Des pas de géant doivent être faits par les PME algériennes dans la mise à niveau si elles veulent rattraper leur retard en compétitivité et faire face, avec plus de chances, au défi de l'ouverture du pays au commerce international à travers l'Accord d'association avec l'Union européenne et ce qui est projeté dans le cadre des zones de libre échange et de l'adhésion à l'OMC (Organisation mondiale du commerce). On aurait du commencer par la mise à niveau avant de signer des accords qui font tomber nos barrières tarifaires, pensent après coup nombre de dirigeants d'entreprises qui constatent combien la PME algérienne est si peu préparée à la concurrence étrangère. Des pas de géant doivent être faits par les PME algériennes dans la mise à niveau si elles veulent rattraper leur retard en compétitivité et faire face, avec plus de chances, au défi de l'ouverture du pays au commerce international à travers l'Accord d'association avec l'Union européenne et ce qui est projeté dans le cadre des zones de libre échange et de l'adhésion à l'OMC (Organisation mondiale du commerce). On aurait du commencer par la mise à niveau avant de signer des accords qui font tomber nos barrières tarifaires, pensent après coup nombre de dirigeants d'entreprises qui constatent combien la PME algérienne est si peu préparée à la concurrence étrangère. Des représentants du patronat pensent la même chose. Ils considèrent que l'entreprise a surtout besoin de renouveler ses équipements et d'accéder aux crédits. Ils insistent sur la mise à niveau des milliers de PME et même des TPE (très petites entreprises) avec un financement conséquent dans le cadre d'un véritable plan de relance de l'entreprise qui serait initié par les pouvoirs publics. Le secteur bancaire et l'administration doivent être mis à niveau. Ils demandent que cette mise à niveau soit menée de façon cohérente et suggèrent dans ce sens de centraliser tous les programmes dans une seule instance, qui sera un organe de coordination. Pour leur part, les animateurs du programme Euro-développement petite et moyenne entreprise (EDPME) - lancé en 2002 sous la tutelle du ministère de la PME et de l'Artisanat, avec l'appui technique et financier de la Commission européenne dans le cadre du programme MEDA- avaient estimé que MEDA 1, destiné à la PME algérienne, a eu des résultats satisfaisants comparativement aux pays proches. Ce programme s'était intéressé à 2000 entreprises privées sur la base de trois principaux critères: être une entreprise de production industrielle, avoir plusieurs années d'activité et employer au moins 20 personnes. A la fin de ce programme, la mise à niveau a touché 450 parmi lesquelles des leaders sur le marché national. L'objectif du programme était de les hisser au niveau des standards internationaux et de les préparer au marché d'exportation. La leçon qui avait été tirée de ce programme, clôturé en 2007, est, d'abord, la confirmation du besoin de mise à niveau (dans le management, l'approche des marchés,…) des entreprises et, ensuite, qu'une telle mise à niveau est possible à condition que l'environnement change et évolue dans le sens des attentes des PME. Cet environnement, c'est le système bancaire (l'accès au crédit devenu un facteur bloquant pour les PME compétitives qui veulent se développer), c'est aussi les pouvoirs publics (politiques à appliquer dans les domaines commercial, technologique,… sans oublier le foncier). La mise à niveau fait aujourd'hui partie des huit grandes politiques qui constituent la stratégie industrielle. Un programme national de mise à niveau qui sera élargi aux PME de services et l'artisanat, annoncé en décembre 2007 par le ministre de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, et dont la mise en œuvre ira jusqu'à 2012, devrait toucher quelque 6000 PME. Un deuxième programme MEDA 2, sous tutelle du ministère de la PME et de l'Artisanat va s'attaquer, sur trois ans, 2009/2012 et dans de meilleures conditions, aux problèmes des entreprises capables d'exporter. Pour les très petites entreprises (TPE) pour lesquels un programme national a été mis en place par le ministère de l'Artisanat et de la PME, il s'agit, surtout d'actions très basiques portant sur les bonnes pratiques de gestion, de subventions. MEDA 2 dispose d'une enveloppe financière qui s'élève à 45 millions d'euros fournis par la Commission européenne et le gouvernement algérien. Tout récemment, le directeur général de l'Agence nationale de développement des PME/PMI, Moussaoui Rachid, a annoncé qu'un millier d'entreprises au niveau national ont demandé l'adhésion au programme national de mise à niveau des petites et moyennes entreprises PME/PMI, durant le premier trimestre de l'année en cours, ce qui indique l'engouement des entreprises pour ce programme pour lequel l'Etat a débloqué une enveloppe de l'ordre d'un milliard de DA justifié par l'importance que revêt cette opération. Parmi les entreprises, qui ont postulé à l'adhésion au programme national de mise à niveau, 400 unités ont fait l'objet, ce premier trimestre, d'actions de pré-diagnostic et diagnostic, a indiqué M. Moussaoui, avant de souligner que l'opération de sensibilisation se poursuit pour expliquer le programme national de mise à niveau. Des contrats de partenariat ont été signés entre l'ANDPME (Agence nationale pour le développement de la PME) et des associations et organisations professionnelles et patronales et les bourses de sous-traitance, pour une meilleure adhésion de ces organisations au programme national de mise à niveau et de modernisation des PME. Des représentants du patronat pensent la même chose. Ils considèrent que l'entreprise a surtout besoin de renouveler ses équipements et d'accéder aux crédits. Ils insistent sur la mise à niveau des milliers de PME et même des TPE (très petites entreprises) avec un financement conséquent dans le cadre d'un véritable plan de relance de l'entreprise qui serait initié par les pouvoirs publics. Le secteur bancaire et l'administration doivent être mis à niveau. Ils demandent que cette mise à niveau soit menée de façon cohérente et suggèrent dans ce sens de centraliser tous les programmes dans une seule instance, qui sera un organe de coordination. Pour leur part, les animateurs du programme Euro-développement petite et moyenne entreprise (EDPME) - lancé en 2002 sous la tutelle du ministère de la PME et de l'Artisanat, avec l'appui technique et financier de la Commission européenne dans le cadre du programme MEDA- avaient estimé que MEDA 1, destiné à la PME algérienne, a eu des résultats satisfaisants comparativement aux pays proches. Ce programme s'était intéressé à 2000 entreprises privées sur la base de trois principaux critères: être une entreprise de production industrielle, avoir plusieurs années d'activité et employer au moins 20 personnes. A la fin de ce programme, la mise à niveau a touché 450 parmi lesquelles des leaders sur le marché national. L'objectif du programme était de les hisser au niveau des standards internationaux et de les préparer au marché d'exportation. La leçon qui avait été tirée de ce programme, clôturé en 2007, est, d'abord, la confirmation du besoin de mise à niveau (dans le management, l'approche des marchés,…) des entreprises et, ensuite, qu'une telle mise à niveau est possible à condition que l'environnement change et évolue dans le sens des attentes des PME. Cet environnement, c'est le système bancaire (l'accès au crédit devenu un facteur bloquant pour les PME compétitives qui veulent se développer), c'est aussi les pouvoirs publics (politiques à appliquer dans les domaines commercial, technologique,… sans oublier le foncier). La mise à niveau fait aujourd'hui partie des huit grandes politiques qui constituent la stratégie industrielle. Un programme national de mise à niveau qui sera élargi aux PME de services et l'artisanat, annoncé en décembre 2007 par le ministre de la Petite et moyenne entreprise (PME) et de l'Artisanat, M. Mustapha Benbada, et dont la mise en œuvre ira jusqu'à 2012, devrait toucher quelque 6000 PME. Un deuxième programme MEDA 2, sous tutelle du ministère de la PME et de l'Artisanat va s'attaquer, sur trois ans, 2009/2012 et dans de meilleures conditions, aux problèmes des entreprises capables d'exporter. Pour les très petites entreprises (TPE) pour lesquels un programme national a été mis en place par le ministère de l'Artisanat et de la PME, il s'agit, surtout d'actions très basiques portant sur les bonnes pratiques de gestion, de subventions. MEDA 2 dispose d'une enveloppe financière qui s'élève à 45 millions d'euros fournis par la Commission européenne et le gouvernement algérien. Tout récemment, le directeur général de l'Agence nationale de développement des PME/PMI, Moussaoui Rachid, a annoncé qu'un millier d'entreprises au niveau national ont demandé l'adhésion au programme national de mise à niveau des petites et moyennes entreprises PME/PMI, durant le premier trimestre de l'année en cours, ce qui indique l'engouement des entreprises pour ce programme pour lequel l'Etat a débloqué une enveloppe de l'ordre d'un milliard de DA justifié par l'importance que revêt cette opération. Parmi les entreprises, qui ont postulé à l'adhésion au programme national de mise à niveau, 400 unités ont fait l'objet, ce premier trimestre, d'actions de pré-diagnostic et diagnostic, a indiqué M. Moussaoui, avant de souligner que l'opération de sensibilisation se poursuit pour expliquer le programme national de mise à niveau. Des contrats de partenariat ont été signés entre l'ANDPME (Agence nationale pour le développement de la PME) et des associations et organisations professionnelles et patronales et les bourses de sous-traitance, pour une meilleure adhésion de ces organisations au programme national de mise à niveau et de modernisation des PME.