Chaque année, près de 500.000 personnes bénéficient des dispositifs d'aide à l'emploi et à l'insertion sociale mis en place par le ministère de la Solidarité nationale. Ces programmes n'entrent pas dans le cadre de l'emploi à proprement parler. Ils sont considérés, plutôt, comme des dispositifs d'aide sociale que d'emploi. Le département de Ould-Abbès a, depuis le mois de mars, repris en charge deux dispositifs d'emploi qui dépendaient, jusque-là, du ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. Il s'agit de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (AGEM) et de l'Agence de développement social (ADS). A cet effet, une enveloppe globale de 21,5 milliards de dinars a été octroyée pour l'année 2008. Trois dispositifs d'aides à l'emploi ont été développés. Le contrat de pré-emploi (CPE), désormais dénommé prime d'insertion des diplômés (PID) qui est «un transfert social», l'Etat intervenant pour accorder cette prime durant un an, 18 mois, voire même 2 ans dans le secteur administratif. La prime d'activité d'insertion (PAIS) est le deuxième dispositif mis en place par le ministère. Le troisième dispositif est appelé activité pour besoins collectifs (ABC). Ces trois dispositifs seront gérés financièrement par l'ADS. Afin de faciliter les procédures d'aides à l'emploi et à l'insertion sociale, notamment la procédure de dépôt des dossiers des bénéficiaires de ces dispositifs, le ministère de la Solidarité nationale a procédé à l'ouverture d'un guichet unique au niveau de chaque Direction de wilaya de l'action sociale (DAS). La mise en place d'un autre guichet de communication et d'un bureau d'accueil sont également en cours dans le cadre d'une nouvelle stratégie du ministère au profit des bénéficiaires de ces dispositifs. Un fichier d'étude des dossiers est, en outre, en cours d'élaboration, retenant certains critères, notamment la date d'obtention du diplôme, la situation familiale du jeune postulant et sa situation sociale, à savoir le niveau social et la condition de la famille. A partir de cette année, le choix des employeurs sera également soumis à des critères dont la possibilité de permanisation et la proximité du futur jeune employé du lieu de travail. Des supports ont été également établis pour assurer le suivi et l'évaluation des « jeunes casés » sur une durée de deux ans. Ainsi, le jeune bénéficiaire sera accompagné et supervisé. Par ailleurs, le ministère de la Solidarité nationale a demandé la revalorisation des indemnités pour les bénéficiaires des deux procédures d'aides à l'emploi et à l'insertion sociale, à savoir l'AIG et l'ESIL, à savoir 5.000 dinars par mois au lieu de 3.000 dinars. Cette demande porte également sur la revalorisation des salaires de contrats de pré-emploi (CPE)de l'ordre de 10.000 dinars au lieu de 8.000 dinars pour les universitaires diplômés et 8.000 dinars au lieu de 6000 dinars pour les techniciens supérieurs. Chaque année, près de 500.000 personnes bénéficient des dispositifs d'aide à l'emploi et à l'insertion sociale mis en place par le ministère de la Solidarité nationale. Ces programmes n'entrent pas dans le cadre de l'emploi à proprement parler. Ils sont considérés, plutôt, comme des dispositifs d'aide sociale que d'emploi. Le département de Ould-Abbès a, depuis le mois de mars, repris en charge deux dispositifs d'emploi qui dépendaient, jusque-là, du ministère de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. Il s'agit de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (AGEM) et de l'Agence de développement social (ADS). A cet effet, une enveloppe globale de 21,5 milliards de dinars a été octroyée pour l'année 2008. Trois dispositifs d'aides à l'emploi ont été développés. Le contrat de pré-emploi (CPE), désormais dénommé prime d'insertion des diplômés (PID) qui est «un transfert social», l'Etat intervenant pour accorder cette prime durant un an, 18 mois, voire même 2 ans dans le secteur administratif. La prime d'activité d'insertion (PAIS) est le deuxième dispositif mis en place par le ministère. Le troisième dispositif est appelé activité pour besoins collectifs (ABC). Ces trois dispositifs seront gérés financièrement par l'ADS. Afin de faciliter les procédures d'aides à l'emploi et à l'insertion sociale, notamment la procédure de dépôt des dossiers des bénéficiaires de ces dispositifs, le ministère de la Solidarité nationale a procédé à l'ouverture d'un guichet unique au niveau de chaque Direction de wilaya de l'action sociale (DAS). La mise en place d'un autre guichet de communication et d'un bureau d'accueil sont également en cours dans le cadre d'une nouvelle stratégie du ministère au profit des bénéficiaires de ces dispositifs. Un fichier d'étude des dossiers est, en outre, en cours d'élaboration, retenant certains critères, notamment la date d'obtention du diplôme, la situation familiale du jeune postulant et sa situation sociale, à savoir le niveau social et la condition de la famille. A partir de cette année, le choix des employeurs sera également soumis à des critères dont la possibilité de permanisation et la proximité du futur jeune employé du lieu de travail. Des supports ont été également établis pour assurer le suivi et l'évaluation des « jeunes casés » sur une durée de deux ans. Ainsi, le jeune bénéficiaire sera accompagné et supervisé. Par ailleurs, le ministère de la Solidarité nationale a demandé la revalorisation des indemnités pour les bénéficiaires des deux procédures d'aides à l'emploi et à l'insertion sociale, à savoir l'AIG et l'ESIL, à savoir 5.000 dinars par mois au lieu de 3.000 dinars. Cette demande porte également sur la revalorisation des salaires de contrats de pré-emploi (CPE)de l'ordre de 10.000 dinars au lieu de 8.000 dinars pour les universitaires diplômés et 8.000 dinars au lieu de 6000 dinars pour les techniciens supérieurs.