L'île indonésienne de Sumatra a été touchée hier par un séisme de magnitude 7,2 qui a suscité une alerte au tsunami, levée peu après, a annoncé l'Agence de météorologie et de géophysique de Jakarta. L'Agence a levé cette alerte au tsunami moins d'une heure après l'avoir émise, dans un communiqué envoyé aux médias. La secousse tellurique s'est produite à 15H36 (08H36 GMT) et a frappé la région du sud-ouest de Sumatra, selon cette même source. L'épicentre du séisme a été localisé à 162 kilomètres au sud-sud-ouest de la grande ville de Padang et à 294 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de la ville de Bengkulu, selon l'Institut de géophysique américain (USGS), qui a lui révisé sa magnitude à 7,3. Le séisme a généré des mouvements de panique à Bengkulu. "Tout le monde s'est précipité à l'extérieur des bâtiments", a affirmé une responsable gouvernementale. "Mais, Dieu soit loué, il semble qu'il n'y ait pas de dommages apparents pour l'instant", a-t-elle ajouté. La région de Bengkulu avait été endeuillée en septembre 2007 par un tremblement de terre de magnitude 8,4 qui avait fait 23 morts. Un séisme de magnitude 7,5 avait fait mercredi dernier au moins trois morts et 25 blessés graves plus au nord, dans une île faisant face à cette même côte de Sumatra. La côte ouest de Sumatra est une région particulièrement exposée au risque sismique: elle a connu le 26 décembre 2004 et le 28 mars 2005 les deux séismes les plus puissants de ces quarante dernières années dans le monde. Pour les scientifiques internationaux, la côte ouest de Sumatra reste sous la menace croissante d'un séisme ou d'un tsunami dévastateur. La cause des séismes à répétition dans cette région est la friction sous-marine des plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne, qui se rapprochent à la vitesse de cinq à six centimètres par an. Depuis la catastrophe du 26 décembre 2004, la communauté internationale a investi environ 60 millions de dollars pour construire un système d'alerte anti-tsunami dans l'océan Indien. La majorité de la somme est allée à l'Indonésie, mais le dispositif complet est loin d'être en état de fonctionner. L'île indonésienne de Sumatra a été touchée hier par un séisme de magnitude 7,2 qui a suscité une alerte au tsunami, levée peu après, a annoncé l'Agence de météorologie et de géophysique de Jakarta. L'Agence a levé cette alerte au tsunami moins d'une heure après l'avoir émise, dans un communiqué envoyé aux médias. La secousse tellurique s'est produite à 15H36 (08H36 GMT) et a frappé la région du sud-ouest de Sumatra, selon cette même source. L'épicentre du séisme a été localisé à 162 kilomètres au sud-sud-ouest de la grande ville de Padang et à 294 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de la ville de Bengkulu, selon l'Institut de géophysique américain (USGS), qui a lui révisé sa magnitude à 7,3. Le séisme a généré des mouvements de panique à Bengkulu. "Tout le monde s'est précipité à l'extérieur des bâtiments", a affirmé une responsable gouvernementale. "Mais, Dieu soit loué, il semble qu'il n'y ait pas de dommages apparents pour l'instant", a-t-elle ajouté. La région de Bengkulu avait été endeuillée en septembre 2007 par un tremblement de terre de magnitude 8,4 qui avait fait 23 morts. Un séisme de magnitude 7,5 avait fait mercredi dernier au moins trois morts et 25 blessés graves plus au nord, dans une île faisant face à cette même côte de Sumatra. La côte ouest de Sumatra est une région particulièrement exposée au risque sismique: elle a connu le 26 décembre 2004 et le 28 mars 2005 les deux séismes les plus puissants de ces quarante dernières années dans le monde. Pour les scientifiques internationaux, la côte ouest de Sumatra reste sous la menace croissante d'un séisme ou d'un tsunami dévastateur. La cause des séismes à répétition dans cette région est la friction sous-marine des plaques tectoniques indo-australienne et eurasienne, qui se rapprochent à la vitesse de cinq à six centimètres par an. Depuis la catastrophe du 26 décembre 2004, la communauté internationale a investi environ 60 millions de dollars pour construire un système d'alerte anti-tsunami dans l'océan Indien. La majorité de la somme est allée à l'Indonésie, mais le dispositif complet est loin d'être en état de fonctionner.