Le nombre de cellules d'accompagnement des bénéficiaires du dispositif de l'Agence nationale de gestion des micro crédit (ANGEM) sera porté d'ici la fin 2008 à près de 500, a indiqué mercredi dernier Djamel Ould Abbès, le ministre de la Solidarité nationale. Considérée comme une action sociale de solidarité à même de soutenir les populations les plus vulnérables et dans le même temps un mécanisme de lutte contre le chômage, l'ANGEM vise donc à doubler le nombre de ces cellules d'accompagnement et de suivi dont le chiffre actuel est de 250 réparties à travers les 48 wilayas. Rappelons que le micro-crédit est un prêt de petit volume, destiné aux projets dont le coût varient entre 400.000 et 50.000 DA, remboursables sur une période de 12 à 60 mois, pour l'acquisition de petits matériels et matières premières de démarrage. Le ministre a, en outre, souligné la disponibilité de plus de 145.000 locaux dans le cadre du programme des 100 locaux par commune, d'ici la fin de l'année. Il faut savoir, à ce sujet, que les loyers seront fixés à un prix symbolique allant de 1.000 et 1.500 DA. Les locaux deviendront après cinq ans, propriété des bénéficiaires, à condition qu'ils ne soient pas revendus. En visite d'inspection dans la wilaya de Nâama, Djamel Ould Abbés a rappelé que le ministère s'attelle à mettre en place 100.000 micro-crédits avant la fin de l'année au profit de jeunes promoteurs dans le cadre du dispositif de l'ANGEM, ce qui contribuera, a-t-il précisé, à «la fixation collective de près de 150.000 familles à faibles revenus». Pour l'heure, 42. 000 micro-crédits ont été accordés. Un résultat jugé «très satisfaisant» par Ould Abbès. Plus réaliste, le directeur général de l'ANGEM, Faouzi Benachenhou a souligné de son coté lors d'une rencontre d'évaluation que ce chiffre «reste bien en deçà des attentes des pouvoirs publics, même si cet outil de cohésion sociale a pu relever le défi de répondre effectivement aux besoins des populations les plus vulnérables en leur permettant de créer leurs propres affaires». Il reconnaît que le dispositif du micro-crédit rencontre des contraintes liées essentiellement à l'inadaptation de certaines procédures à la réalité du terrain. D'où la nécessité d'«identifier les dysfonctionnements» et engager une «réflexion sur les perspectives de développement du dispositif» de sorte à atteindre un objectif de 100.000 prêts d'ici à fin 2008. L'objectif de l'Agence est de couvrir l'ensemble des dairas du territoire national en tenant compte des besoins exprimés dans chaque wilaya. Aussi, un plan de formation sera assuré par l'ANGEM en faveur des promoteurs dans le cadre des actions d'accompagnement. Depuis sa création en 2004, le dispositif ANGEM a permis l'octroi de 42.980 micro-crédits dont 43% ont servi à la création de petites affaires dans l'industrie, 23% dans l'agriculture, 18 % dans l'artisanat, 12% dans les services et 4% dans le BTPH. A signaler aussi que 65% des bénéficiaires de ces prêts sont des femmes, généralement des mères au foyer. Le nombre de cellules d'accompagnement des bénéficiaires du dispositif de l'Agence nationale de gestion des micro crédit (ANGEM) sera porté d'ici la fin 2008 à près de 500, a indiqué mercredi dernier Djamel Ould Abbès, le ministre de la Solidarité nationale. Considérée comme une action sociale de solidarité à même de soutenir les populations les plus vulnérables et dans le même temps un mécanisme de lutte contre le chômage, l'ANGEM vise donc à doubler le nombre de ces cellules d'accompagnement et de suivi dont le chiffre actuel est de 250 réparties à travers les 48 wilayas. Rappelons que le micro-crédit est un prêt de petit volume, destiné aux projets dont le coût varient entre 400.000 et 50.000 DA, remboursables sur une période de 12 à 60 mois, pour l'acquisition de petits matériels et matières premières de démarrage. Le ministre a, en outre, souligné la disponibilité de plus de 145.000 locaux dans le cadre du programme des 100 locaux par commune, d'ici la fin de l'année. Il faut savoir, à ce sujet, que les loyers seront fixés à un prix symbolique allant de 1.000 et 1.500 DA. Les locaux deviendront après cinq ans, propriété des bénéficiaires, à condition qu'ils ne soient pas revendus. En visite d'inspection dans la wilaya de Nâama, Djamel Ould Abbés a rappelé que le ministère s'attelle à mettre en place 100.000 micro-crédits avant la fin de l'année au profit de jeunes promoteurs dans le cadre du dispositif de l'ANGEM, ce qui contribuera, a-t-il précisé, à «la fixation collective de près de 150.000 familles à faibles revenus». Pour l'heure, 42. 000 micro-crédits ont été accordés. Un résultat jugé «très satisfaisant» par Ould Abbès. Plus réaliste, le directeur général de l'ANGEM, Faouzi Benachenhou a souligné de son coté lors d'une rencontre d'évaluation que ce chiffre «reste bien en deçà des attentes des pouvoirs publics, même si cet outil de cohésion sociale a pu relever le défi de répondre effectivement aux besoins des populations les plus vulnérables en leur permettant de créer leurs propres affaires». Il reconnaît que le dispositif du micro-crédit rencontre des contraintes liées essentiellement à l'inadaptation de certaines procédures à la réalité du terrain. D'où la nécessité d'«identifier les dysfonctionnements» et engager une «réflexion sur les perspectives de développement du dispositif» de sorte à atteindre un objectif de 100.000 prêts d'ici à fin 2008. L'objectif de l'Agence est de couvrir l'ensemble des dairas du territoire national en tenant compte des besoins exprimés dans chaque wilaya. Aussi, un plan de formation sera assuré par l'ANGEM en faveur des promoteurs dans le cadre des actions d'accompagnement. Depuis sa création en 2004, le dispositif ANGEM a permis l'octroi de 42.980 micro-crédits dont 43% ont servi à la création de petites affaires dans l'industrie, 23% dans l'agriculture, 18 % dans l'artisanat, 12% dans les services et 4% dans le BTPH. A signaler aussi que 65% des bénéficiaires de ces prêts sont des femmes, généralement des mères au foyer.