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Une liaison intime
Migraine et hormones
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2008

Il existe une liaison intime entre les hormones sexuelles et la migraine. Ainsi, certaines périodes de la vie d'une femme influent favorablement ou défavorablement sur le déclenchement des crises de migraine, voire sur leur intensité.
Il existe une liaison intime entre les hormones sexuelles et la migraine. Ainsi, certaines périodes de la vie d'une femme influent favorablement ou défavorablement sur le déclenchement des crises de migraine, voire sur leur intensité.
L'influence hormonale est indéniable. Première constatation : 10 à 20% des migraineuses voient débuter leur maladie au moment de la puberté. Avant la puberté, la migraine touche autant les garçons que les filles. Mais après la puberté, la migraine atteint deux à trois fois plus de femmes que d'hommes. A noter que cette constatation n'est pas valable pour la migraine avec aura, forme de migraine qui prédomine chez le sexe féminin dès l'enfance.
On constate également que la migraine est une affection qui accompagne les règles dans un grand nombre de cas. Entre 25 et 55% des migraineuses souffrent de crises menstruelles en plus ou non d'autres crises durant le cycle. Parmi ces femmes, 5 à 10% souffrent exclusivement de migraines menstruelles. A noter que les crises menstruelles, également appelées crises cataméniales, surviennent uniquement pendant une période allant de deux jours avant les règles jusqu'à la fin de celles-ci. Classiquement, les crises cataméniales sont plus longues, plus intenses et plus résistantes aux traitements.
La chute brutale des estrogènes en fin de cycle explique la survenue des crises menstruelles.
Migraine et pilule
Chez une petite proportion de femme, la migraine débuterait sous contraceptif oral. Par ailleurs, l'arrêt de la pilule n'apporterait pas toujours une amélioration immédiate.
Pour la grande majorité des femmes qui souffrent de migraines menstruelles, la prise d'une contraception orale augmente les crises de migraine. Parfois, l'aggravation en fréquence et en sévérité des crises se produit plutôt durant la semaine d'arrêt du contraceptif.
En revanche, pour 30 à 40% des migraineuses, la pilule ne modifie en rien leurs crises, et parfois même les améliore.
L'influence exacte de la composition hormonale de la pilule est mal connue. On s'accorde cependant à privilégier les pilules faiblement dosées en estrogènes chez les femmes migraineuses afin de réduire le risque vasculaire cérébral (et particulièrement en cas de migraine avec aura). En effet, migraine et pilule représentent des facteurs de risque d'accident vasculaire ischémique cérébral.
La migraine, néfaste pour le cœur des hommes, favorable pour la mémoire des femmes. Les hommes migraineux doivent être davantage suivis sur le plan cardiovasculaire, car ils sont plus exposés au risque de maladies cardiaques. En revanche, chez les femmes, les migraines exerceraient un effet bénéfique sur la mémoire.
Migraine et infarctus :
une relation masculine
Ces informations proviennent de deux études américaines publiées coup sur coup dans des journaux internationaux.
Dans la première, 20.000 hommes âgés de 20 à 84 ans ont été recrutés et suivis durant une quinzaine d'années. Chaque année, ils répondaient à un questionnaire portant sur leur santé et notamment sur leur état cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, revascularisation coronarienne, angine de poitrine). Et 7% d'entre eux se sont déclarés migraineux.
Par comparaison, l'incidence des événements cardiovasculaires était de 10,4 pour 10.000 migraineux, contre 8,5 pour les non migraineux.
Les chercheurs suggèrent que ce phénomène pourrait être corrélé au poids des sujets. Mais dans cette étude, la relation avec l'indice de masse de corporelle n'est pas vérifiée.
Migraine et mémoire :
une relation féminine
Cette étude concerne des femmes recrutées en 1993 et ayant passé plusieurs séries de tests cognitifs tout au long d'un suivi qui s'est étalé sur 25 ans.
Au sein de ce groupe, les femmes qui étaient migraineuses avaient en début d'étude de moins bons résultats aux tests. En revanche, avec le temps, leurs performances ont moins diminué par rapport aux femmes non migraineuses. Ainsi, par exemple, les femmes de plus de 50 ans et migraineuses présentaient des performances plus élevées de 17% que les femmes non migraineuses de même âge.
Là encore les chercheurs avancent des hypothèses qu'il faudra encore vérifier. L'une repose sur un éventuel effet protecteur de certains médicaments utilisés contre la migraine, comme l'ibuprofène. Les autres suggèrent que l'hygiène de vie imposée en cas de migraine (sommeil, relaxation, pas d'alcool…) exercerait un effet favorable sur les fonctions mnésiques ou une action directe sur le flux vasculaire cérébral ou encore sur l'activité cérébrale.
L'influence hormonale est indéniable. Première constatation : 10 à 20% des migraineuses voient débuter leur maladie au moment de la puberté. Avant la puberté, la migraine touche autant les garçons que les filles. Mais après la puberté, la migraine atteint deux à trois fois plus de femmes que d'hommes. A noter que cette constatation n'est pas valable pour la migraine avec aura, forme de migraine qui prédomine chez le sexe féminin dès l'enfance.
On constate également que la migraine est une affection qui accompagne les règles dans un grand nombre de cas. Entre 25 et 55% des migraineuses souffrent de crises menstruelles en plus ou non d'autres crises durant le cycle. Parmi ces femmes, 5 à 10% souffrent exclusivement de migraines menstruelles. A noter que les crises menstruelles, également appelées crises cataméniales, surviennent uniquement pendant une période allant de deux jours avant les règles jusqu'à la fin de celles-ci. Classiquement, les crises cataméniales sont plus longues, plus intenses et plus résistantes aux traitements.
La chute brutale des estrogènes en fin de cycle explique la survenue des crises menstruelles.
Migraine et pilule
Chez une petite proportion de femme, la migraine débuterait sous contraceptif oral. Par ailleurs, l'arrêt de la pilule n'apporterait pas toujours une amélioration immédiate.
Pour la grande majorité des femmes qui souffrent de migraines menstruelles, la prise d'une contraception orale augmente les crises de migraine. Parfois, l'aggravation en fréquence et en sévérité des crises se produit plutôt durant la semaine d'arrêt du contraceptif.
En revanche, pour 30 à 40% des migraineuses, la pilule ne modifie en rien leurs crises, et parfois même les améliore.
L'influence exacte de la composition hormonale de la pilule est mal connue. On s'accorde cependant à privilégier les pilules faiblement dosées en estrogènes chez les femmes migraineuses afin de réduire le risque vasculaire cérébral (et particulièrement en cas de migraine avec aura). En effet, migraine et pilule représentent des facteurs de risque d'accident vasculaire ischémique cérébral.
La migraine, néfaste pour le cœur des hommes, favorable pour la mémoire des femmes. Les hommes migraineux doivent être davantage suivis sur le plan cardiovasculaire, car ils sont plus exposés au risque de maladies cardiaques. En revanche, chez les femmes, les migraines exerceraient un effet bénéfique sur la mémoire.
Migraine et infarctus :
une relation masculine
Ces informations proviennent de deux études américaines publiées coup sur coup dans des journaux internationaux.
Dans la première, 20.000 hommes âgés de 20 à 84 ans ont été recrutés et suivis durant une quinzaine d'années. Chaque année, ils répondaient à un questionnaire portant sur leur santé et notamment sur leur état cardiovasculaire (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde, revascularisation coronarienne, angine de poitrine). Et 7% d'entre eux se sont déclarés migraineux.
Par comparaison, l'incidence des événements cardiovasculaires était de 10,4 pour 10.000 migraineux, contre 8,5 pour les non migraineux.
Les chercheurs suggèrent que ce phénomène pourrait être corrélé au poids des sujets. Mais dans cette étude, la relation avec l'indice de masse de corporelle n'est pas vérifiée.
Migraine et mémoire :
une relation féminine
Cette étude concerne des femmes recrutées en 1993 et ayant passé plusieurs séries de tests cognitifs tout au long d'un suivi qui s'est étalé sur 25 ans.
Au sein de ce groupe, les femmes qui étaient migraineuses avaient en début d'étude de moins bons résultats aux tests. En revanche, avec le temps, leurs performances ont moins diminué par rapport aux femmes non migraineuses. Ainsi, par exemple, les femmes de plus de 50 ans et migraineuses présentaient des performances plus élevées de 17% que les femmes non migraineuses de même âge.
Là encore les chercheurs avancent des hypothèses qu'il faudra encore vérifier. L'une repose sur un éventuel effet protecteur de certains médicaments utilisés contre la migraine, comme l'ibuprofène. Les autres suggèrent que l'hygiène de vie imposée en cas de migraine (sommeil, relaxation, pas d'alcool…) exercerait un effet favorable sur les fonctions mnésiques ou une action directe sur le flux vasculaire cérébral ou encore sur l'activité cérébrale.


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