Avec «Solvabilité II», la réglementation des assurances passe à des règles plus complexes intégrant le risque. A ce titre, les compagnies sont appelées à assurer des fonds supplémentaires en vue de se prémunir contre le risque lié aux fluctuations du marché. Avec «Solvabilité II», la réglementation des assurances passe à des règles plus complexes intégrant le risque. A ce titre, les compagnies sont appelées à assurer des fonds supplémentaires en vue de se prémunir contre le risque lié aux fluctuations du marché. Un nouveau système fixant les normes de l'activité assurance et réassurance a été dévoilé hier par les membres de l'Institut portugais des assurances, lors d'une conférence organisée par le Conseil national des assurances (CNA) à l'Institut algérien des hautes études financières d'Alger. Il s'agit de «Solvabilité II», une réforme réglementaire européenne de l'ancien système «Solvabilité I» qui est toujours en vigueur et qui prévoyait une marge de solvabilité déterminée en fonction de pourcentages sur les primes et les sinistres. Avec «Solvabilité II», la réglementation des assurances passe à des règles plus complexes intégrant le risque. Dans la lignée de «Bâle II», ce système vise à «renforcer les règles prudentielles dans l'optique d'optimiser la gestion des risques liés à l'activité assurance», explique M. Bernardino, membre de l'Institut portugais des assurances. Dans le souci de garantir la solvabilité des compagnies d'assurances, ce système s'appuie sur trois paliers. Le premier a pour objectif de mieux adapter les fonds propres des compagnies d'assurances aux risques que celles-ci encourent dans l'activité. Le deuxième palier fait référence aux exigences qualitatives de suivi du risque en s'assurant que les compagnies d'assurances sont en mesure d'accroître leur capital économique dans l'objectif d'augmenter la tolérance au risque. Le troisième palier étant la définition des informations détaillées permettant de renforcer les capacités de contrôle des autorités de supervision dans leur exercice de surveillance. De même que «Solvabilité II» prône l'option de réévaluer les indices tarifaires inhérents aux coûts des sinistres conformément à la valeur du marché. A ce titre, les compagnies sont appelées à assurer des fonds supplémentaires en vue de se prémunir contre le risque lié aux fluctuations du marché. Autre élément novateur prévu par ce système, c'est la facilitation du transfert des actifs d'une compagnie déficitaire vers une autre et ce, dans l'optique de protéger les droits des assurés. Comme l'indique, à juste titre, M. Messaoudi, secrétaire permanent du CNA, ce cas de figure s'est déjà produit en Algérie, ce qui a valu à la compagnie d'assurance Star Hana le retrait d'agrément subissant de plein fouet les conséquences du scandale financier de la banque Khalifa qui détenait son capital. Cependant, «Solvabilité II» n'entrera en vigueur qu'après l'aval de la commission européenne ainsi que du Parlement européen en 2009. «Ce qui n'empêche pas l'Algérie de prendre ses devants en situant les perspectives à atteindre, en commençant dès maintenant par familiariser les compagnies à ce nouveau système et l'intégrer aussi dans les programmes de formation des étudiants en finances», précise M. Messaoudi. Un nouveau système fixant les normes de l'activité assurance et réassurance a été dévoilé hier par les membres de l'Institut portugais des assurances, lors d'une conférence organisée par le Conseil national des assurances (CNA) à l'Institut algérien des hautes études financières d'Alger. Il s'agit de «Solvabilité II», une réforme réglementaire européenne de l'ancien système «Solvabilité I» qui est toujours en vigueur et qui prévoyait une marge de solvabilité déterminée en fonction de pourcentages sur les primes et les sinistres. Avec «Solvabilité II», la réglementation des assurances passe à des règles plus complexes intégrant le risque. Dans la lignée de «Bâle II», ce système vise à «renforcer les règles prudentielles dans l'optique d'optimiser la gestion des risques liés à l'activité assurance», explique M. Bernardino, membre de l'Institut portugais des assurances. Dans le souci de garantir la solvabilité des compagnies d'assurances, ce système s'appuie sur trois paliers. Le premier a pour objectif de mieux adapter les fonds propres des compagnies d'assurances aux risques que celles-ci encourent dans l'activité. Le deuxième palier fait référence aux exigences qualitatives de suivi du risque en s'assurant que les compagnies d'assurances sont en mesure d'accroître leur capital économique dans l'objectif d'augmenter la tolérance au risque. Le troisième palier étant la définition des informations détaillées permettant de renforcer les capacités de contrôle des autorités de supervision dans leur exercice de surveillance. De même que «Solvabilité II» prône l'option de réévaluer les indices tarifaires inhérents aux coûts des sinistres conformément à la valeur du marché. A ce titre, les compagnies sont appelées à assurer des fonds supplémentaires en vue de se prémunir contre le risque lié aux fluctuations du marché. Autre élément novateur prévu par ce système, c'est la facilitation du transfert des actifs d'une compagnie déficitaire vers une autre et ce, dans l'optique de protéger les droits des assurés. Comme l'indique, à juste titre, M. Messaoudi, secrétaire permanent du CNA, ce cas de figure s'est déjà produit en Algérie, ce qui a valu à la compagnie d'assurance Star Hana le retrait d'agrément subissant de plein fouet les conséquences du scandale financier de la banque Khalifa qui détenait son capital. Cependant, «Solvabilité II» n'entrera en vigueur qu'après l'aval de la commission européenne ainsi que du Parlement européen en 2009. «Ce qui n'empêche pas l'Algérie de prendre ses devants en situant les perspectives à atteindre, en commençant dès maintenant par familiariser les compagnies à ce nouveau système et l'intégrer aussi dans les programmes de formation des étudiants en finances», précise M. Messaoudi.