Un séminaire de formation a été organisé lundi à Alger par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au profit de 180 médecins ophtalmologistes, appelés à mener une enquête nationale de dépistage des pathologies oculaires cécitantes. Cette enquête, qui sera lancée à partir de vendredi prochain, et pour laquelle une enveloppe de 15 milliards de centimes a été dégagée, concerne 20.000 ménages dans 420 communes réparties sur les 48 wilayas du pays. Selon le Dr Mohamed Ouahdi, directeur de prévention au ministère de la Santé, l'objectif recherché à travers cette enquête est d'identifier la prévalence des maladies oculaires cécitantes, comme la cataracte, le glaucome et la dégénérescence maculaire (DMLA) liée à l'âge. Pour le Dr Youcef Tarfani, sous-directeur des maladies non transmissibles au ministère, l'objet de ce séminaire de formation consiste à préparer "dans les meilleures conditions possibles" le lancement de l'enquête nationale, qui "nous permettra de disposer de chiffres et de statistiques à même de mieux prendre en charge ce genre de pathologies", a-t-il indiqué. De son côté, le Pr Mohamed Tahar Nouri, chef de service ophtalmologie au CHU de Beni Messous, a fait remarquer que le lancement de cette enquête intervient conformément aux directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui avait lancé, en 1999, un programme de lutte contre les cécités évitables, appelé "vision 2020". Cette enquête vise, selon M. Nouri, à connaître la "prévalence exacte" des cécités évitables, "surtout lorsqu'on sait qu'hormis la maladie de cataracte, qui est prise en charge correctement grâce au formidable effort de formation, d'autres maladies comme la DMLA restent plus ou moins ignorées", a-t-il expliqué. C'est la raison pour laquelle le ministère a déclenché cette enquête, et lorsque ses résultats seront connus, un programme de prévention des cécités évitables, sera alors mis en oeuvre, a-t-il précisé. M. Nouri a tenu à souligner, à cet effet, que sur la base d'un programme de lutte contre les cécités, l'Algérie pourra bénéficier de l'aide de l'OMS dans le cadre de la "vision 2020", ainsi que d'organismes spécialisés comme l'organisme international de lutte contre la cécité, qui pourront contribuer à la formation des personnels de la santé publique. D'autre part, M. Nouri a fait savoir que l'Association algérienne de lutte contre la cécité (AALC), dont il est président, a mené des actions de lutte contre les maladies de cataracte et de trachome, plus précisément, dans le Sud du pays, notamment à Touggourt, Adrar et Timimoun. Un séminaire de formation a été organisé lundi à Alger par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au profit de 180 médecins ophtalmologistes, appelés à mener une enquête nationale de dépistage des pathologies oculaires cécitantes. Cette enquête, qui sera lancée à partir de vendredi prochain, et pour laquelle une enveloppe de 15 milliards de centimes a été dégagée, concerne 20.000 ménages dans 420 communes réparties sur les 48 wilayas du pays. Selon le Dr Mohamed Ouahdi, directeur de prévention au ministère de la Santé, l'objectif recherché à travers cette enquête est d'identifier la prévalence des maladies oculaires cécitantes, comme la cataracte, le glaucome et la dégénérescence maculaire (DMLA) liée à l'âge. Pour le Dr Youcef Tarfani, sous-directeur des maladies non transmissibles au ministère, l'objet de ce séminaire de formation consiste à préparer "dans les meilleures conditions possibles" le lancement de l'enquête nationale, qui "nous permettra de disposer de chiffres et de statistiques à même de mieux prendre en charge ce genre de pathologies", a-t-il indiqué. De son côté, le Pr Mohamed Tahar Nouri, chef de service ophtalmologie au CHU de Beni Messous, a fait remarquer que le lancement de cette enquête intervient conformément aux directives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui avait lancé, en 1999, un programme de lutte contre les cécités évitables, appelé "vision 2020". Cette enquête vise, selon M. Nouri, à connaître la "prévalence exacte" des cécités évitables, "surtout lorsqu'on sait qu'hormis la maladie de cataracte, qui est prise en charge correctement grâce au formidable effort de formation, d'autres maladies comme la DMLA restent plus ou moins ignorées", a-t-il expliqué. C'est la raison pour laquelle le ministère a déclenché cette enquête, et lorsque ses résultats seront connus, un programme de prévention des cécités évitables, sera alors mis en oeuvre, a-t-il précisé. M. Nouri a tenu à souligner, à cet effet, que sur la base d'un programme de lutte contre les cécités, l'Algérie pourra bénéficier de l'aide de l'OMS dans le cadre de la "vision 2020", ainsi que d'organismes spécialisés comme l'organisme international de lutte contre la cécité, qui pourront contribuer à la formation des personnels de la santé publique. D'autre part, M. Nouri a fait savoir que l'Association algérienne de lutte contre la cécité (AALC), dont il est président, a mené des actions de lutte contre les maladies de cataracte et de trachome, plus précisément, dans le Sud du pays, notamment à Touggourt, Adrar et Timimoun.