Affable et sobre, l'artiste a donc retrouvé, ne serait-ce que pour une nuit, la capitale d'un pays où il a passé sa lune de miel en 1974. Comme un somptueux jardin, les 25 photos de belle taille de l'expo, ne semblaient avoir qu'une mission : celle de capter le bonheur et l'équilibre de visages illuminés par la foi. Affable et sobre, l'artiste a donc retrouvé, ne serait-ce que pour une nuit, la capitale d'un pays où il a passé sa lune de miel en 1974. Comme un somptueux jardin, les 25 photos de belle taille de l'expo, ne semblaient avoir qu'une mission : celle de capter le bonheur et l'équilibre de visages illuminés par la foi. Depuis plus de trente ans que le photographe britannique, Peters Sanders sillonne le monde de l'islam. Il a fini par tourner son objectif vers les musulmans de son propre pays. Le résultat, tout aussi époustouflant que ses collections précédentes, s'exhibait dimanche, à l'heure d'un thé so british, dans la salle Jazira de l'hôtel El-Djezaïr. En costume classique et araqia violette, le gentleman britannique devenu le Sheikh Abd-El-Adheem en 1970, s'est spécialement déplacé pour l'inauguration de cette exposition de ses œuvres, organisée par l'ambassade du Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord à Alger. Affable et sobre, l'artiste a donc retrouvé, ne serait-ce que pour une nuit, la capitale d'un pays où il a passé sa lune de miel en 1974. Comme un somptueux jardin, les 25 photos de belle taille de l'expo, ne semblaient avoir qu'une mission : celle de capter le bonheur et l'équilibre de visages illuminés par la foi. Loin des barbes rouges et des kalachnikovs, les musulmans d'Angleterre photographiés par Sanders respirent la sérénité. «Ces nouvelles générations de jeunes musulmans anglais m'ont inspirées», écrit l'artiste dans son introduction à l'expo. Le regard du photographe les a captés sur leurs lieux de travail, dans leurs foyers ou lieux de culte. Luminosité des couleurs, somptuosités des matières, équilibre des formes caractérisent l'art très pictural de Sanders. «Noorjahan, a wedding in East London» est le portrait d'une jeune mariée d'origine indienne, en pendjabi écarlate. Les ors et les rubis de sa parure traditionnelle rehaussent son fin visage heureux. «Dehors tout semble gris, à l'intérieur : formes, couleurs, joie et fête», a écrit l'artiste comme légende. «Alia, fashion designe» met en scène une jeune styliste sud africaine à son métier. Le lourd drapé des tentures de son atelier fait écho aux tissus que ses mains assemblent. «Meeting with Imam Ghazali» immortalise le grand mystique à partir du dernier film de Ovidio salazar : «Al-Ghazali the alchemist of hapiness : El-Ghazali, l'alchimiste du bonheu». «A healthy future : un avenir en bonne santé» montre Khalil, le jeune fils du fermier Lutfi Ridwan qui se repose dans les espaces immenses et verts des terres paternelles. La prise de vue baigne dans une lumière verte et dorée. «A hidden treasure : un trésor caché» montre la chambre arabe de l'ancienne résidence de lord Leighton (1830-1896), célèbre peintre classique. Dans cette magnifique bâtisse, on peut découvrir des merveilles de la civilisation arabo-islamique : tapis, fontaine, coupole, calligraphie, azulejos …Le tout respirant calme et recueillement. «British veil : voile britannique» est le portrait d'Eleanor, une actrice anglaise drapée dans un khimar aux couleurs du drapeau britannique. «The river is crystal clear : la rivière est claire comme cristal / It's water remains pure : son eau reste pure / Sweet and polluted : douce et non polluée / It reflects the colour of the river bed : elle reflète la couleur du lit de la rivière». Ce poème du Shaykh Ba d'Afrique de l'Ouest est cité par Peter Sanders. «Thus it is that islam in China is chinese, in Africa is african and in British , it is british : c'est que l'islam en Chine est chinois, en Afrique africain et en Angleterre, anglais», écrit encore le photographe dont l'oeuvre est un plaidoyer pour l'intégration. Né en 1946, le photographe a commencé sa carrière dans les années soixante en couvrant les galas de rock à Londres. Ses photos de Bob Dylan, Jimi Hendrix et autres stars sont célèbres dans le monde entier. Happé par la foi musulmane en 1970, l'artiste a enrichi sa perception du monde en tentant de capter la vie intérieure des hommes et femmes de foi. «La photographie est un processus magnifique, voire un don du Bon Dieu qui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses sur moi-même et sur le monde qui m'entoure. C'est comme si' j'étais à la chasse d'un moment, essayant de capturer un joli oiseau en plein vol», note encore le photographe. L'expo «Art de l'intégration» déplacée de l'Hôtel El-Djazaïr sera incessamment ouverte au grand public dans un autre lieu. Depuis plus de trente ans que le photographe britannique, Peters Sanders sillonne le monde de l'islam. Il a fini par tourner son objectif vers les musulmans de son propre pays. Le résultat, tout aussi époustouflant que ses collections précédentes, s'exhibait dimanche, à l'heure d'un thé so british, dans la salle Jazira de l'hôtel El-Djezaïr. En costume classique et araqia violette, le gentleman britannique devenu le Sheikh Abd-El-Adheem en 1970, s'est spécialement déplacé pour l'inauguration de cette exposition de ses œuvres, organisée par l'ambassade du Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord à Alger. Affable et sobre, l'artiste a donc retrouvé, ne serait-ce que pour une nuit, la capitale d'un pays où il a passé sa lune de miel en 1974. Comme un somptueux jardin, les 25 photos de belle taille de l'expo, ne semblaient avoir qu'une mission : celle de capter le bonheur et l'équilibre de visages illuminés par la foi. Loin des barbes rouges et des kalachnikovs, les musulmans d'Angleterre photographiés par Sanders respirent la sérénité. «Ces nouvelles générations de jeunes musulmans anglais m'ont inspirées», écrit l'artiste dans son introduction à l'expo. Le regard du photographe les a captés sur leurs lieux de travail, dans leurs foyers ou lieux de culte. Luminosité des couleurs, somptuosités des matières, équilibre des formes caractérisent l'art très pictural de Sanders. «Noorjahan, a wedding in East London» est le portrait d'une jeune mariée d'origine indienne, en pendjabi écarlate. Les ors et les rubis de sa parure traditionnelle rehaussent son fin visage heureux. «Dehors tout semble gris, à l'intérieur : formes, couleurs, joie et fête», a écrit l'artiste comme légende. «Alia, fashion designe» met en scène une jeune styliste sud africaine à son métier. Le lourd drapé des tentures de son atelier fait écho aux tissus que ses mains assemblent. «Meeting with Imam Ghazali» immortalise le grand mystique à partir du dernier film de Ovidio salazar : «Al-Ghazali the alchemist of hapiness : El-Ghazali, l'alchimiste du bonheu». «A healthy future : un avenir en bonne santé» montre Khalil, le jeune fils du fermier Lutfi Ridwan qui se repose dans les espaces immenses et verts des terres paternelles. La prise de vue baigne dans une lumière verte et dorée. «A hidden treasure : un trésor caché» montre la chambre arabe de l'ancienne résidence de lord Leighton (1830-1896), célèbre peintre classique. Dans cette magnifique bâtisse, on peut découvrir des merveilles de la civilisation arabo-islamique : tapis, fontaine, coupole, calligraphie, azulejos …Le tout respirant calme et recueillement. «British veil : voile britannique» est le portrait d'Eleanor, une actrice anglaise drapée dans un khimar aux couleurs du drapeau britannique. «The river is crystal clear : la rivière est claire comme cristal / It's water remains pure : son eau reste pure / Sweet and polluted : douce et non polluée / It reflects the colour of the river bed : elle reflète la couleur du lit de la rivière». Ce poème du Shaykh Ba d'Afrique de l'Ouest est cité par Peter Sanders. «Thus it is that islam in China is chinese, in Africa is african and in British , it is british : c'est que l'islam en Chine est chinois, en Afrique africain et en Angleterre, anglais», écrit encore le photographe dont l'oeuvre est un plaidoyer pour l'intégration. Né en 1946, le photographe a commencé sa carrière dans les années soixante en couvrant les galas de rock à Londres. Ses photos de Bob Dylan, Jimi Hendrix et autres stars sont célèbres dans le monde entier. Happé par la foi musulmane en 1970, l'artiste a enrichi sa perception du monde en tentant de capter la vie intérieure des hommes et femmes de foi. «La photographie est un processus magnifique, voire un don du Bon Dieu qui m'a permis d'apprendre beaucoup de choses sur moi-même et sur le monde qui m'entoure. C'est comme si' j'étais à la chasse d'un moment, essayant de capturer un joli oiseau en plein vol», note encore le photographe. L'expo «Art de l'intégration» déplacée de l'Hôtel El-Djazaïr sera incessamment ouverte au grand public dans un autre lieu.