«La réforme n'est pas un objectif en soi, mais c'est un processus», a affirmé, hier à Ben Aknoun, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, à l'issue de l'inauguration du siège de la Direction générale l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Ce processus repose, explique le premier responsable du secteur, «sur l'homme et la formation». Et c'est un pas de plus dans l'avancée de la réforme de la justice que vient de franchir le secteur par la mise en application du système de gestion informatisé de la population carcérale. Un système intelligent qui permet de suivre l'itinéraire d'un détenu sur tous les plans depuis son entrée dans le centre pénitenciaire jusqu'à sa sortie, en passant par son transfèrement, son comportement et son traitement. Sur ce dernier point, Tayeb Belaïz n'a pas manqué d'insister, lors de la démonstration pratique à laquelle il a assisté, sur le respect des droits des détenus. Il a, à ce propos, donné des orientations sur les précisions que doivent comporter les fiches des détenus, notamment sur les effets personnels des détenus, pour qu'ils n'y ait pas de réclamations de la part de ces derniers à leur libération. Le système est un réseau intranet qui est géré par une cellule basée au siège le la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, œuvre de compétences algériennes qui ont mis deux ans pour le réaliser. Il est composé de 366 sites reliant le ministère de la Justice, la Cour suprême, le Conseil d'Etat, les Cours et les tribunaux. Le système permet d'avoir en temps réel, à la demande d'une structure du secteur de la justice, toutes les données sur le détenu pour exploitation, incarcéré dans l'un des 127 pénitenciers répartis à travers l'ensemble du territoire national. Les données sur les détenus sont transmises chaque fin de journée à la cellule de la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Là, également, le ministre de la Justice a insisté sur le respect des «renseignements confidentiels des détenus» et donné ses orientations pour que le greffier n'ait plus le pouvoir de décider à la place du directeur au sujet de la place qu'occupera un détenu dans un pénitencier. De même qu'il exprimera son souci «d'une parfaite prise en charge des détenus sur le plan de la santé». Dans ce cadre, le ministre de Justice annonce l'installation d'une cellule composée de médecins, basée au siège de son département, à l'effet de «contrôler la prise en charge adéquate» des détenus malades. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de la justice exprimera sa réserve sur l'audition à distance des présumés coupables, inscrite dans les perspectives du secteur, pour la simple et bonne raison de l'absence de textes de loi et des règles réglementaires. «La réforme n'est pas un objectif en soi, mais c'est un processus», a affirmé, hier à Ben Aknoun, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, à l'issue de l'inauguration du siège de la Direction générale l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Ce processus repose, explique le premier responsable du secteur, «sur l'homme et la formation». Et c'est un pas de plus dans l'avancée de la réforme de la justice que vient de franchir le secteur par la mise en application du système de gestion informatisé de la population carcérale. Un système intelligent qui permet de suivre l'itinéraire d'un détenu sur tous les plans depuis son entrée dans le centre pénitenciaire jusqu'à sa sortie, en passant par son transfèrement, son comportement et son traitement. Sur ce dernier point, Tayeb Belaïz n'a pas manqué d'insister, lors de la démonstration pratique à laquelle il a assisté, sur le respect des droits des détenus. Il a, à ce propos, donné des orientations sur les précisions que doivent comporter les fiches des détenus, notamment sur les effets personnels des détenus, pour qu'ils n'y ait pas de réclamations de la part de ces derniers à leur libération. Le système est un réseau intranet qui est géré par une cellule basée au siège le la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion, œuvre de compétences algériennes qui ont mis deux ans pour le réaliser. Il est composé de 366 sites reliant le ministère de la Justice, la Cour suprême, le Conseil d'Etat, les Cours et les tribunaux. Le système permet d'avoir en temps réel, à la demande d'une structure du secteur de la justice, toutes les données sur le détenu pour exploitation, incarcéré dans l'un des 127 pénitenciers répartis à travers l'ensemble du territoire national. Les données sur les détenus sont transmises chaque fin de journée à la cellule de la Direction générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion. Là, également, le ministre de la Justice a insisté sur le respect des «renseignements confidentiels des détenus» et donné ses orientations pour que le greffier n'ait plus le pouvoir de décider à la place du directeur au sujet de la place qu'occupera un détenu dans un pénitencier. De même qu'il exprimera son souci «d'une parfaite prise en charge des détenus sur le plan de la santé». Dans ce cadre, le ministre de Justice annonce l'installation d'une cellule composée de médecins, basée au siège de son département, à l'effet de «contrôler la prise en charge adéquate» des détenus malades. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de la justice exprimera sa réserve sur l'audition à distance des présumés coupables, inscrite dans les perspectives du secteur, pour la simple et bonne raison de l'absence de textes de loi et des règles réglementaires.