Une foule en délire, devancée par le président égyptien Hosni Moubarak, a réservé lundi matin un accueil triomphal aux Pharaons champions d'Afrique à leur arrivée à l'aéroport du Caire, en provenance d'Accra où ils ont remporté dimanche la CAN-2008. Des millions d'Egyptiens avaient dansé jusqu'au petit matin dans tous les gouvernorats du pays dans une ambiance de délire collectif après la victoire au Ghana de leur équipe nationale en finale face au Cameroun 1 à 0. Quelques milliers de personnes ont passé la nuit à l'aéroport du Caire pour voir l'équipe nationale à leur descente d'avion. Brandissant des drapeaux égyptiens et des photos des joueurs, des dizaines de milliers de supporteurs s'étaient alignés de part et d'autre de l'avenue al-Oruba, tout au long des cinq kilomètres séparant l'aéroport du centre-ville. Des hommes et des femmes drapés dans les couleurs nationales -noir, rouge et blanc- et portant des perruques frisées des mêmes couleurs ont couru et dansé autour du bus transportant leurs héros. Le président Moubarak, accompagné de ses deux fils Alaa et Gamal, et d'autres dignitaires du régime, ont accueilli l'équipe à sa descente d'avion dans le salon présidentiel de l'aéroport. La télévision égyptienne avait longuement diffusé des images de Hadary perché sur les filets après la victoire et de Zidane, qui joue à Mayence, en Allemagne, mimant une danse pharaonique. Dans une rare unanimité la presse gouvernementale et d'opposition réservaient lundi ses grands titres à la Une à la victoire des "Pharaons". "Les Pharaons ne connaissent pas l'impossible. L'Egypte, championne d'Afrique pour la sixième fois", titre le grand quotidien gouvernemental Al-Ahram. "Les faiseurs de joie" et "Egypte réjouis-toi: nos champions reviennent la tête haute avec la plus belle des coupes", titrent respectivement le gouvernemental Rose al-Youssef et le quotidien indépendant Al-Masri al-Youm. "En politique comme à la guerre, quand l'Egypte remporte une victoire, les Arabes se l'approprient, mais quand elle subit une défaite, l'Egypte l'encaisse toute seule", lance ironique Mohamed Omar, un supporteur sexagénaire alors que des touristes du Golfe s'enflammaient aussi pour le onze égyptien dans une rue du Caire. Une foule en délire, devancée par le président égyptien Hosni Moubarak, a réservé lundi matin un accueil triomphal aux Pharaons champions d'Afrique à leur arrivée à l'aéroport du Caire, en provenance d'Accra où ils ont remporté dimanche la CAN-2008. Des millions d'Egyptiens avaient dansé jusqu'au petit matin dans tous les gouvernorats du pays dans une ambiance de délire collectif après la victoire au Ghana de leur équipe nationale en finale face au Cameroun 1 à 0. Quelques milliers de personnes ont passé la nuit à l'aéroport du Caire pour voir l'équipe nationale à leur descente d'avion. Brandissant des drapeaux égyptiens et des photos des joueurs, des dizaines de milliers de supporteurs s'étaient alignés de part et d'autre de l'avenue al-Oruba, tout au long des cinq kilomètres séparant l'aéroport du centre-ville. Des hommes et des femmes drapés dans les couleurs nationales -noir, rouge et blanc- et portant des perruques frisées des mêmes couleurs ont couru et dansé autour du bus transportant leurs héros. Le président Moubarak, accompagné de ses deux fils Alaa et Gamal, et d'autres dignitaires du régime, ont accueilli l'équipe à sa descente d'avion dans le salon présidentiel de l'aéroport. La télévision égyptienne avait longuement diffusé des images de Hadary perché sur les filets après la victoire et de Zidane, qui joue à Mayence, en Allemagne, mimant une danse pharaonique. Dans une rare unanimité la presse gouvernementale et d'opposition réservaient lundi ses grands titres à la Une à la victoire des "Pharaons". "Les Pharaons ne connaissent pas l'impossible. L'Egypte, championne d'Afrique pour la sixième fois", titre le grand quotidien gouvernemental Al-Ahram. "Les faiseurs de joie" et "Egypte réjouis-toi: nos champions reviennent la tête haute avec la plus belle des coupes", titrent respectivement le gouvernemental Rose al-Youssef et le quotidien indépendant Al-Masri al-Youm. "En politique comme à la guerre, quand l'Egypte remporte une victoire, les Arabes se l'approprient, mais quand elle subit une défaite, l'Egypte l'encaisse toute seule", lance ironique Mohamed Omar, un supporteur sexagénaire alors que des touristes du Golfe s'enflammaient aussi pour le onze égyptien dans une rue du Caire.