Au moins 68 personnes ont été tuées dans un double attentat perpétré jeudi soir dans un quartier commerçant de Baghdad, selon un nouveau bilan qui confirme une reprise des attaques de grande envergure dans la capitale. La plupart des victimes sont des membres des forces de l'ordre et des services de secours. Des femmes et des enfants figurent également parmi les morts et les blessés. "Le modus operandi de l'attaque correspond aux habituels modes d'action d'Al-Qaïda", a relevé la source au ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué publié hier, le Premier ministre Nouri al-Maliki a condamné "ce nouveau crime barbare contre des civils", sans cependant nommer publiquement l'organisation extrémiste. Il s'agit du troisième attentat majeur en Irak depuis début février, alors que l'administration américaine et le gouvernement irakien se félicitaient de la baisse des violences à la suite de la mise en place du plan de sécurité à Baghdad et d'un renforcement des opérations de l'armée américaine dans le reste du pays. Le 1er février, au moins 98 personnes avaient été tuées et 208 blessées dans deux attentats suicide perpétrés par des femmes handicapées sur des marchés animaliers de Bagdad. Trois semaines plus tard, 48 pèlerins en chemin pour la ville sainte chiite de Kerbala, au sud de Baghdad, avaient trouvé la mort dans un autre attentat suicide. Après l'attaque du 1er février, attribuée par le gouvernement et l'armée américaine à Al-Qaïda, le double attentat de jeudi soir confirme surtout la reprise des attentats de grande envergure dans la capitale, qui connaissait depuis la fin de l'automne une relative accalmie. Au moins 68 personnes ont été tuées dans un double attentat perpétré jeudi soir dans un quartier commerçant de Baghdad, selon un nouveau bilan qui confirme une reprise des attaques de grande envergure dans la capitale. La plupart des victimes sont des membres des forces de l'ordre et des services de secours. Des femmes et des enfants figurent également parmi les morts et les blessés. "Le modus operandi de l'attaque correspond aux habituels modes d'action d'Al-Qaïda", a relevé la source au ministère de l'Intérieur. Dans un communiqué publié hier, le Premier ministre Nouri al-Maliki a condamné "ce nouveau crime barbare contre des civils", sans cependant nommer publiquement l'organisation extrémiste. Il s'agit du troisième attentat majeur en Irak depuis début février, alors que l'administration américaine et le gouvernement irakien se félicitaient de la baisse des violences à la suite de la mise en place du plan de sécurité à Baghdad et d'un renforcement des opérations de l'armée américaine dans le reste du pays. Le 1er février, au moins 98 personnes avaient été tuées et 208 blessées dans deux attentats suicide perpétrés par des femmes handicapées sur des marchés animaliers de Bagdad. Trois semaines plus tard, 48 pèlerins en chemin pour la ville sainte chiite de Kerbala, au sud de Baghdad, avaient trouvé la mort dans un autre attentat suicide. Après l'attaque du 1er février, attribuée par le gouvernement et l'armée américaine à Al-Qaïda, le double attentat de jeudi soir confirme surtout la reprise des attentats de grande envergure dans la capitale, qui connaissait depuis la fin de l'automne une relative accalmie.