Les hôpitaux du pays risquent fort d'être paralysés dès aujourd'hui. En effet, la coordination nationale des syndicats autonomes a décidé d'un débrayage de 5 jours, soit du 13 au 17 décembre, pour dire tout haut son dépit et sa colère et dénoncer l'inertie des pouvoirs publics qui font la sourde oreille aux revendications des syndicats. Les cinq syndicats du secteur de la santé, que sont le SNPSP (syndicat des praticiens de la santé publique), le SNPSSP (syndicat des praticiens spécialistes de la santé), le syndicat des maîtres assistanats de la santé, les syndicats des docents et professeurs de médecine ainsi que le syndicat des psychologues, ont annoncé que ce mouvement de protestation touchera les activités de soins, les consultations (en dehors des urgences) l'arrêt des cours d'enseignement en sciences médicales ainsi que toutes les activités pédagogiques dans les facultés de médecine. Les syndicats ont aussi prévu de tenir des sit-in dans l'ensemble des hôpitaux du pays. De par sa durée et son ampleur, ce mouvement de grève, par ailleurs reconductible chaque mois, renseigne sur la détermination des syndicats à faire aboutir leur plate forme de revendications. « Nos revendications sont les mêmes et ce sont ces mêmes doléances qui ont été à l'origine de la première grève déclenchée par la coordination des syndicats autonomes au mois de janvier der-parole de la coordination mais aussi secrétaire général du SNPSP. Contacté hier, Merabet a souligné que les syndicats autonomes « demandent à être reconnus en tant que partenaires à part entière » avons d' ajouter que « l'ouverture immédiate des négociations a toujours été une priorité pour nous. Or, jusqu'a présent les pouvoirs publics font la sourde oreille». Pour la coordination des syndicats autonomes, il est aussi impératif de réviser la grille, de même que le point indiciaire qui est de 45 Da. Cette revendication est la preuve du rejet de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui, depuis son entrée en vigueur au 1 janvier de l'année en cours, n'a jamais suscité l'adhésion des fonctionnaires lesquels considèrent qu'elle n'a pas répondu à leurs revendications salariales. Les cinq syndicats demandent aussi l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, une revendication par ailleurs partagée par l'ensemble des syndicats de la fonction publique qui voit d'un mauvais œil les tergiversations du gouvernement sur cette question. L'exécutif a toujours estimé que les négociations sur le régime indemnitaire sont subordonnées par la finalisation de l'ensemble des statuts particuliers des personnels de la fonction publique. Pour l'heure, et sur un nombre de 45, une vingtaine de statuts seulement ont été finalisés et adoptés par le gouvernement. C'est dire que la question du régime indemnitaire risque d'être renvoyée aux calendes grecques, d'où les inquiétudes des syndicats autonomes, fort légitimes au demeurant. C'est pourquoi la coordination des syndicats autonomes exige que les negocaitions sur le régime indemnitaire soient au préalable balisées par un échéancier. Comme elle souhaite une application avec effet rétroactif, à partir de janvier 2008, du nouveau régime indemnitaire. Merabet a dénoncé le fait que certaines primes octroyées actuellement sont calculées sur la base de l'ancien salaire de base. « Par cette anomalie on a un manque à gagner qui varie de 5.000 à 10.000 da, ce qui est loin d'être une situation normale » s'est-il écrié. « C'est l'absence de volonté de dialogue de la part du gouvernement, qui ne nous a pas offert un autre cadre qui fait que la grève est notre seul recours » indique Lyes Merabet. Soulignons que les syndicats du secteur de l'éducation affiliés à la coordination ne vont pas participer au mouvement de grève car ils considèrent que cette période des examens est « est un peu particulière » tout en apportant, cependant, leur plein soutien aux syndicats de la santé. A. S. Les hôpitaux du pays risquent fort d'être paralysés dès aujourd'hui. En effet, la coordination nationale des syndicats autonomes a décidé d'un débrayage de 5 jours, soit du 13 au 17 décembre, pour dire tout haut son dépit et sa colère et dénoncer l'inertie des pouvoirs publics qui font la sourde oreille aux revendications des syndicats. Les cinq syndicats du secteur de la santé, que sont le SNPSP (syndicat des praticiens de la santé publique), le SNPSSP (syndicat des praticiens spécialistes de la santé), le syndicat des maîtres assistanats de la santé, les syndicats des docents et professeurs de médecine ainsi que le syndicat des psychologues, ont annoncé que ce mouvement de protestation touchera les activités de soins, les consultations (en dehors des urgences) l'arrêt des cours d'enseignement en sciences médicales ainsi que toutes les activités pédagogiques dans les facultés de médecine. Les syndicats ont aussi prévu de tenir des sit-in dans l'ensemble des hôpitaux du pays. De par sa durée et son ampleur, ce mouvement de grève, par ailleurs reconductible chaque mois, renseigne sur la détermination des syndicats à faire aboutir leur plate forme de revendications. « Nos revendications sont les mêmes et ce sont ces mêmes doléances qui ont été à l'origine de la première grève déclenchée par la coordination des syndicats autonomes au mois de janvier der-parole de la coordination mais aussi secrétaire général du SNPSP. Contacté hier, Merabet a souligné que les syndicats autonomes « demandent à être reconnus en tant que partenaires à part entière » avons d' ajouter que « l'ouverture immédiate des négociations a toujours été une priorité pour nous. Or, jusqu'a présent les pouvoirs publics font la sourde oreille». Pour la coordination des syndicats autonomes, il est aussi impératif de réviser la grille, de même que le point indiciaire qui est de 45 Da. Cette revendication est la preuve du rejet de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui, depuis son entrée en vigueur au 1 janvier de l'année en cours, n'a jamais suscité l'adhésion des fonctionnaires lesquels considèrent qu'elle n'a pas répondu à leurs revendications salariales. Les cinq syndicats demandent aussi l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire, une revendication par ailleurs partagée par l'ensemble des syndicats de la fonction publique qui voit d'un mauvais œil les tergiversations du gouvernement sur cette question. L'exécutif a toujours estimé que les négociations sur le régime indemnitaire sont subordonnées par la finalisation de l'ensemble des statuts particuliers des personnels de la fonction publique. Pour l'heure, et sur un nombre de 45, une vingtaine de statuts seulement ont été finalisés et adoptés par le gouvernement. C'est dire que la question du régime indemnitaire risque d'être renvoyée aux calendes grecques, d'où les inquiétudes des syndicats autonomes, fort légitimes au demeurant. C'est pourquoi la coordination des syndicats autonomes exige que les negocaitions sur le régime indemnitaire soient au préalable balisées par un échéancier. Comme elle souhaite une application avec effet rétroactif, à partir de janvier 2008, du nouveau régime indemnitaire. Merabet a dénoncé le fait que certaines primes octroyées actuellement sont calculées sur la base de l'ancien salaire de base. « Par cette anomalie on a un manque à gagner qui varie de 5.000 à 10.000 da, ce qui est loin d'être une situation normale » s'est-il écrié. « C'est l'absence de volonté de dialogue de la part du gouvernement, qui ne nous a pas offert un autre cadre qui fait que la grève est notre seul recours » indique Lyes Merabet. Soulignons que les syndicats du secteur de l'éducation affiliés à la coordination ne vont pas participer au mouvement de grève car ils considèrent que cette période des examens est « est un peu particulière » tout en apportant, cependant, leur plein soutien aux syndicats de la santé. A. S.