84 millions de personnes seront atteintes de cancer à l'horizon 2015 si aucune mesure n'est prise, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à la veille de la Journée mondiale du cancer mercredi. "Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde et il aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n'est prise", indique l'OMS dans son site Internet. 84 millions de personnes seront atteintes de cancer à l'horizon 2015 si aucune mesure n'est prise, estime l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à la veille de la Journée mondiale du cancer mercredi. "Le cancer constitue la première cause de mortalité dans le monde et il aura fait 84 millions de morts entre 2005 et 2015 si aucune mesure n'est prise", indique l'OMS dans son site Internet. Selon l'organisation onusienne, plus de 12 millions de nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en 2008, dont près de 70% dans les pays en développement, où la maladie progresse plus rapidement que partout ailleurs. L'OMS déplore, dans une étude de 2002, que seulement 5% des ressources mondiales affectées au cancer sont utilisées dans les pays en développement, ajoutant que le nombre des cancérologues y est particulièrement bas et le coût élevé des médicaments et du diagnostic rendent les thérapies souvent inaccessibles. On estime que "80% des enfants qui seront atteints d'un cancer vivent dans les pays en développement, et plus de 60% d'entre eux n'ont accès à aucun traitement efficace". La Journée mondiale du cancer, qui a pour slogan cette année "Encourageons nos enfants à manger sainement et être physiquement actifs", vise à sensibiliser parents et enfants aux dangers du surpoids et de l'obésité, "deux facteurs de risques pouvant mener au cancer à l'âge adulte", estime l'OMS. En Algérie, l'insuffisance du personnel paramédical spécialisé dans les services d'oncologie (cancer) pour la prise en charge des malades cancéreux, notamment en chimiothérapie, a été souvent déplorée. Néanmoins, il a été relevé que le taux de survie des cancéreux en Algérie demeure identique à celui des pays occidentaux. Les personnes atteintes de cancer en Algérie bénéficient du même traitement dispensé dans les pays occidentaux, à savoir la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, selon le professeur Kamel Bouzid, chef de service de l'Etablissement hospitalier spécialisé dans la lutte contre le cancer Pierre-et-Marie-Curie Le Pr Bouzid a fait savoir que son service reçoit chaque année près de 3.500 malades et que les résultats obtenus dans le traitement des malades sont les mêmes que ceux des centres anti-cancéreux américains et français. Faisant remarquer que le diagnostic et dépistage précoces permettent un traitement qui n'est pas cher, ainsi qu'une guérison à 100% des cas, le spécialiste a cité, à titre d'exemple, le cancer du sein qui peut être dépisté par mammographie et permet au malade d'atteindre une espérance de vie estimée à 75 ans en Algérie, une espérance proche des pays européens et du Japon, tient-il à souligner. S'agissant des types de cancer, le Pr Bouzid a indiqué que le taux de prévalence du cancer du sein est le plus élevé avec 7.000 cas enregistrés chaque année, suivi par le cancer du col de l'utérus qui reste relativement stable ou a même régressé, ainsi que le cancer de la vésicule biliaire qui affecte les femmes âgées entre 60 et 65 ans, notamment celles sujettes aux calculs. Concernant les cancers prévalant chez l'homme, il a cité en premier lieu le cancer du poumon, suivi par le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le cancer de la prostate qui est en progression, assurant que le cancer de la prostate peut être traité en cas de diagnostic précoce. S'agissant des cancers prévalant chez l'enfant, le Pr Bouzid a cité la leucémie, le lymphome (cancer des ganglions), ainsi que les tumeurs cérébrales, faisant remarquer que les résultats obtenus ne sont pas ceux des pays européens, mais demeurent excellents du moment que 9 enfants atteints sur 10 guérissent. Déplorant l'inégalité des chances de guérison des cancéreux des différentes régions du pays, le Pr Bouzid a estimé urgente la répartition des moyens et équipements, soient-ils humains ou fileucémie, le lymphome (cancer des ganglions), ainsi que les tumeurs cérébrales, faisant remarquer que les résultats obtenus ne sont pas ceux des pays européens, mais demeurent excellents du moment que 9 enfants atteints sur 10 guérissent. Déplorant l'inégalité des chances de guérison des cancéreux des différentes régions du pays, le Pr Bouzid a estimé urgente la répartition des moyens et équipements, soient-ils humains ou financiers, notamment pour l'achat des médicaments. S. H. Selon l'organisation onusienne, plus de 12 millions de nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en 2008, dont près de 70% dans les pays en développement, où la maladie progresse plus rapidement que partout ailleurs. L'OMS déplore, dans une étude de 2002, que seulement 5% des ressources mondiales affectées au cancer sont utilisées dans les pays en développement, ajoutant que le nombre des cancérologues y est particulièrement bas et le coût élevé des médicaments et du diagnostic rendent les thérapies souvent inaccessibles. On estime que "80% des enfants qui seront atteints d'un cancer vivent dans les pays en développement, et plus de 60% d'entre eux n'ont accès à aucun traitement efficace". La Journée mondiale du cancer, qui a pour slogan cette année "Encourageons nos enfants à manger sainement et être physiquement actifs", vise à sensibiliser parents et enfants aux dangers du surpoids et de l'obésité, "deux facteurs de risques pouvant mener au cancer à l'âge adulte", estime l'OMS. En Algérie, l'insuffisance du personnel paramédical spécialisé dans les services d'oncologie (cancer) pour la prise en charge des malades cancéreux, notamment en chimiothérapie, a été souvent déplorée. Néanmoins, il a été relevé que le taux de survie des cancéreux en Algérie demeure identique à celui des pays occidentaux. Les personnes atteintes de cancer en Algérie bénéficient du même traitement dispensé dans les pays occidentaux, à savoir la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, selon le professeur Kamel Bouzid, chef de service de l'Etablissement hospitalier spécialisé dans la lutte contre le cancer Pierre-et-Marie-Curie Le Pr Bouzid a fait savoir que son service reçoit chaque année près de 3.500 malades et que les résultats obtenus dans le traitement des malades sont les mêmes que ceux des centres anti-cancéreux américains et français. Faisant remarquer que le diagnostic et dépistage précoces permettent un traitement qui n'est pas cher, ainsi qu'une guérison à 100% des cas, le spécialiste a cité, à titre d'exemple, le cancer du sein qui peut être dépisté par mammographie et permet au malade d'atteindre une espérance de vie estimée à 75 ans en Algérie, une espérance proche des pays européens et du Japon, tient-il à souligner. S'agissant des types de cancer, le Pr Bouzid a indiqué que le taux de prévalence du cancer du sein est le plus élevé avec 7.000 cas enregistrés chaque année, suivi par le cancer du col de l'utérus qui reste relativement stable ou a même régressé, ainsi que le cancer de la vésicule biliaire qui affecte les femmes âgées entre 60 et 65 ans, notamment celles sujettes aux calculs. Concernant les cancers prévalant chez l'homme, il a cité en premier lieu le cancer du poumon, suivi par le cancer colorectal, le cancer de la vessie et le cancer de la prostate qui est en progression, assurant que le cancer de la prostate peut être traité en cas de diagnostic précoce. S'agissant des cancers prévalant chez l'enfant, le Pr Bouzid a cité la leucémie, le lymphome (cancer des ganglions), ainsi que les tumeurs cérébrales, faisant remarquer que les résultats obtenus ne sont pas ceux des pays européens, mais demeurent excellents du moment que 9 enfants atteints sur 10 guérissent. Déplorant l'inégalité des chances de guérison des cancéreux des différentes régions du pays, le Pr Bouzid a estimé urgente la répartition des moyens et équipements, soient-ils humains ou fileucémie, le lymphome (cancer des ganglions), ainsi que les tumeurs cérébrales, faisant remarquer que les résultats obtenus ne sont pas ceux des pays européens, mais demeurent excellents du moment que 9 enfants atteints sur 10 guérissent. Déplorant l'inégalité des chances de guérison des cancéreux des différentes régions du pays, le Pr Bouzid a estimé urgente la répartition des moyens et équipements, soient-ils humains ou financiers, notamment pour l'achat des médicaments. S. H.