Les émissaires américain et nord-coréen se retrouvent aujourd'hui, à Genève, leur première entrevue depuis un mois qui vise à relancer le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord dans l'impasse. La rencontre entre le négociateur en chef américain Christopher Hill et son homologue du Nord Kim Kye-Gwan à Genève a été confirmée mardi par le département d'Etat américain. Des discussions marathon entamées en août 2003 entre les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Russie ont débouché le 13 février 2007 sur l'engagement du Nord à désactiver puis démanteler ses installations atomiques contre une aide d'un million de tonnes équivalent-pétrole, vitale pour ce pays de 23 millions d'habitants souffrant de pénuries chroniques. Depuis la signature de l'accord, le régime communiste a semblé offrir, en juillet 2007, un gage de sa bonne volonté en arrêtant son principal réacteur de Yongbyon, épine dorsale de son programme nucléaire militaire où est traité le plutonium. Mais les négociations sont enlisées depuis que Pyongyang a laissé passer la date du 31 décembre 2007 qui lui avait été fixée pour fournir la liste intégrale de ses programmes et désactiver complètement Yongbyon. Les émissaires américain et nord-coréen se retrouvent aujourd'hui, à Genève, leur première entrevue depuis un mois qui vise à relancer le processus de dénucléarisation de la Corée du Nord dans l'impasse. La rencontre entre le négociateur en chef américain Christopher Hill et son homologue du Nord Kim Kye-Gwan à Genève a été confirmée mardi par le département d'Etat américain. Des discussions marathon entamées en août 2003 entre les deux Corées, les Etats-Unis, la Chine, le Japon, la Russie ont débouché le 13 février 2007 sur l'engagement du Nord à désactiver puis démanteler ses installations atomiques contre une aide d'un million de tonnes équivalent-pétrole, vitale pour ce pays de 23 millions d'habitants souffrant de pénuries chroniques. Depuis la signature de l'accord, le régime communiste a semblé offrir, en juillet 2007, un gage de sa bonne volonté en arrêtant son principal réacteur de Yongbyon, épine dorsale de son programme nucléaire militaire où est traité le plutonium. Mais les négociations sont enlisées depuis que Pyongyang a laissé passer la date du 31 décembre 2007 qui lui avait été fixée pour fournir la liste intégrale de ses programmes et désactiver complètement Yongbyon.