La grève de trois jours des fonctionnaires et des travailleurs de la Fonction publique, entamée hier, semble avoir suscité une large adhésion tant le mouvement a été suivi par de larges pans des personnels appartenant à ce secteur névralgique. L'appel de l'Intersyndicale des syndicats autonomes a donc trouvé de l'écho, et ce à en croire les animateurs de cette structure syndicale au sein de laquelle activent 7 syndicats de l'administration publique, de l'éducation notamment. Ainsi selon Hadj Djilani, chargé du département de la communication au Snapap (Syndicat national des personnels de l'administration publique «la grève a été largement suivie». Pour ce membre de la direction de ce syndicat, contacté hier, «la grève a été suivie à 80% au niveau national». Il nous a indiqué, en effet, que ce mouvement de débrayage «a touché notamment les secteurs de la santé, des finances, de l'administration, de l'éducation et de l'enseignement supérieur». Nacera Ghozlane, la secrétaire générale de ce même syndicat, confirme ces dires en nous déclarant, à son tour, que «la grève a bien marché malgré les pressions, les intimidations et les manipulations pour lui faire échec». Mme Ghozlane a cité le cas du wali délégué de Chéraga qui a fait pression sur les travailleurs de la commune de Baba H'sen en les menaçant non seulement de retenue sur salaire, mais aussi et également de licenciement. Elle a, en outre, accusé certains fonctionnaires de faire dans la manipulation en voulant susciter l'amalgame entre la grève de l'Intersyndicale et celle de la coordination des syndicats autonomes, prévue pour les 24, 25 et 26 février. L'on sait que les deux structures syndicales, s'ils se rejoignent dans le fond, divergent, en revanche, sur la forme. D'où la désunion et l'appel à des actions séparées. Tout indique que c'est dans l'enseignement secondaire que la grève a été une réussite totale. Et pour cause, les deux syndicats membres de l'Intersyndicale, en l'occurrence le Cnapest et le Cla, sont fortement implantés au sein du corps des enseignants. Ainsi Larbi Nouar, coordinateur national du Cnapest, un syndicat agrée et qui a été l'initiateur de la grève qui a secoué le secondaire les 12 et 13 janvier dernier, est très satisfait. «La grève d'hier a suscité plus d'adhésion que la précédente et, pour preuve, même à Illizi, et c'est une première dans cette wilaya du Sud, les enseignants ont répondu présents avec un taux avoisinant les 77%». Dans d'autres wilayas c'est pareil. Ainsi à Alger, le taux de suivi a été de 94%, Tipasa 100% de même qu'à Bouira alors qu'à Constantine, 49 lycées sur 53 ont suivi le mouvement. Pour Nouar, contacté hier, «la grève a été une réussite» ajoutant que «Nous demandons à ce que nos revendications soient prises en charge par les pouvoirs publics». La grève de trois jours des fonctionnaires et des travailleurs de la Fonction publique, entamée hier, semble avoir suscité une large adhésion tant le mouvement a été suivi par de larges pans des personnels appartenant à ce secteur névralgique. L'appel de l'Intersyndicale des syndicats autonomes a donc trouvé de l'écho, et ce à en croire les animateurs de cette structure syndicale au sein de laquelle activent 7 syndicats de l'administration publique, de l'éducation notamment. Ainsi selon Hadj Djilani, chargé du département de la communication au Snapap (Syndicat national des personnels de l'administration publique «la grève a été largement suivie». Pour ce membre de la direction de ce syndicat, contacté hier, «la grève a été suivie à 80% au niveau national». Il nous a indiqué, en effet, que ce mouvement de débrayage «a touché notamment les secteurs de la santé, des finances, de l'administration, de l'éducation et de l'enseignement supérieur». Nacera Ghozlane, la secrétaire générale de ce même syndicat, confirme ces dires en nous déclarant, à son tour, que «la grève a bien marché malgré les pressions, les intimidations et les manipulations pour lui faire échec». Mme Ghozlane a cité le cas du wali délégué de Chéraga qui a fait pression sur les travailleurs de la commune de Baba H'sen en les menaçant non seulement de retenue sur salaire, mais aussi et également de licenciement. Elle a, en outre, accusé certains fonctionnaires de faire dans la manipulation en voulant susciter l'amalgame entre la grève de l'Intersyndicale et celle de la coordination des syndicats autonomes, prévue pour les 24, 25 et 26 février. L'on sait que les deux structures syndicales, s'ils se rejoignent dans le fond, divergent, en revanche, sur la forme. D'où la désunion et l'appel à des actions séparées. Tout indique que c'est dans l'enseignement secondaire que la grève a été une réussite totale. Et pour cause, les deux syndicats membres de l'Intersyndicale, en l'occurrence le Cnapest et le Cla, sont fortement implantés au sein du corps des enseignants. Ainsi Larbi Nouar, coordinateur national du Cnapest, un syndicat agrée et qui a été l'initiateur de la grève qui a secoué le secondaire les 12 et 13 janvier dernier, est très satisfait. «La grève d'hier a suscité plus d'adhésion que la précédente et, pour preuve, même à Illizi, et c'est une première dans cette wilaya du Sud, les enseignants ont répondu présents avec un taux avoisinant les 77%». Dans d'autres wilayas c'est pareil. Ainsi à Alger, le taux de suivi a été de 94%, Tipasa 100% de même qu'à Bouira alors qu'à Constantine, 49 lycées sur 53 ont suivi le mouvement. Pour Nouar, contacté hier, «la grève a été une réussite» ajoutant que «Nous demandons à ce que nos revendications soient prises en charge par les pouvoirs publics».