L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la baisse les prévisions sur la demande de brut, passant ainsi de 1,52% en janvier dernier à 1,43 % pour le mois en cours. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la baisse les prévisions sur la demande de brut, passant ainsi de 1,52% en janvier dernier à 1,43 % pour le mois en cours. Selon son rapport de février publié hier par l'organisation à Vienne, ces prévisions à la baisse sont justifiées par « un marché pétrolier marqué par le ralentissement de l'économie mondiale », note le rapport. L'OPEP estime que la hausse se limitera à 1,23 million de barils par jour (mbj) en moyenne, portant la demande à 86,99 mbj, contre 87,07 mbj envisagés dans sa précédente estimation en janvier. « Le ralentissement de l'économie mondiale, l'hiver tempéré dans le Pacifique et les perturbations liées au climat lors du Nouvel an en Chine ont abouti à une demande moins importante que prévu » en début d'année, souligne le rapport de l'Opep. L'organisation indique que « de façon générale les risques pour l'économie mondiale se sont considérablement accrus depuis le 4ème trimestre 2007, du fait de turbulences persistantes sur les marchés financiers et de signes croissants d'un ralentissement de l'économie américaine ». Les conclusions de ce rapport convergent avec les propos tenus mercredi dernier par le ministre de l'énergie et des mines et président de l'OPEP en exercice, Chakib Khelil qui a écarté, de son coté, toute augmentation de la production. Se basant sur les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), M. Khelil s'attend à une baisse de la demande au deuxième trimestre de cette année les situant ainsi actuellement à 1,3 million de barils/jour contre des prévisions précédentes de 1,8 Mbj. Il a cité un autre élément qui confirme cette baisse. Il s'agit de la probabilité de récession de l'économie américaine, premier consommateur mondial de pétrole, qui s'affirme de plus en plus passant, selon lui, de 40 à 49 %. Les autres facteurs de baisse de la demande résident dans la hausse des stocks de brut américains en raison des travaux de maintenance dans les raffineries américaines, a-t-il estimé. Aussi, l‘OPEP a revu à la baisse les prévisions sur la hausse de production des pays producteurs hors OPEP, passant ainsi de 1,08 mbj à 1,07 mbj. En outre, l'organisation a souligné dans le même rapport la « volatilité » des prix observés en début d'année sur le marché pétrolier qui est la conséquence directe d'un « contexte économique mondial affaibli et des préoccupations géopolitiques, des interruptions d'approvisionnement et un épisode de froid aux Etats-Unis », note le rapport. Rappelons que les prix du brut ont franchi, pour la première fois, la barre des 100 dollars au début du mois de janvier dernier. Néanmoins, cette hausse n'a pas d'effet important sur la demande, indique l'OPEP. A noter que les prix du pétrole ont enregistré hier un pic à 96,05 dollars en raison des inquiétudes sur l'offre, notamment après que le Venezuela eut menacé de suspendre ses exportations vers les EtaTs-Unis suite au bras de fer qui oppose Caracas à ExxonMobile. Ce géant pétrolier a obtenu, mercredi dernie, le gel de 300 millions de dollars d'actifs de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, PDVSA, par une cour fédérale américaine. Selon son rapport de février publié hier par l'organisation à Vienne, ces prévisions à la baisse sont justifiées par « un marché pétrolier marqué par le ralentissement de l'économie mondiale », note le rapport. L'OPEP estime que la hausse se limitera à 1,23 million de barils par jour (mbj) en moyenne, portant la demande à 86,99 mbj, contre 87,07 mbj envisagés dans sa précédente estimation en janvier. « Le ralentissement de l'économie mondiale, l'hiver tempéré dans le Pacifique et les perturbations liées au climat lors du Nouvel an en Chine ont abouti à une demande moins importante que prévu » en début d'année, souligne le rapport de l'Opep. L'organisation indique que « de façon générale les risques pour l'économie mondiale se sont considérablement accrus depuis le 4ème trimestre 2007, du fait de turbulences persistantes sur les marchés financiers et de signes croissants d'un ralentissement de l'économie américaine ». Les conclusions de ce rapport convergent avec les propos tenus mercredi dernier par le ministre de l'énergie et des mines et président de l'OPEP en exercice, Chakib Khelil qui a écarté, de son coté, toute augmentation de la production. Se basant sur les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), M. Khelil s'attend à une baisse de la demande au deuxième trimestre de cette année les situant ainsi actuellement à 1,3 million de barils/jour contre des prévisions précédentes de 1,8 Mbj. Il a cité un autre élément qui confirme cette baisse. Il s'agit de la probabilité de récession de l'économie américaine, premier consommateur mondial de pétrole, qui s'affirme de plus en plus passant, selon lui, de 40 à 49 %. Les autres facteurs de baisse de la demande résident dans la hausse des stocks de brut américains en raison des travaux de maintenance dans les raffineries américaines, a-t-il estimé. Aussi, l‘OPEP a revu à la baisse les prévisions sur la hausse de production des pays producteurs hors OPEP, passant ainsi de 1,08 mbj à 1,07 mbj. En outre, l'organisation a souligné dans le même rapport la « volatilité » des prix observés en début d'année sur le marché pétrolier qui est la conséquence directe d'un « contexte économique mondial affaibli et des préoccupations géopolitiques, des interruptions d'approvisionnement et un épisode de froid aux Etats-Unis », note le rapport. Rappelons que les prix du brut ont franchi, pour la première fois, la barre des 100 dollars au début du mois de janvier dernier. Néanmoins, cette hausse n'a pas d'effet important sur la demande, indique l'OPEP. A noter que les prix du pétrole ont enregistré hier un pic à 96,05 dollars en raison des inquiétudes sur l'offre, notamment après que le Venezuela eut menacé de suspendre ses exportations vers les EtaTs-Unis suite au bras de fer qui oppose Caracas à ExxonMobile. Ce géant pétrolier a obtenu, mercredi dernie, le gel de 300 millions de dollars d'actifs de la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, PDVSA, par une cour fédérale américaine.