Le panaris est infection du doigt, sur le pourtour d'un ongle ou dans ses chairs. Elle est en général causée par le staphylocoque doré, plus rarement par un streptocoque. Le panaris est infection du doigt, sur le pourtour d'un ongle ou dans ses chairs. Elle est en général causée par le staphylocoque doré, plus rarement par un streptocoque. Le microbe pénètre dans l'organisme à la suite d'une petite plaie, qui est parfois passée inaperçue. Le panaris se manifeste par un gonflement important du doigt (inflammation aiguë) associé à une rougeur et des élancements douloureux. Une zone blanche avec du pus se forme ensuite. Que faire dès les premiers symptômes ? - Tremper le doigt dans un bain d'antiseptique plusieurs fois par jour (Hexomédine transcutanée ou Dakin dilué). Après deux jours, si le panaris reste douloureux ou gonflé, il faut consulter. - Ne pas le triturer. - Eviter de travailler en cuisine pour ne pas contaminer les aliments. Quels traitements ? La surveillance du «dégonflement» du panaris s'impose. Si les bains d'antiseptiques ne suffisent pas, une excision chirurgicale est envisagée quand le panaris est mûr pour ôter le pus. L'antibiothérapie est exceptionnelle. Pourquoi faut-il s'inquiéter ? Malgré le traitement, le pus persiste, l'articulation s'enfle et reste douloureuse. C'est le signe que l'infection gagne du terrain. Elle peut atteindre l'os ou l'articulation et provoquer une ostéite ou une ostéo-arthrite. Un nettoyage intégral de la plaie (grattage et curetage sous anesthésie locale ou générale) devient inévitable pour retirer en totalité le pus et les tissus abîmés. Attention, c'est très rare mais pas exclu : un panaris mal soigné peut conduire à une gangrène et une amputation de l'extrémité du doigt. Peut-on prévenir les crises ? Se méfier de la façon dont on soigne ses ongles : ne pas repousser les cuticules de façon agressive, ne pas les ronger ou les couper trop court, et toujours avec du matériel sain. Nettoyer les petits bobos à l'eau et au savon puis à l'antiseptique (échardes, peau arrachée, piqûres …). Le microbe pénètre dans l'organisme à la suite d'une petite plaie, qui est parfois passée inaperçue. Le panaris se manifeste par un gonflement important du doigt (inflammation aiguë) associé à une rougeur et des élancements douloureux. Une zone blanche avec du pus se forme ensuite. Que faire dès les premiers symptômes ? - Tremper le doigt dans un bain d'antiseptique plusieurs fois par jour (Hexomédine transcutanée ou Dakin dilué). Après deux jours, si le panaris reste douloureux ou gonflé, il faut consulter. - Ne pas le triturer. - Eviter de travailler en cuisine pour ne pas contaminer les aliments. Quels traitements ? La surveillance du «dégonflement» du panaris s'impose. Si les bains d'antiseptiques ne suffisent pas, une excision chirurgicale est envisagée quand le panaris est mûr pour ôter le pus. L'antibiothérapie est exceptionnelle. Pourquoi faut-il s'inquiéter ? Malgré le traitement, le pus persiste, l'articulation s'enfle et reste douloureuse. C'est le signe que l'infection gagne du terrain. Elle peut atteindre l'os ou l'articulation et provoquer une ostéite ou une ostéo-arthrite. Un nettoyage intégral de la plaie (grattage et curetage sous anesthésie locale ou générale) devient inévitable pour retirer en totalité le pus et les tissus abîmés. Attention, c'est très rare mais pas exclu : un panaris mal soigné peut conduire à une gangrène et une amputation de l'extrémité du doigt. Peut-on prévenir les crises ? Se méfier de la façon dont on soigne ses ongles : ne pas repousser les cuticules de façon agressive, ne pas les ronger ou les couper trop court, et toujours avec du matériel sain. Nettoyer les petits bobos à l'eau et au savon puis à l'antiseptique (échardes, peau arrachée, piqûres …).