Au total, et depuis le début des raids, mercredi passé, 65 Palestiniens ont trouvé la mort, dont de nombreuses femmes ainsi que des enfants. La polémique s'amplifie sur les intentions inavouées d'Israël d'aller vers une réoccupation de la bande de Ghaza considérée, depuis la prise de pouvoir par le mouvement Hamas, en juin passé, comme une « entité hostile ». Au total, et depuis le début des raids, mercredi passé, 65 Palestiniens ont trouvé la mort, dont de nombreuses femmes ainsi que des enfants. La polémique s'amplifie sur les intentions inavouées d'Israël d'aller vers une réoccupation de la bande de Ghaza considérée, depuis la prise de pouvoir par le mouvement Hamas, en juin passé, comme une « entité hostile ». Alors que les évènements d'une rare gravité survenus depuis jeudi passé dans la bande de Ghaza démontrent on ne peut mieux les intentions israéliennes de lancer une offensive de grande envergure en vue d'une réoccupation du territoire, le gouvernement de Tel Aviv persiste à expliquer qu'il ne s'agit que d'une réponse à la poursuite des tirs de roquettes effectués par des extrémistes, le plus souvent de tendance islamiste. Pour la seule journée d'hier, on dénombrait pas moins de 33 Palestiniens tombés à la suite d'attaques aériennes. Parmi les victimes, on dénombre 6 femmes et 4 enfants. Ces actes barbares de l'armée d'occupation ont par ailleurs poussé le secrétaire général de l'ONU à exprimer toute son inquiétude et à appeler «les deux parties à la retenue avant qu'il ne soit trop tard». De l'avis de nombre d'observateurs mais aussi de journalistes présents sur les lieux, la situation s'est tellement envenimée qu'il serait désormais ridicule de continuer de parler de «poursuite d'un quelconque processus politique.» C'est exactement ce qu'affirmait Yasser Abd Rabbo, membre du Comité exécutif de l'OLP, dans l'après-midi d'hier. « L'escalade de la violence, assurait-il, montre clairement qu'Israël a décidé de laisser tomber le processus politique. » Pour sa part, et prenant la parole à Ramallah en marge des travaux préparatoires d'une réunion du Conseil national palestinien, Mahmoud Abbas a parlé lui de situation «pire que l'holocauste». Il a ajouté : «Nous disons au monde, regardez ce qui se passe dans la bande de Ghaza et jugez par vous-mêmes qui a recours au terrorisme international. » Ces propos étaient justifiés par les déclarations du vice-ministre israélien de la Défense qui prévenait que « tant qu'ils persisteront dans les tirs de roquettes, les Palestiniens risquent une catastrophe pire encore que toutes celles qu'ils ont connues jusque-là.» Propos d'une rare violence et qui démontrent clairement que la vaste offensive, annoncée depuis le mois d'août passé, est déjà lancée et qu'Israël, ainsi que l'expliquait Ismaïl Haniyeh, haut cadre du mouvement Hamas, dans la journée d'avant-hier, est bel et bien en «guerre ouverte contre la population de la bande de Ghaza.» En début d'après-midi de la journée d'hier, on apprenait aussi que de violents combats se poursuivaient entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens essentiellement dans la région de Jabaliyah. Cette quasi-situation de guerre est dramatiquement aggravée par la poursuite du blocus du territoire, puisque de source médicale palestinienne, on apprenait que les hôpitaux souffraient de plus en plus du manque de carburants mais aussi des coupures fréquentes d'électricité. Et quand on sait que malgré les appels au calme et à la retenue lancés par le président de l'Autorité palestinienne, les brigades d'Al Qods et celles dites Al Qassam ont publié des communiqués dans lesquels elles affirment qu'elles vont intensifier les actions contre l'Etat sioniste, l'on ne prend que davantage encore conscience du point de non-retour désormais atteint. Alors que les évènements d'une rare gravité survenus depuis jeudi passé dans la bande de Ghaza démontrent on ne peut mieux les intentions israéliennes de lancer une offensive de grande envergure en vue d'une réoccupation du territoire, le gouvernement de Tel Aviv persiste à expliquer qu'il ne s'agit que d'une réponse à la poursuite des tirs de roquettes effectués par des extrémistes, le plus souvent de tendance islamiste. Pour la seule journée d'hier, on dénombrait pas moins de 33 Palestiniens tombés à la suite d'attaques aériennes. Parmi les victimes, on dénombre 6 femmes et 4 enfants. Ces actes barbares de l'armée d'occupation ont par ailleurs poussé le secrétaire général de l'ONU à exprimer toute son inquiétude et à appeler «les deux parties à la retenue avant qu'il ne soit trop tard». De l'avis de nombre d'observateurs mais aussi de journalistes présents sur les lieux, la situation s'est tellement envenimée qu'il serait désormais ridicule de continuer de parler de «poursuite d'un quelconque processus politique.» C'est exactement ce qu'affirmait Yasser Abd Rabbo, membre du Comité exécutif de l'OLP, dans l'après-midi d'hier. « L'escalade de la violence, assurait-il, montre clairement qu'Israël a décidé de laisser tomber le processus politique. » Pour sa part, et prenant la parole à Ramallah en marge des travaux préparatoires d'une réunion du Conseil national palestinien, Mahmoud Abbas a parlé lui de situation «pire que l'holocauste». Il a ajouté : «Nous disons au monde, regardez ce qui se passe dans la bande de Ghaza et jugez par vous-mêmes qui a recours au terrorisme international. » Ces propos étaient justifiés par les déclarations du vice-ministre israélien de la Défense qui prévenait que « tant qu'ils persisteront dans les tirs de roquettes, les Palestiniens risquent une catastrophe pire encore que toutes celles qu'ils ont connues jusque-là.» Propos d'une rare violence et qui démontrent clairement que la vaste offensive, annoncée depuis le mois d'août passé, est déjà lancée et qu'Israël, ainsi que l'expliquait Ismaïl Haniyeh, haut cadre du mouvement Hamas, dans la journée d'avant-hier, est bel et bien en «guerre ouverte contre la population de la bande de Ghaza.» En début d'après-midi de la journée d'hier, on apprenait aussi que de violents combats se poursuivaient entre l'armée israélienne et des activistes palestiniens essentiellement dans la région de Jabaliyah. Cette quasi-situation de guerre est dramatiquement aggravée par la poursuite du blocus du territoire, puisque de source médicale palestinienne, on apprenait que les hôpitaux souffraient de plus en plus du manque de carburants mais aussi des coupures fréquentes d'électricité. Et quand on sait que malgré les appels au calme et à la retenue lancés par le président de l'Autorité palestinienne, les brigades d'Al Qods et celles dites Al Qassam ont publié des communiqués dans lesquels elles affirment qu'elles vont intensifier les actions contre l'Etat sioniste, l'on ne prend que davantage encore conscience du point de non-retour désormais atteint.