Les services de la Conservation des forêts de la wilaya d'Alger ont recensé à l'intérieur du domaine public forestier près de 2.000 constructions illicites. Selon le conservateur des forêts, Chaïb Saâdoun, ces constructions qui se trouvent à l'intérieur et autour des forêts se sont multipliées ces dernières années et elles sont implantées au niveau de 21 sites à travers les circonscriptions administratives de la wilaya d'Alger, en particulier à Rouiba, El-Harrach et Dar El Beida. Le même responsable cite parmi les sites où il a été constaté un empiètement dans le domaine public forestier, le cas du quartier "Kerrouche" à Reghaïa qui regroupe plus de 1.000 familles installées de manière illégale. Le quartier des Palmiers constitue, lui aussi, un autre point noir avec plus de 80 constructions illicites, ainsi que la forêt de Ben Merad à Bordj El Kiffan qui compte 24 familles. Pour faire face à ce phénomène à l'origine de la dégradation des zones forestières, les responsables de la Conservation des forêts estiment qu'il est temps de prendre des mesures strictes et rigoureuses, tout en rappelant la loi 84-12 protégeant la forêt et interdisant les agressions des zones forestières mais elle n'a pas été suivie de décrets d'application. Les dispositions de cette loi ne sont pas assez dissuasives pour les "prédateurs" qui agressent les arbres et la nature de la forêt acte pour lequel il n'est prévu qu'une amende variant entre 1.000 et 50.000 dinars. Cependant, la Conservation des forêts s'appuie dans son action de lutte contre les constructions illicites, sur la loi de l'urbanisme en alertant les autorités concernées sur les cas de dépassements afin que soient prises les mesures nécessaires. La lenteur des procédures judicaires dans la prise en charge des dossiers constitue, précise M. Chaib, une des contraintes que rencontrent les officiers de la police judiciaire de la Conservation des forêts, chargés du constat des infractions et délits, de l'établissement des procès-verbaux, et représentent l'administration devant la justice. La Conservation des forêts de la wilaya d'Alger déploie de grands efforts pour la protection du patrimoine forestier sur les 100 sites dont la superficie varie entre 0,5 ha et 500 ha, en mettant en place une stratégie de "délimitation des biens", basée sur le renforcement des moyens humains et la clôture des espaces forestiers. Ceci au moment où de nombreuses infractions à la législation forestière ont été constatées durant ces dernières années. Ces délits, dont plusieurs ont fait l'objet de poursuites judiciaires, consistent, notamment, en des coupes de bois illicites, défrichements, exploitations et constructions illicites et le colportage non autorisé. Les services de la Conservation des forêts de la wilaya d'Alger ont recensé à l'intérieur du domaine public forestier près de 2.000 constructions illicites. Selon le conservateur des forêts, Chaïb Saâdoun, ces constructions qui se trouvent à l'intérieur et autour des forêts se sont multipliées ces dernières années et elles sont implantées au niveau de 21 sites à travers les circonscriptions administratives de la wilaya d'Alger, en particulier à Rouiba, El-Harrach et Dar El Beida. Le même responsable cite parmi les sites où il a été constaté un empiètement dans le domaine public forestier, le cas du quartier "Kerrouche" à Reghaïa qui regroupe plus de 1.000 familles installées de manière illégale. Le quartier des Palmiers constitue, lui aussi, un autre point noir avec plus de 80 constructions illicites, ainsi que la forêt de Ben Merad à Bordj El Kiffan qui compte 24 familles. Pour faire face à ce phénomène à l'origine de la dégradation des zones forestières, les responsables de la Conservation des forêts estiment qu'il est temps de prendre des mesures strictes et rigoureuses, tout en rappelant la loi 84-12 protégeant la forêt et interdisant les agressions des zones forestières mais elle n'a pas été suivie de décrets d'application. Les dispositions de cette loi ne sont pas assez dissuasives pour les "prédateurs" qui agressent les arbres et la nature de la forêt acte pour lequel il n'est prévu qu'une amende variant entre 1.000 et 50.000 dinars. Cependant, la Conservation des forêts s'appuie dans son action de lutte contre les constructions illicites, sur la loi de l'urbanisme en alertant les autorités concernées sur les cas de dépassements afin que soient prises les mesures nécessaires. La lenteur des procédures judicaires dans la prise en charge des dossiers constitue, précise M. Chaib, une des contraintes que rencontrent les officiers de la police judiciaire de la Conservation des forêts, chargés du constat des infractions et délits, de l'établissement des procès-verbaux, et représentent l'administration devant la justice. La Conservation des forêts de la wilaya d'Alger déploie de grands efforts pour la protection du patrimoine forestier sur les 100 sites dont la superficie varie entre 0,5 ha et 500 ha, en mettant en place une stratégie de "délimitation des biens", basée sur le renforcement des moyens humains et la clôture des espaces forestiers. Ceci au moment où de nombreuses infractions à la législation forestière ont été constatées durant ces dernières années. Ces délits, dont plusieurs ont fait l'objet de poursuites judiciaires, consistent, notamment, en des coupes de bois illicites, défrichements, exploitations et constructions illicites et le colportage non autorisé.