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NEURONES SOUS INFLUENCE HORMONALE
MIGRAINE
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 06 - 2008

Le lien entre migraine et cycle menstruel a depuis longtemps été observé chez les femmes. En cause, les œstrogènes qui jouent un rôle direct dans le fonctionnement cérébral et peuvent donc, lorsque leur taux chute, favoriser le déclenchement d'une crise de migraine. Neurones sous influence hormonale.
Le lien entre migraine et cycle menstruel a depuis longtemps été observé chez les femmes. En cause, les œstrogènes qui jouent un rôle direct dans le fonctionnement cérébral et peuvent donc, lorsque leur taux chute, favoriser le déclenchement d'une crise de migraine. Neurones sous influence hormonale.
Rappelons-le, toute femme est, à partir de la puberté, sous l'influence d'hormones ovariennes, oestrogènes et progestérones qui orchestrent en grande partie le développement des caractères féminins, l'ovulation mais aussi l'humeur… et la migraine. Les premières crises de migraine apparaissent ainsi souvent au moment de la puberté, pour s'éclipser durant la grossesse (80% des cas) et souvent disparaître à la ménopause (30% des cas). Ce lien entre variations hormonales et migraine s'explique par le fait que nos neurones possèdent de nombreux récepteurs aux œstrogènes. Le fonctionnement cérébral est donc influencé en partie par la présence de ces hormones. Lorsque leur taux chute (naturellement ou par arrêt de la pilule) comme c'est le cas juste avant ou au début des règles, le cerveau subit alors des modifications. Chez certaines femmes, ces changements au niveau du fonctionnement cérébral vont favoriser l'apparition de la migraine.
Prévenir les crises de migraine
Si les crises de migraine sont souvent plus fortes et plus invalidantes pendant la période menstruelle, la majorité des migraineuses n'est pas épargnée le reste du temps. En vérité, seuls 10% d'entre elles ne présentent de crises que durant les règles. Chez ces femmes qui souffrent exclusivement de migraine "cataméniale" (liée aux menstruations), la prise en charge se concentrera donc autour du facteur hormonal, indiscutablement impliqué. Ainsi, lorsque la patiente prend la pilule ou que le cycle est régulier, un supplément en œstrogènes peut être administré juste avant les règles sous forme de patch ou de gel. Couplée à la prise d'un anti-inflammatoire, cette précaution permettra, en faisant chuter de manière moins abrupte le taux d'œstrogènes, de prévenir la crise de migraine. Chez les femmes qui ont un cycle irrégulier et/ou ne prennent pas la pilule, la prise de triptans (médicaments spécifiques contre la migraine) peut également permettre de devancer la crise.
Le lien entre migraine et cycle menstruel a depuis longtemps été observé chez les femmes. En cause, les oestrogènes qui jouent un rôle direct dans le fonctionnement cérébral et peuvent donc, lorsque leur taux chute, favoriser le déclenchement d'une crise de migraine.
Le revers de la pilule
Pour empêcher la variation du taux d'œstrogènes, la prise de la pilule en continu peut aussi être envisagée. Aujourd'hui, de nombreuses pilules peuvent, en effet, être prises sans interruption entre les plaquettes, supprimant ainsi les menstruations. La prise de la mini-pilule, qui ne contient que des progestatifs (et non des progestatifs et des oestrogènes, comme dans les pilules classiques, dites "combinées") peut aussi constituer une solution. A l'inverse, certaines pilules constituent un facteur aggravant dans la migraine. C'est le cas des contraceptifs fortement dosés en anti-androgènes et en œstrogènes, souvent préconisés pour lutter contre l'acné ou l'excès de pilosité. De même, les traitements hormonaux post-ménopausiques peuvent envenimer la situation chez les migraineuses, alors que la ménopause en soi marque la fin des crises pour une femme sur trois. Toute contraception ou traitement hormonal substitutif doit donc être envisagé en tenant compte du profil migraineux de la patiente.
Maux de femme
Jusqu'à présent, aucune étude n'a montré l'influence des hormones sexuelles chez les hommes migraineux. Seules les hormones sexuelles féminines semblent donc en cause dans la migraine. Pour preuve, les transsexuelles qui, lorsqu'on leur administre des œstrogènes et des anti-androgènes (pour passer d'un phénotype "homme" à un phénotype "femme"), présentent un risque de devenir migraineuses, s'alignant ainsi sur les autres femmes qui, rappelons-le, sont trois fois plus touchées par la migraine que leurs congénères masculins.
Rappelons-le, toute femme est, à partir de la puberté, sous l'influence d'hormones ovariennes, oestrogènes et progestérones qui orchestrent en grande partie le développement des caractères féminins, l'ovulation mais aussi l'humeur… et la migraine. Les premières crises de migraine apparaissent ainsi souvent au moment de la puberté, pour s'éclipser durant la grossesse (80% des cas) et souvent disparaître à la ménopause (30% des cas). Ce lien entre variations hormonales et migraine s'explique par le fait que nos neurones possèdent de nombreux récepteurs aux œstrogènes. Le fonctionnement cérébral est donc influencé en partie par la présence de ces hormones. Lorsque leur taux chute (naturellement ou par arrêt de la pilule) comme c'est le cas juste avant ou au début des règles, le cerveau subit alors des modifications. Chez certaines femmes, ces changements au niveau du fonctionnement cérébral vont favoriser l'apparition de la migraine.
Prévenir les crises de migraine
Si les crises de migraine sont souvent plus fortes et plus invalidantes pendant la période menstruelle, la majorité des migraineuses n'est pas épargnée le reste du temps. En vérité, seuls 10% d'entre elles ne présentent de crises que durant les règles. Chez ces femmes qui souffrent exclusivement de migraine "cataméniale" (liée aux menstruations), la prise en charge se concentrera donc autour du facteur hormonal, indiscutablement impliqué. Ainsi, lorsque la patiente prend la pilule ou que le cycle est régulier, un supplément en œstrogènes peut être administré juste avant les règles sous forme de patch ou de gel. Couplée à la prise d'un anti-inflammatoire, cette précaution permettra, en faisant chuter de manière moins abrupte le taux d'œstrogènes, de prévenir la crise de migraine. Chez les femmes qui ont un cycle irrégulier et/ou ne prennent pas la pilule, la prise de triptans (médicaments spécifiques contre la migraine) peut également permettre de devancer la crise.
Le lien entre migraine et cycle menstruel a depuis longtemps été observé chez les femmes. En cause, les oestrogènes qui jouent un rôle direct dans le fonctionnement cérébral et peuvent donc, lorsque leur taux chute, favoriser le déclenchement d'une crise de migraine.
Le revers de la pilule
Pour empêcher la variation du taux d'œstrogènes, la prise de la pilule en continu peut aussi être envisagée. Aujourd'hui, de nombreuses pilules peuvent, en effet, être prises sans interruption entre les plaquettes, supprimant ainsi les menstruations. La prise de la mini-pilule, qui ne contient que des progestatifs (et non des progestatifs et des oestrogènes, comme dans les pilules classiques, dites "combinées") peut aussi constituer une solution. A l'inverse, certaines pilules constituent un facteur aggravant dans la migraine. C'est le cas des contraceptifs fortement dosés en anti-androgènes et en œstrogènes, souvent préconisés pour lutter contre l'acné ou l'excès de pilosité. De même, les traitements hormonaux post-ménopausiques peuvent envenimer la situation chez les migraineuses, alors que la ménopause en soi marque la fin des crises pour une femme sur trois. Toute contraception ou traitement hormonal substitutif doit donc être envisagé en tenant compte du profil migraineux de la patiente.
Maux de femme
Jusqu'à présent, aucune étude n'a montré l'influence des hormones sexuelles chez les hommes migraineux. Seules les hormones sexuelles féminines semblent donc en cause dans la migraine. Pour preuve, les transsexuelles qui, lorsqu'on leur administre des œstrogènes et des anti-androgènes (pour passer d'un phénotype "homme" à un phénotype "femme"), présentent un risque de devenir migraineuses, s'alignant ainsi sur les autres femmes qui, rappelons-le, sont trois fois plus touchées par la migraine que leurs congénères masculins.


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