Près de deux cents étudiants de l'Institut de technologie, notamment, ceux de la 5e année, ont bloqué la veille du week-end l'entrée du rectorat de l'université Hassiba-Ben-Bouali. Le mouvement de protestation nous ont indiqué les concernés, a été initié afin de dénoncer les retards accusés en matière de cours et TP à cause d'un conflit qui oppose les professeurs à l'administration et qui s'est répercuté sur leurs cursus. Un conflit, somme toute banal mais qui traîne en longueur depuis début janvier lorsqu'une minorité de professeurs a refusé, pour des raisons obscures, le transfert de l'institut au nouveau pôle universitaire de Ouled Fares à une vingtaine de km au nord de Chlef alors qu la majorité des autres départements y est déjà installée après avoir quitté les anciens locaux situés au centre-ville. Après ce refus, la relation entre les deux parties, soit l'administration d'un côté et les encadreurs de l'autre s'est détériorée. Ces derniers n'ont pas assuré leur mission pédagogique durant le mois de janvier et sont donc logiquement sanctionnés par un blocage de salaires. Bref, un imbroglio dont les seules victimes sont les étudiants et qui ont fini par exprimer leurs ras-le-bol en ayant recours à la manifestation. Alors que nous étions sur les lieux, le recteur a commencé par recevoir une délégation pour l'éclairer sur les tenants et aboutissants de l'affaire pour ensuite en discuter avec l'ensemble des étudiants, lesquels ont paru convaincus par les arguments exposés par le premier responsable de l'université. Le transfert de l'institut de technologie aura-t-il lieu et dans quelles conditions ? Nous le saurons en ce début de semaine après la réaction des profs contestataires. Toujours est-il que les choses semblent aller dans le bon sens mais il faut tout de même signaler que ce mouvement estudiantin, par manque d'encadrement, a causé beaucoup de tort à l'activité de l'université sur le plan des rencontres scientifiques programmées. Parmi elles, l'exposition sur les savants de l'apogée de la civilisation arabo-musulmane dont nous avons fait état dans les colonnes d'une précédente édition et à laquelle n'ont pu accéder ni les étudiants ni les lycéens qui étaient conviés. Autre perturbation enregistrée ce jour là et à inscrire à l'actif des étudiants ayant opéré ce coup de force : l'annulation d'une conférence que devait animer le célèbre sismologue, Loth Bonatero, portant sur le thème du réchauffement climatique en compagnie d'éminentes personnalités dans le domaine. Une journée d'études et d'information organisée par le club scientifique d'astronomie de l'université dont les membres n'ont pas hésité à dénoncer le comportement de leurs camarades grévistes qui a consisté à interdire l'accès à la salle de conférences à Loth Bonatero et à tous les participants en utilisant la force. "C'est regrettable de constater de telles dérives au sein de l'enceinte universitaire" nous a fait remarquer l'un des animateurs du club. Près de deux cents étudiants de l'Institut de technologie, notamment, ceux de la 5e année, ont bloqué la veille du week-end l'entrée du rectorat de l'université Hassiba-Ben-Bouali. Le mouvement de protestation nous ont indiqué les concernés, a été initié afin de dénoncer les retards accusés en matière de cours et TP à cause d'un conflit qui oppose les professeurs à l'administration et qui s'est répercuté sur leurs cursus. Un conflit, somme toute banal mais qui traîne en longueur depuis début janvier lorsqu'une minorité de professeurs a refusé, pour des raisons obscures, le transfert de l'institut au nouveau pôle universitaire de Ouled Fares à une vingtaine de km au nord de Chlef alors qu la majorité des autres départements y est déjà installée après avoir quitté les anciens locaux situés au centre-ville. Après ce refus, la relation entre les deux parties, soit l'administration d'un côté et les encadreurs de l'autre s'est détériorée. Ces derniers n'ont pas assuré leur mission pédagogique durant le mois de janvier et sont donc logiquement sanctionnés par un blocage de salaires. Bref, un imbroglio dont les seules victimes sont les étudiants et qui ont fini par exprimer leurs ras-le-bol en ayant recours à la manifestation. Alors que nous étions sur les lieux, le recteur a commencé par recevoir une délégation pour l'éclairer sur les tenants et aboutissants de l'affaire pour ensuite en discuter avec l'ensemble des étudiants, lesquels ont paru convaincus par les arguments exposés par le premier responsable de l'université. Le transfert de l'institut de technologie aura-t-il lieu et dans quelles conditions ? Nous le saurons en ce début de semaine après la réaction des profs contestataires. Toujours est-il que les choses semblent aller dans le bon sens mais il faut tout de même signaler que ce mouvement estudiantin, par manque d'encadrement, a causé beaucoup de tort à l'activité de l'université sur le plan des rencontres scientifiques programmées. Parmi elles, l'exposition sur les savants de l'apogée de la civilisation arabo-musulmane dont nous avons fait état dans les colonnes d'une précédente édition et à laquelle n'ont pu accéder ni les étudiants ni les lycéens qui étaient conviés. Autre perturbation enregistrée ce jour là et à inscrire à l'actif des étudiants ayant opéré ce coup de force : l'annulation d'une conférence que devait animer le célèbre sismologue, Loth Bonatero, portant sur le thème du réchauffement climatique en compagnie d'éminentes personnalités dans le domaine. Une journée d'études et d'information organisée par le club scientifique d'astronomie de l'université dont les membres n'ont pas hésité à dénoncer le comportement de leurs camarades grévistes qui a consisté à interdire l'accès à la salle de conférences à Loth Bonatero et à tous les participants en utilisant la force. "C'est regrettable de constater de telles dérives au sein de l'enceinte universitaire" nous a fait remarquer l'un des animateurs du club.