Dès aujourd'hui, les paramédicaux vont donner le ton. A l'initiative de leur syndicat, le SAP, ils ont prévu un mouvement de débrayage de trois jours. Dès aujourd'hui, les paramédicaux vont donner le ton. A l'initiative de leur syndicat, le SAP, ils ont prévu un mouvement de débrayage de trois jours. Le front social est toujours en ébullition. Pour preuve, les syndicats autonomes ne montrent aucun signe de fléchissement, loin s‘en faut. Ainsi, à peine le rideau est tombé sur la grève de trois jours de l‘Intersyndicale, qui a perturbé les 10 ,11 et 12 février derniers de nombreux secteurs de la Fonction publique, notamment celui de l‘éducation, que de nouvelles grèves sont annoncées ça et là. Dès aujourd‘hui, en effet, les paramédicaux vont donner le ton. A l‘initiative de leur syndicat, le SAP, ils ont prévu un mouvement de débrayage de trois jours. Leurs revendications sont pratiquement similaires à celles des autres syndicats autonomes de la Fonction publique. Le SAP dénonce, ainsi, la nouvelle grille des salaires et jette la responsabilité de l‘échec des négociations sur le statut particulier sur le ministère de la Santé et réclame «la réforme et l‘actualisation du régime indemnitaire». Dans un récent communiqué de son conseil national, le SAP s‘en prend à ce qu‘il appelle les «lobbies» et «leurs manœuvres malsaines». Le ministre de la Santé, qui a déjà fort à faire avec les autres syndicats du secteur, est tenu de désamorcer ce nouveau foyer de tension, lui qui a déclaré, il y a quelques jours, que l‘Algérie souffre d‘un manque de 6.000 paramédicaux. C‘est dire l‘importance de cette catégorie dans le système national de santé. Cette grève précède de quelques jours celle de la Coordination des syndicats autonomes prévue, elle, les 24, 25 et 26 février prochain. Cette structure syndicale, qui regroupe 12 syndicats de différents horizons allant de la santé, justement, à l‘éducation, l‘administration publique et l‘enseignement supérieur, s‘est déjà distinguée le 15 janvier dernier lorsqu‘elle a paralysé de larges pans de la Fonction publique durant cette journée. En appelant à une grève de trois jours cette fois-ci, la Coordination des syndicats autonomes exprime tout son ras-le-bol face au mutisme et à l‘indifférence des pouvoirs publics à ces incessants appels du pied pour l‘ouverture d‘un dialogue sérieux et transparent. La Coordination, au même titre que l‘Intersyndicale, laquelle regroupe sept syndicats, revendique, outre un statut de partenaire social de plein droit à l‘instar de l‘UGTA, une réévaluation salariale qui viendrait « réparer » le tort causé par la nouvelle grille des salaires, rejetée par l‘écrasante majorité des fonctionnaires et les travailleurs de la Fonction publique. Le gouvernement reste de marbre et, malgré les déclarations de certains de ses représentants, ne daigne même pas répondre aux sollicitations des syndicats pour l‘ouverture d‘un dialogue. A titre d‘exemple, mardi dernier, les cadres syndicaux, affiliés à l‘Intersyndicale, ont bien tenté de se rassembler devant le siège de la chefferie du gouvernement dans le but d‘infléchir la position de l‘Exécutif et de l‘amener à la table des négociations, mais en vain. Cette grogne et ce malaise sont en train de faire tache d‘huile, puisque dans d‘autres secteurs aussi le spectre de la grève est de plus en plus pesant. Il en est ainsi du secteur du tourisme et de l‘hôtellerie où les travailleurs risquent d‘aller vers des actions extrêmes dans les prochains jours, tant la pression de la base est assez forte. La Fédération du tourisme, affiliée à l‘UGTA, tiendra en effet, dès demain, une importante réunion pour débattre de la situation que traverse les travailleurs de plusieurs hôtels publics, menacés de privatisation. Les travailleurs de l‘hôtel Essalem de Skikda, déjà privatisé, sont en grève ouverte depuis des jours. Une grève avec laquelle se sont solidarisés les travailleurs d‘autres structures hôtelières appartenant à l‘EGT Est. Et il n‘est pas exclu que la Fédération du tourisme prenne la décision d‘appeler à un mouvement de grève qui touchera l‘ensemble des hôtels publics. Les boulangers ne sont pas en reste et d‘ailleurs, depuis des mois, ils ne cessent d‘alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d‘augmenter leur marge bénéficiaire eu égard à la flambée des prix des matières premières et notamment celui de la farine. Une assemblée générale des boulanges s‘est tenue, justement, dans l‘après-midi d‘hier pour discuter de la démarche à suivre pour faire aboutir leurs revendications. Le front social est toujours en ébullition. Pour preuve, les syndicats autonomes ne montrent aucun signe de fléchissement, loin s‘en faut. Ainsi, à peine le rideau est tombé sur la grève de trois jours de l‘Intersyndicale, qui a perturbé les 10 ,11 et 12 février derniers de nombreux secteurs de la Fonction publique, notamment celui de l‘éducation, que de nouvelles grèves sont annoncées ça et là. Dès aujourd‘hui, en effet, les paramédicaux vont donner le ton. A l‘initiative de leur syndicat, le SAP, ils ont prévu un mouvement de débrayage de trois jours. Leurs revendications sont pratiquement similaires à celles des autres syndicats autonomes de la Fonction publique. Le SAP dénonce, ainsi, la nouvelle grille des salaires et jette la responsabilité de l‘échec des négociations sur le statut particulier sur le ministère de la Santé et réclame «la réforme et l‘actualisation du régime indemnitaire». Dans un récent communiqué de son conseil national, le SAP s‘en prend à ce qu‘il appelle les «lobbies» et «leurs manœuvres malsaines». Le ministre de la Santé, qui a déjà fort à faire avec les autres syndicats du secteur, est tenu de désamorcer ce nouveau foyer de tension, lui qui a déclaré, il y a quelques jours, que l‘Algérie souffre d‘un manque de 6.000 paramédicaux. C‘est dire l‘importance de cette catégorie dans le système national de santé. Cette grève précède de quelques jours celle de la Coordination des syndicats autonomes prévue, elle, les 24, 25 et 26 février prochain. Cette structure syndicale, qui regroupe 12 syndicats de différents horizons allant de la santé, justement, à l‘éducation, l‘administration publique et l‘enseignement supérieur, s‘est déjà distinguée le 15 janvier dernier lorsqu‘elle a paralysé de larges pans de la Fonction publique durant cette journée. En appelant à une grève de trois jours cette fois-ci, la Coordination des syndicats autonomes exprime tout son ras-le-bol face au mutisme et à l‘indifférence des pouvoirs publics à ces incessants appels du pied pour l‘ouverture d‘un dialogue sérieux et transparent. La Coordination, au même titre que l‘Intersyndicale, laquelle regroupe sept syndicats, revendique, outre un statut de partenaire social de plein droit à l‘instar de l‘UGTA, une réévaluation salariale qui viendrait « réparer » le tort causé par la nouvelle grille des salaires, rejetée par l‘écrasante majorité des fonctionnaires et les travailleurs de la Fonction publique. Le gouvernement reste de marbre et, malgré les déclarations de certains de ses représentants, ne daigne même pas répondre aux sollicitations des syndicats pour l‘ouverture d‘un dialogue. A titre d‘exemple, mardi dernier, les cadres syndicaux, affiliés à l‘Intersyndicale, ont bien tenté de se rassembler devant le siège de la chefferie du gouvernement dans le but d‘infléchir la position de l‘Exécutif et de l‘amener à la table des négociations, mais en vain. Cette grogne et ce malaise sont en train de faire tache d‘huile, puisque dans d‘autres secteurs aussi le spectre de la grève est de plus en plus pesant. Il en est ainsi du secteur du tourisme et de l‘hôtellerie où les travailleurs risquent d‘aller vers des actions extrêmes dans les prochains jours, tant la pression de la base est assez forte. La Fédération du tourisme, affiliée à l‘UGTA, tiendra en effet, dès demain, une importante réunion pour débattre de la situation que traverse les travailleurs de plusieurs hôtels publics, menacés de privatisation. Les travailleurs de l‘hôtel Essalem de Skikda, déjà privatisé, sont en grève ouverte depuis des jours. Une grève avec laquelle se sont solidarisés les travailleurs d‘autres structures hôtelières appartenant à l‘EGT Est. Et il n‘est pas exclu que la Fédération du tourisme prenne la décision d‘appeler à un mouvement de grève qui touchera l‘ensemble des hôtels publics. Les boulangers ne sont pas en reste et d‘ailleurs, depuis des mois, ils ne cessent d‘alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d‘augmenter leur marge bénéficiaire eu égard à la flambée des prix des matières premières et notamment celui de la farine. Une assemblée générale des boulanges s‘est tenue, justement, dans l‘après-midi d‘hier pour discuter de la démarche à suivre pour faire aboutir leurs revendications.