La décision prise par le RND de soutenir un troisième mandat pour le chef de l'Etat conforte très sérieusement l'option d'un amendement de la Constitution. En attendant que le MSP rejoigne ses alliés, la caution politique de la seconde formation sur l'échiquier politique est nécessaire pour le premier concerné, le président de la République, qui entend sans doute s'assurer le consensus le plus large possible, ce qui lui permettra de se présenter pour la troisième fois à la magistrature suprême. L'adhésion du RND est donc une avancée considérable aux yeux des partisans du troisième mandat. Si Affif, membre de l'instance exécutive du FLN, ne cache pas la satisfaction de son parti et salue «cette décision qui s'inscrit dans la logique politique de l'heure». Dans cette «logique politique», le FLN entend capitaliser l'Alliance présidentielle et, partant, lui donner «toute sa dimension politique», souligne Si Affif, qui affirme ne pas pouvoir imaginer «une alliance qui ne s'inscrit pas dans une même démarche unitaire». Le président de la commission des affaires étrangères à l'APN, comme le SG du FLN d'ailleurs, donne donc un sens concret à l'Alliance présidentielle, mais n'omet pas de qualifier la décision d'Ouyahia de «très sage». Pour Si Affif, le premier responsable du RND «a dû examiner l'ensemble des tenants et des aboutissants et trouvé que le contexte politique impose le renforcement des institutions de la République». C'est là l'un des arguments que met en avant le vieux parti dans sa campagne de soutien à un troisième mandat pour Bouteflika. Ainsi, selon Si Affif, le RND a opté pour «plus de stabilité des institutions, mais aussi en faveur du projet de société défendu par le président de la République, tant au niveau des réformes qu'aux niveau de la concrétisation de la politique de réconciliation nationale». Cela dit, au FLN, on affirme que la décision du RND n'est pas surprenante en soi. En d'autres termes, le « oui » d'Ouyahia était presque acquis, il suffisait seulement de l'attendre.Et dans cette attente, les uns et les autres négociaient ferme l'adhésion du RND. Si Affif confirme indirectement les négociations en affirmant que les partenaires du FLN dans l'Alliance présidentielle «ont de tout temps négocié». Et d'ajouter : «J'estime que cela relève d'une pratique politique tout à fait normale.» A propos de négociation, notre interlocuteur affirme ne pas connaître dans le détail les termes du compromis, mais suppose que l'ambition du RND est de conforter sa position dans les institutions de la République. Quant au MSP, Si Affif confiant, assure : «Je suis persuadé que le MSP adoptera la même position». La décision prise par le RND de soutenir un troisième mandat pour le chef de l'Etat conforte très sérieusement l'option d'un amendement de la Constitution. En attendant que le MSP rejoigne ses alliés, la caution politique de la seconde formation sur l'échiquier politique est nécessaire pour le premier concerné, le président de la République, qui entend sans doute s'assurer le consensus le plus large possible, ce qui lui permettra de se présenter pour la troisième fois à la magistrature suprême. L'adhésion du RND est donc une avancée considérable aux yeux des partisans du troisième mandat. Si Affif, membre de l'instance exécutive du FLN, ne cache pas la satisfaction de son parti et salue «cette décision qui s'inscrit dans la logique politique de l'heure». Dans cette «logique politique», le FLN entend capitaliser l'Alliance présidentielle et, partant, lui donner «toute sa dimension politique», souligne Si Affif, qui affirme ne pas pouvoir imaginer «une alliance qui ne s'inscrit pas dans une même démarche unitaire». Le président de la commission des affaires étrangères à l'APN, comme le SG du FLN d'ailleurs, donne donc un sens concret à l'Alliance présidentielle, mais n'omet pas de qualifier la décision d'Ouyahia de «très sage». Pour Si Affif, le premier responsable du RND «a dû examiner l'ensemble des tenants et des aboutissants et trouvé que le contexte politique impose le renforcement des institutions de la République». C'est là l'un des arguments que met en avant le vieux parti dans sa campagne de soutien à un troisième mandat pour Bouteflika. Ainsi, selon Si Affif, le RND a opté pour «plus de stabilité des institutions, mais aussi en faveur du projet de société défendu par le président de la République, tant au niveau des réformes qu'aux niveau de la concrétisation de la politique de réconciliation nationale». Cela dit, au FLN, on affirme que la décision du RND n'est pas surprenante en soi. En d'autres termes, le « oui » d'Ouyahia était presque acquis, il suffisait seulement de l'attendre.Et dans cette attente, les uns et les autres négociaient ferme l'adhésion du RND. Si Affif confirme indirectement les négociations en affirmant que les partenaires du FLN dans l'Alliance présidentielle «ont de tout temps négocié». Et d'ajouter : «J'estime que cela relève d'une pratique politique tout à fait normale.» A propos de négociation, notre interlocuteur affirme ne pas connaître dans le détail les termes du compromis, mais suppose que l'ambition du RND est de conforter sa position dans les institutions de la République. Quant au MSP, Si Affif confiant, assure : «Je suis persuadé que le MSP adoptera la même position».