Le cancer est l'une des principales causes de mortalité chez les plus jeunes, avec dans le monde, près de 160 000 enfants sont touchés par le cancer chaque année et environ 90 000 d'entre eux succomberont à leur maladie. Mais le nombre exact de nouveaux cas est difficile à évaluer, dans la mesure où il n'existe pas de système de recensement dans tous les pays. Le cancer est l'une des principales causes de mortalité chez les plus jeunes, avec dans le monde, près de 160 000 enfants sont touchés par le cancer chaque année et environ 90 000 d'entre eux succomberont à leur maladie. Mais le nombre exact de nouveaux cas est difficile à évaluer, dans la mesure où il n'existe pas de système de recensement dans tous les pays. Le cancer est une maladie certes grave, mais certains aboutissent à une guérison lorsqu'ils sont pris en charge à temps et surtout à condition que le diagnostic soit précoce. Le cancer touche toutes les tranches d'âge, même les tous petits bébés ne sont pas épargnés. Les cancers pédiatriques ne sont pas les mêmes que ceux que l'on trouve chez l'adulte. Les symptômes, les traitements et les taux de survie sont également différents. C'est hier que plusieurs pays du monde ont célébrée la journée internationale contre le cancer de l'enfant par la mobilisation de plusieurs associations qui n'ont pas hésité à redonner le sourire et apporter de la gaieté et de la joie dans les cœurs de ces enfants atteints de cancer. En revanche, cette journée demeure méconnue en Algérie : «Sincèrement, c'est la première fois que j'entend parler de cette journée», indique le Dr Gachi, pédiatre oncologue au sein du service d'oncologie médicale au Centre Pierre et Marie Curie Alger (CPMC). «Dans notre service, nous fêtons, comme chaque année, la journée mondiale de l'enfance en organisant différentes activités qui font plaisir aux enfants» ajoutet-elle, et là plusieurs associations activent pour donner de leurs mieux à ces enfants qui ont besoin de tendresse, d'affection et de chaleur familiale. Malheureusement, ces petits êtres atteints de cancer arrivent dans la majorité des cas dans les services qui prennent en charge la ptaologie à un stade avancé, ce qui ne facilite pas du tout la tâche du médecin oncologue comme le et ce, à cause du retard dans le diagnostic. Malgré les moyens qui existent (les scanners par exemples, cela n'a pas amélioré les choses», précise le Dr Gachi. Cependant, cette petite unité qui s'occupe du cancer de l'enfant et qui a été agréablement aménagée et bien équipée par l'association de Zine Eddine Zidane, souffre d'un manque terrible de l'espace réservé à l'hospitalisation vu qu'elle ne dispose que de huit lits et cinq lits ambulatoires (à titre externe), alors qu'elle reçoit trois cent nouveaux cas par an et les mamans de ces petits n'ont même pas d'espace pour se reposer. «Nous sommes dépassés par le nombre de patients qui arrivent dans notre unité, déplore t-elle. Il nous est même arrivé de mettre deus nourrissons sur le même lit ; malheureusement, nous n'arrivons plus à prendre les nouveaux malades qui font le tour des hôpitaux pour finir chez nous, parce que nous sommes les seuls à prendre en charge les malades atteints de toutes les tumeurs, dont les tumeurs cérébrales, osseuses, le rétinoblastome (cancer de l'œil)…», dit-elle, ajoutant que les autres services de pédiatrie, en premier lieu l'hopital Mustapha, Beni Messous, Parnet et Birtraria s'occupent des malades atteints de lymphome, leucémie et quelques tumeurs solides. Par contre, les services de pédiatrie de Blida et de Tizi Ouzou n'en prennent qu'un nombre très limité de ces pathologies. Pour l'hôpital d'Oran, il y a un centre qui prend en charge les malades, mais les enfants cancéreux de l'Est du pays viennent tous chez nous. La plupart des enfants cancéreux viennent de loin, ils sont souvent démunis. Le déplacement de ces derniers demeure un véritable problème pour la bonne prise en charge des enfants. Cependant, une bonne nouvelle pour ces patients, le ministère de la Solidarité rembourse certains billets d'avion au malade et à l'accompagnateur par le biais de la sécurité sociale, affirme avec sourire Dr Gachi Dans le monde entier, la chimiothérapie chez l'enfant donne environ soixante quinze pour cent à quatre-vingt pour cent de guérisons pour certaines tumeurs, chez nous, nous en avons un taux de cinquante pour cent à soixante pour cent, déplore-t-elle, qui, malgré ces résultats, regrette la perte de ces 25 %. «J'estime que 25% c'est beaucoup et c'est très frustrant de ne pas pouvoir apporter plus à ces enfants», note le Dr Gachi. Dans l'attente que les responsables se penchent sur la situation et l'état des enfants cancéreux, mais également de toutes les personnes atteints de cancer, les malades atteints de cette lourde pathologie doivent garder espoir d'un lendemain meilleur inchallah. Le cancer est une maladie certes grave, mais certains aboutissent à une guérison lorsqu'ils sont pris en charge à temps et surtout à condition que le diagnostic soit précoce. Le cancer touche toutes les tranches d'âge, même les tous petits bébés ne sont pas épargnés. Les cancers pédiatriques ne sont pas les mêmes que ceux que l'on trouve chez l'adulte. Les symptômes, les traitements et les taux de survie sont également différents. C'est hier que plusieurs pays du monde ont célébrée la journée internationale contre le cancer de l'enfant par la mobilisation de plusieurs associations qui n'ont pas hésité à redonner le sourire et apporter de la gaieté et de la joie dans les cœurs de ces enfants atteints de cancer. En revanche, cette journée demeure méconnue en Algérie : «Sincèrement, c'est la première fois que j'entend parler de cette journée», indique le Dr Gachi, pédiatre oncologue au sein du service d'oncologie médicale au Centre Pierre et Marie Curie Alger (CPMC). «Dans notre service, nous fêtons, comme chaque année, la journée mondiale de l'enfance en organisant différentes activités qui font plaisir aux enfants» ajoutet-elle, et là plusieurs associations activent pour donner de leurs mieux à ces enfants qui ont besoin de tendresse, d'affection et de chaleur familiale. Malheureusement, ces petits êtres atteints de cancer arrivent dans la majorité des cas dans les services qui prennent en charge la ptaologie à un stade avancé, ce qui ne facilite pas du tout la tâche du médecin oncologue comme le et ce, à cause du retard dans le diagnostic. Malgré les moyens qui existent (les scanners par exemples, cela n'a pas amélioré les choses», précise le Dr Gachi. Cependant, cette petite unité qui s'occupe du cancer de l'enfant et qui a été agréablement aménagée et bien équipée par l'association de Zine Eddine Zidane, souffre d'un manque terrible de l'espace réservé à l'hospitalisation vu qu'elle ne dispose que de huit lits et cinq lits ambulatoires (à titre externe), alors qu'elle reçoit trois cent nouveaux cas par an et les mamans de ces petits n'ont même pas d'espace pour se reposer. «Nous sommes dépassés par le nombre de patients qui arrivent dans notre unité, déplore t-elle. Il nous est même arrivé de mettre deus nourrissons sur le même lit ; malheureusement, nous n'arrivons plus à prendre les nouveaux malades qui font le tour des hôpitaux pour finir chez nous, parce que nous sommes les seuls à prendre en charge les malades atteints de toutes les tumeurs, dont les tumeurs cérébrales, osseuses, le rétinoblastome (cancer de l'œil)…», dit-elle, ajoutant que les autres services de pédiatrie, en premier lieu l'hopital Mustapha, Beni Messous, Parnet et Birtraria s'occupent des malades atteints de lymphome, leucémie et quelques tumeurs solides. Par contre, les services de pédiatrie de Blida et de Tizi Ouzou n'en prennent qu'un nombre très limité de ces pathologies. Pour l'hôpital d'Oran, il y a un centre qui prend en charge les malades, mais les enfants cancéreux de l'Est du pays viennent tous chez nous. La plupart des enfants cancéreux viennent de loin, ils sont souvent démunis. Le déplacement de ces derniers demeure un véritable problème pour la bonne prise en charge des enfants. Cependant, une bonne nouvelle pour ces patients, le ministère de la Solidarité rembourse certains billets d'avion au malade et à l'accompagnateur par le biais de la sécurité sociale, affirme avec sourire Dr Gachi Dans le monde entier, la chimiothérapie chez l'enfant donne environ soixante quinze pour cent à quatre-vingt pour cent de guérisons pour certaines tumeurs, chez nous, nous en avons un taux de cinquante pour cent à soixante pour cent, déplore-t-elle, qui, malgré ces résultats, regrette la perte de ces 25 %. «J'estime que 25% c'est beaucoup et c'est très frustrant de ne pas pouvoir apporter plus à ces enfants», note le Dr Gachi. Dans l'attente que les responsables se penchent sur la situation et l'état des enfants cancéreux, mais également de toutes les personnes atteints de cancer, les malades atteints de cette lourde pathologie doivent garder espoir d'un lendemain meilleur inchallah.