« La PME doit constituer, aux yeux des pouvoirs publics, une préoccupation majeure, si on doit préparer la PME pour les accords d'association avec l'Union européenne ou à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC » « La PME doit constituer, aux yeux des pouvoirs publics, une préoccupation majeure, si on doit préparer la PME pour les accords d'association avec l'Union européenne ou à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC » Les résultats réalisés par le programme lancé par l'Algérie pour la mise à niveau des PME algériennes et soutenu par l'Union européenne qui a assuré une partie de son financement, à savoir MEDA I, sont insuffisants pour une réelle et efficace mise à niveau des entreprises algériennes à long terme. C'est du moins ce qu'a souligné, hier, M. Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC/PME), lors d'une rencontre-débat organisée au centre de presse d'El Moudjahid. M. Bensaci a affirmé que malgré les résultats réalisés par ce programme, plusieurs lacunes ont été relevées, notamment, en ce qui concerne le nombre d'entreprises touchées par ce programme qui est jugé insuffisant par rapport à celui des PME nécessitant une telle opération. L'orateur a fait remarquer, également, que cette mise à niveau est générale, sans impact sur la spécialisation des entreprises selon leurs filières ou branches d'activité. Ce programme de mise à niveau « n'a touché que les entreprises qui se trouvaient déjà en bonne santé, négligeant ainsi celles qui devraient être prises en considération », a encore révélé l'animateur de la conférence. Il a rappelé, par ailleurs, qu'au cours des assises de la stratégie industrielle, tenues en mars 2007, la Commission « mise à niveau », dont il a été le modérateur, a recommandé d'en faire bénéficier toutes les entreprises, y compris celles qui ont des difficultés financières, alors qu'elles en étaient exclues dans le programme précédent, et de prendre en compte les investissements matériels et immatériels. En outre, M. Bensaci a déploré l'« inexistence d'une réelle stratégie des PME en Algérie ». Il appelle le gouvernement à s'intéresser davantage à ce créneau. « La PME doit constituer aux yeux des pouvoirs publics une préoccupation majeure, si on doit préparer la PME pour les accords d'association avec l'Union européenne ou à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, c'est maintenant qu'on doit le faire », a souligné M. Bensaci. Concernant le cadre de financement de la PME, le président du CNC/PME a réaffirmé, une fois de plus, sa préférence pour une banque spécialisée, ou une caisse mutualiste. « Il y a actuellement quelque 300.000 PME. C'est un nombre insuffisant pour un pays de la taille de l'Algérie », a affirmé M. Bensaci qui a ajouté que les mesures d'accompagnement à la création de PME (Fonds et Caisse de garantie des crédits) devraient être renforcées. Il espère notamment la mise en place d'un observatoire de la PME. Pour M. Bensaci, le développement de la PME exige que les contraintes soient levées au niveau du financement et du foncier ainsi que des procédures administratives. Présent à cette rencontre, M. Naceri Ali Bey, président de l'Association des exportateurs algériens, a affirmé pour sa part qu'« il faut aller vers une stratégie des PME avec des objectifs précis et écrits». Le responsable a critiqué l'accord d'association avec l'Union européenne qui « a coûté trop cher à l'Algérie ». Rien qu'en matière de rentes fiscales, « cet accord fait perdre à l'Algérie 600 millions de dollars annuellement». Les résultats réalisés par le programme lancé par l'Algérie pour la mise à niveau des PME algériennes et soutenu par l'Union européenne qui a assuré une partie de son financement, à savoir MEDA I, sont insuffisants pour une réelle et efficace mise à niveau des entreprises algériennes à long terme. C'est du moins ce qu'a souligné, hier, M. Zaïm Bensaci, président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME (CNC/PME), lors d'une rencontre-débat organisée au centre de presse d'El Moudjahid. M. Bensaci a affirmé que malgré les résultats réalisés par ce programme, plusieurs lacunes ont été relevées, notamment, en ce qui concerne le nombre d'entreprises touchées par ce programme qui est jugé insuffisant par rapport à celui des PME nécessitant une telle opération. L'orateur a fait remarquer, également, que cette mise à niveau est générale, sans impact sur la spécialisation des entreprises selon leurs filières ou branches d'activité. Ce programme de mise à niveau « n'a touché que les entreprises qui se trouvaient déjà en bonne santé, négligeant ainsi celles qui devraient être prises en considération », a encore révélé l'animateur de la conférence. Il a rappelé, par ailleurs, qu'au cours des assises de la stratégie industrielle, tenues en mars 2007, la Commission « mise à niveau », dont il a été le modérateur, a recommandé d'en faire bénéficier toutes les entreprises, y compris celles qui ont des difficultés financières, alors qu'elles en étaient exclues dans le programme précédent, et de prendre en compte les investissements matériels et immatériels. En outre, M. Bensaci a déploré l'« inexistence d'une réelle stratégie des PME en Algérie ». Il appelle le gouvernement à s'intéresser davantage à ce créneau. « La PME doit constituer aux yeux des pouvoirs publics une préoccupation majeure, si on doit préparer la PME pour les accords d'association avec l'Union européenne ou à l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, c'est maintenant qu'on doit le faire », a souligné M. Bensaci. Concernant le cadre de financement de la PME, le président du CNC/PME a réaffirmé, une fois de plus, sa préférence pour une banque spécialisée, ou une caisse mutualiste. « Il y a actuellement quelque 300.000 PME. C'est un nombre insuffisant pour un pays de la taille de l'Algérie », a affirmé M. Bensaci qui a ajouté que les mesures d'accompagnement à la création de PME (Fonds et Caisse de garantie des crédits) devraient être renforcées. Il espère notamment la mise en place d'un observatoire de la PME. Pour M. Bensaci, le développement de la PME exige que les contraintes soient levées au niveau du financement et du foncier ainsi que des procédures administratives. Présent à cette rencontre, M. Naceri Ali Bey, président de l'Association des exportateurs algériens, a affirmé pour sa part qu'« il faut aller vers une stratégie des PME avec des objectifs précis et écrits». Le responsable a critiqué l'accord d'association avec l'Union européenne qui « a coûté trop cher à l'Algérie ». Rien qu'en matière de rentes fiscales, « cet accord fait perdre à l'Algérie 600 millions de dollars annuellement».