand on sait que plus de la moitié des Coupes d'Afrique (13 sur 25) ont été remportées par le pays organisateur. Le Ghana l'a déjà réussi deux fois, en 1963 et 1978, porté par son public et emmenée par une belle équipe. Comme en 2006... Une génération exceptionnelle Le Ghana possède une équipe très forte, guidée par trois stars: Mickael Essien, le bison de Chelsea (ENG), récupérateur très puissant et même buteur, Sulley Ali Muntari, meneur de jeu inspiré (Portsmouth/ENG), et Asamoah Gyan, buteur surdoué (Udinese/ITA). Mais derrière ces trois-là, adulés au pays alors que l'Europe connaît plus Essien, qui a joué dans des grands clubs (Lyon et Chelsea), le Ghana compte beaucoup de très bons joueurs. Les défenseurs John Mensah (Rennes/FRA) et John Paintsil (West Ham/ENG), le milieu Eric Addo (PSV Eindhoven/NED), et le fils d'Abedi Ayew Pelé, une idole au Ghana, Andre Ayew (Marseille/FRA). Claude Le Roy, l'habitué Le "Sorcier blanc" - il n'a rien contre le cliché - va disputer sa cinquième Coupe d'Afrique comme sélectionneur (record) et apporter toute son expérience de "blanc boucané" (qui a vécu longtemps en Afrique, ndlr) au Ghana pour gagner une deuxième CAN après celle de 1988 avec le Cameroun (Il avait perdu la finale 1986, toujours avec le Cameroun. Cet habitué de l'Afrique, qui a aussi dirigé les sélections du Sénégal et de la République Démocratique du Congo, pourrait devenir le seul sélectionneur à avoir remporté deux CAN et se rapprocher du... Ghanéen Charles Gyamfi (1963, 1965, 1982), seul sélectionneur à avoir soulevé trois fois la Coupe d'Afrique. Faim de titres Grand d'Afrique avec ses quatre CAN (1963, 1965, 1978 et 1982), soit autant que le Cameroun et une de moins que le pays le plus titré, l'Egypte (5 CAN), le Ghana ne gagne plus de trophées que dans les catégories de jeunes (Mondiaux - de 17 ans en 1991 et 1995). Tout le pays ne rêve que de rafraîchir ce palmarès sépia. Les leçons de 2006 Les "Black Stars" ont démontré leur force au Mondial allemand, leur première Coupe du monde, en se hissant jusqu'en 8e de finale aux dépens de la République tchèque, puissance européenne, et des Etats-unis, quarts de finalistes en 2002. Mais leur manque d'expérience s'est révélé au tour suivant contre le Brésil. Beaucoup trop respectueux de leurs prestigieux adversaires, les Ghanéens n'ont pas concrétisé leur réelle emprise sur le jeu et ont été giflés 3 à 0. Leur sélectionneur espère qu'ils ont retenu la leçon, puisque maintenant, le Brésil de la compétition, l'épouvantail, c'est eux. Le soutien populaire Tout un pays fou de football sera derrière son équipe, assurée de jouer à guichets fermés ses trois matches du premier tour à Accra. Un avantage impossible à minorer quand on sait que plus de la moitié des Coupes d'Afrique (13 sur 25) ont été remportées par le pays organisateur. Le Ghana l'a déjà réussi deux fois, en 1963 et 1978, porté par son public et emmenée par une belle équipe. Comme en 2006... Une génération exceptionnelle Le Ghana possède une équipe très forte, guidée par trois stars: Mickael Essien, le bison de Chelsea (ENG), récupérateur très puissant et même buteur, Sulley Ali Muntari, meneur de jeu inspiré (Portsmouth/ENG), et Asamoah Gyan, buteur surdoué (Udinese/ITA). Mais derrière ces trois-là, adulés au pays alors que l'Europe connaît plus Essien, qui a joué dans des grands clubs (Lyon et Chelsea), le Ghana compte beaucoup de très bons joueurs. Les défenseurs John Mensah (Rennes/FRA) et John Paintsil (West Ham/ENG), le milieu Eric Addo (PSV Eindhoven/NED), et le fils d'Abedi Ayew Pelé, une idole au Ghana, Andre Ayew (Marseille/FRA). Claude Le Roy, l'habitué Le "Sorcier blanc" - il n'a rien contre le cliché - va disputer sa cinquième Coupe d'Afrique comme sélectionneur (record) et apporter toute son expérience de "blanc boucané" (qui a vécu longtemps en Afrique, ndlr) au Ghana pour gagner une deuxième CAN après celle de 1988 avec le Cameroun (Il avait perdu la finale 1986, toujours avec le Cameroun. Cet habitué de l'Afrique, qui a aussi dirigé les sélections du Sénégal et de la République Démocratique du Congo, pourrait devenir le seul sélectionneur à avoir remporté deux CAN et se rapprocher du... Ghanéen Charles Gyamfi (1963, 1965, 1982), seul sélectionneur à avoir soulevé trois fois la Coupe d'Afrique. Faim de titres Grand d'Afrique avec ses quatre CAN (1963, 1965, 1978 et 1982), soit autant que le Cameroun et une de moins que le pays le plus titré, l'Egypte (5 CAN), le Ghana ne gagne plus de trophées que dans les catégories de jeunes (Mondiaux - de 17 ans en 1991 et 1995). Tout le pays ne rêve que de rafraîchir ce palmarès sépia.