La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient d'annoncer une grève de 5 jours, à partir du 13 décembre. La Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient d'annoncer une grève de 5 jours, à partir du 13 décembre. Le front social est en ébullition. Les syndicats autonomes haussent le ton de nouveau et, plus encore, semblent vouloir aller crescendo dans leur mouvement de protestation. C'est ainsi que la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient d'annoncer une grève de 5 jours, à partir du 13 décembre. Un débrayage renouvelable chaque mois, indique un communiqué de cette structure syndicale rendu public hier et dont une copie est parvenue à notre rédaction. Cette nouvelle grève risque fort bien de toucher uniquement le secteur de la santé publique dont cinq syndicats, en l'occurrence le SNPSSP (Syndicat des praticiens spécialistes), le SNPSP (syndicat des praticiens généralistes) ainsi que les syndicats des professeurs et docents, des maîtres assistants et des psychologues, représentés dans la Coordination. Durant cinq jours donc, les hôpitaux et les structures de santé publique seront paralysés par cette grève, ce qui ne manquera pas de causer moult désagréments aux citoyens. Les deux autres syndicats affiliés à la coordination, que sont le Snapest et l'Unpef et qui agissent dans le secteur de l'éducation, risquent de ne pas suivre ce mouvement de débrayage. En effet, ces deux syndicats, note le communiqué, vont réunir leurs bureaux nationaux pour prendre une décision. Il est presque certain toutefois qu'ils feront faux bond non pas parce qu'ils n'adhèrent pas à la plate-forme de revendications mais parce que, comme nous l'a souligné hier Meziane Meriane, le coordinateur du Snapest et qui a laissé la présidence tournante de la coordination au secrétaire général du SNPSP, « cette date est délicate, car elle coïncide avec la période des examens ». Cette montée en cadence de la protesta — la coordination a organisé une grève de trois jours les 9, 10 et 11 novembre du mois en cours — est une preuve tangible du ras-le-bol des fonctionnaires qui n'arrivent pas à amener les pouvoirs publics à accéder pleinement à leurs revendications. Des revendications traditionnelles énoncées une nouvelle fois par la Coordination des syndicats autonomes et ce après un large débat et analyse approfondie de la situation socio-professionnelle des fonctionnaires qui « ne cesse de se dégrader chaque jour que Dieu fait » relève ce communiqué ayant sanctionné la réunion d'avant-hier tenue au siège du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). Aussi, et par conséquent « la Coordination a décidé de maintenir la protestation jusqu'à satisfaction de toutes les revendications ». Dans l'ordre de cette plate forme de revendications la coordination précise dans son communiqué l'impératif du respect et de la « reconnaissance totale des syndicats autonomes, comme partenaire social à part entière ». Sur ce plan, les syndicats autonomes, toutes structures confondues, n'ont eu de cesse de fustiger les pouvoirs publics, car se plaignant constamment d'être marginalisés au profit de l'UGTA. Pour preuve, les syndicats agissant dans le secteur de l'éducation nationale ont reproché au ministre, Boubekeur Benbouzid, d'avoir complètement ignoré leurs revendications lors de l'élaboration du statut particulier des personnels de l'éducation nationale. En outre, la coordination exige la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l'inflation galopante. A travers cette revendication, les syndicats autonomes réitèrent une fois de plus leur rejet de la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique, entrée en vigueur à partir du 1er janvier de l'année en cours. Ils estiment, en effet, que cette réévaluation n'a pas répondu à leurs légitimes attentes. La Coordination a enfin confirmé l'exclusion de ses rangs de trois syndicats, à savoir, le Snte, le Snapap et le Satef. Ces derniers n'ont pas adhéré à la grève du 9 novembre dernier. Tout compte fait, cette prochaine grève traduit le malaise qui ronge le secteur de la Fonction publique, ce d'autant que l'Intersyndicale, qui regroupe elle aussi 7 syndicats, a menacé de déclencher une grève générale illimité pendant que le Cnapest, représenté dans le palier du secondaire, a déjà décrété une grève d'une semaine reconductible à partir du 10 janvier 2009. A. S. Le front social est en ébullition. Les syndicats autonomes haussent le ton de nouveau et, plus encore, semblent vouloir aller crescendo dans leur mouvement de protestation. C'est ainsi que la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique vient d'annoncer une grève de 5 jours, à partir du 13 décembre. Un débrayage renouvelable chaque mois, indique un communiqué de cette structure syndicale rendu public hier et dont une copie est parvenue à notre rédaction. Cette nouvelle grève risque fort bien de toucher uniquement le secteur de la santé publique dont cinq syndicats, en l'occurrence le SNPSSP (Syndicat des praticiens spécialistes), le SNPSP (syndicat des praticiens généralistes) ainsi que les syndicats des professeurs et docents, des maîtres assistants et des psychologues, représentés dans la Coordination. Durant cinq jours donc, les hôpitaux et les structures de santé publique seront paralysés par cette grève, ce qui ne manquera pas de causer moult désagréments aux citoyens. Les deux autres syndicats affiliés à la coordination, que sont le Snapest et l'Unpef et qui agissent dans le secteur de l'éducation, risquent de ne pas suivre ce mouvement de débrayage. En effet, ces deux syndicats, note le communiqué, vont réunir leurs bureaux nationaux pour prendre une décision. Il est presque certain toutefois qu'ils feront faux bond non pas parce qu'ils n'adhèrent pas à la plate-forme de revendications mais parce que, comme nous l'a souligné hier Meziane Meriane, le coordinateur du Snapest et qui a laissé la présidence tournante de la coordination au secrétaire général du SNPSP, « cette date est délicate, car elle coïncide avec la période des examens ». Cette montée en cadence de la protesta — la coordination a organisé une grève de trois jours les 9, 10 et 11 novembre du mois en cours — est une preuve tangible du ras-le-bol des fonctionnaires qui n'arrivent pas à amener les pouvoirs publics à accéder pleinement à leurs revendications. Des revendications traditionnelles énoncées une nouvelle fois par la Coordination des syndicats autonomes et ce après un large débat et analyse approfondie de la situation socio-professionnelle des fonctionnaires qui « ne cesse de se dégrader chaque jour que Dieu fait » relève ce communiqué ayant sanctionné la réunion d'avant-hier tenue au siège du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique). Aussi, et par conséquent « la Coordination a décidé de maintenir la protestation jusqu'à satisfaction de toutes les revendications ». Dans l'ordre de cette plate forme de revendications la coordination précise dans son communiqué l'impératif du respect et de la « reconnaissance totale des syndicats autonomes, comme partenaire social à part entière ». Sur ce plan, les syndicats autonomes, toutes structures confondues, n'ont eu de cesse de fustiger les pouvoirs publics, car se plaignant constamment d'être marginalisés au profit de l'UGTA. Pour preuve, les syndicats agissant dans le secteur de l'éducation nationale ont reproché au ministre, Boubekeur Benbouzid, d'avoir complètement ignoré leurs revendications lors de l'élaboration du statut particulier des personnels de l'éducation nationale. En outre, la coordination exige la révision de la grille des salaires et du point indiciaire en rapport avec l'inflation galopante. A travers cette revendication, les syndicats autonomes réitèrent une fois de plus leur rejet de la nouvelle grille de salaires de la Fonction publique, entrée en vigueur à partir du 1er janvier de l'année en cours. Ils estiment, en effet, que cette réévaluation n'a pas répondu à leurs légitimes attentes. La Coordination a enfin confirmé l'exclusion de ses rangs de trois syndicats, à savoir, le Snte, le Snapap et le Satef. Ces derniers n'ont pas adhéré à la grève du 9 novembre dernier. Tout compte fait, cette prochaine grève traduit le malaise qui ronge le secteur de la Fonction publique, ce d'autant que l'Intersyndicale, qui regroupe elle aussi 7 syndicats, a menacé de déclencher une grève générale illimité pendant que le Cnapest, représenté dans le palier du secondaire, a déjà décrété une grève d'une semaine reconductible à partir du 10 janvier 2009. A. S.