Sur l'ensemble du territoire national, les hôpitaux risquent fort bien d'être paralysées et ce, eu égard au rôle que joue cette catégorie de personnel dans le fonctionnement des infrastructures de santé. Sur l'ensemble du territoire national, les hôpitaux risquent fort bien d'être paralysées et ce, eu égard au rôle que joue cette catégorie de personnel dans le fonctionnement des infrastructures de santé. La décision du conseil national du SAP (Syndicat national des paramédicaux) d'entamer un mouvement de grève de trois jours, prise le 29 février passé, sera mise à exécution à partir d'aujourd'hui. Aussi, sur l'ensemble du territoire national, les hôpitaux risquent fort bien d'être paralysés et ce, eu égard au rôle que joue cette catégorie de personnel dans le fonctionnement des infrastructures de santé. «La détresse des paramédicaux qui n'a pas trouvé d'écho auprès de la tutelle, qui, au lieu d'appeler au dialogue, nous impose aujourd'hui encore un statut provisoire, pourtant rejeté lors de la dernière grève» a alors noté le communiqué de ce syndicat. «La tutelle fait la sourde oreille à nos revendications, car on n'a reçu aucune réponse de sa part pour l'ouverture d'un dialogue», indique le secrétaire général du SAP. Contacté hier, Lounès Ghachi souligne que le SAP rejette en bloc la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique et le projet de statut particulier pour les paramédicaux. Pour ce dernier point, il déclare qu'il a été élaboré en solo par la tutelle, car les recommandations auxquelles ont abouti les sept réunions avec le ministère de la Santé n'ont pas été prises en compte. Le Syndicat, selon lui, a été surpris d'apprendre que la tutelle a déposé une mouture du statut particulier au niveau de la Direction générale de la Fonction publique. Le premier responsable du SAP, qui soutient que «les paramédicaux veulent un vrai salaire pour rehausser leur pouvoir d'achat», considère que l'augmentation du salaire induite par la nouvelle grille et qui est de l'ordre de 2.000 à 3.000 DA, «est insignifiante car elle loin de répondre aux attentes de milliers de paramédicaux». Il a de même rejeté avec force, à l'instar des autres syndicats autonomes, «la translation provisoire» qui consiste à mettre en œuvre la nouvelle grille des salaires avec le statut particulier actuel. Le gouvernement, qui a décidé dans un premier temps de ne mettre en application la nouvelle grille des salaires qu'une fois finalisés les nouveaux statuts particuliers des travailleurs de la Fonction publique, au nombre de 44, a revu sa position. Sous la pression de la multiplication des grèves qui secouent le secteur de la Fonction publique depuis des mois il a, en effet, pris cette mesure, applicable d'ailleurs à partir de ce mois, dans l'espoir de faire baisser la résistance des fonctionnaires. De plus, l'Exécutif, dans ce même souci d'apaisement du front social, a décidé de la mise en vigueur de «la prime compensatrice», qui, pour les paramédicaux, oscille entre 1.500 et 2.000 da. Mais même cette mesure supplémentaire n'agrée pas le SAP tant Lounès Ghachi affirme que «c'est peu et en plus elle atteste de la pratique du bricolage à laquelle est en train de recourir le gouvernement». Ne s'arrêtant pas à ces revendications d'ordre salarial, les paramédicaux demandent à bénéficier du système d'enseignement LMD (licence, master, doctorat), du fait qu'«il nous permet d'évoluer au plan professionnel, ce qui n'est pas le cas actuellement». Rappelons que c'est le deuxième débrayage du SAP en l'espace d'un mois. Le premier, de trois jours aussi, a eu lieu les 17, 18 et 19 février et a considérablement perturbé le fonctionnement des hôpitaux. Ce qui a poussé le ministère de la Santé à saisir la justice, laquelle, grâce à un verdict de la chambre administrative de la Cour d'Alger, a suspendu le mouvement de grève pour «défaut de dépôt de préavis de grève aux inspections du travail de wilaya». La décision du conseil national du SAP (Syndicat national des paramédicaux) d'entamer un mouvement de grève de trois jours, prise le 29 février passé, sera mise à exécution à partir d'aujourd'hui. Aussi, sur l'ensemble du territoire national, les hôpitaux risquent fort bien d'être paralysés et ce, eu égard au rôle que joue cette catégorie de personnel dans le fonctionnement des infrastructures de santé. «La détresse des paramédicaux qui n'a pas trouvé d'écho auprès de la tutelle, qui, au lieu d'appeler au dialogue, nous impose aujourd'hui encore un statut provisoire, pourtant rejeté lors de la dernière grève» a alors noté le communiqué de ce syndicat. «La tutelle fait la sourde oreille à nos revendications, car on n'a reçu aucune réponse de sa part pour l'ouverture d'un dialogue», indique le secrétaire général du SAP. Contacté hier, Lounès Ghachi souligne que le SAP rejette en bloc la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique et le projet de statut particulier pour les paramédicaux. Pour ce dernier point, il déclare qu'il a été élaboré en solo par la tutelle, car les recommandations auxquelles ont abouti les sept réunions avec le ministère de la Santé n'ont pas été prises en compte. Le Syndicat, selon lui, a été surpris d'apprendre que la tutelle a déposé une mouture du statut particulier au niveau de la Direction générale de la Fonction publique. Le premier responsable du SAP, qui soutient que «les paramédicaux veulent un vrai salaire pour rehausser leur pouvoir d'achat», considère que l'augmentation du salaire induite par la nouvelle grille et qui est de l'ordre de 2.000 à 3.000 DA, «est insignifiante car elle loin de répondre aux attentes de milliers de paramédicaux». Il a de même rejeté avec force, à l'instar des autres syndicats autonomes, «la translation provisoire» qui consiste à mettre en œuvre la nouvelle grille des salaires avec le statut particulier actuel. Le gouvernement, qui a décidé dans un premier temps de ne mettre en application la nouvelle grille des salaires qu'une fois finalisés les nouveaux statuts particuliers des travailleurs de la Fonction publique, au nombre de 44, a revu sa position. Sous la pression de la multiplication des grèves qui secouent le secteur de la Fonction publique depuis des mois il a, en effet, pris cette mesure, applicable d'ailleurs à partir de ce mois, dans l'espoir de faire baisser la résistance des fonctionnaires. De plus, l'Exécutif, dans ce même souci d'apaisement du front social, a décidé de la mise en vigueur de «la prime compensatrice», qui, pour les paramédicaux, oscille entre 1.500 et 2.000 da. Mais même cette mesure supplémentaire n'agrée pas le SAP tant Lounès Ghachi affirme que «c'est peu et en plus elle atteste de la pratique du bricolage à laquelle est en train de recourir le gouvernement». Ne s'arrêtant pas à ces revendications d'ordre salarial, les paramédicaux demandent à bénéficier du système d'enseignement LMD (licence, master, doctorat), du fait qu'«il nous permet d'évoluer au plan professionnel, ce qui n'est pas le cas actuellement». Rappelons que c'est le deuxième débrayage du SAP en l'espace d'un mois. Le premier, de trois jours aussi, a eu lieu les 17, 18 et 19 février et a considérablement perturbé le fonctionnement des hôpitaux. Ce qui a poussé le ministère de la Santé à saisir la justice, laquelle, grâce à un verdict de la chambre administrative de la Cour d'Alger, a suspendu le mouvement de grève pour «défaut de dépôt de préavis de grève aux inspections du travail de wilaya».