La violence infligée aux femmes est un fait sociétal en expansion flagrante au sein de notre société. Pourtant ignorée malgré sa gravité et ses répercussions funestes sur les victimes, nombreuses sont les femmes qui continuent à souffrir en silence des nombreux sévices face auxquels elles sont exposées. La violence infligée aux femmes est un fait sociétal en expansion flagrante au sein de notre société. Pourtant ignorée malgré sa gravité et ses répercussions funestes sur les victimes, nombreuses sont les femmes qui continuent à souffrir en silence des nombreux sévices face auxquels elles sont exposées. La violence conjugale reste un aspect particulier de la violence dans lequel la femme est exposée en permanence aux maltraitances croissantes de son conjoint. Brutalité physique, agression verbale, harcèlement psychologique et sévices sexuels sont le lot quotidien de ces pauvres victimes qui s'efforcent souvent de garder le silence pour une cause une autre. Pour la majorité, la peur du rejet social et du long chemin des tribunaux motivent le silence. Pour d'autres, la crainte de la riposte d'un époux agressif les dissuade de dénoncer le conjoint. Le silence ne fait qu'aggraver la violence, puisque l'époux brutal est provoqué par la soumission de son épouse au point de ne penser qu'à lui faire mal davantage. Le cercle vicieux de la violence coûte la vie à certaines victimes qui, sous le poids de l'impulsion, mettent fin à leur vie. Les dégâts qu'engendre la violence sur la mère ainsi que les enfants sont indéniables. Cependant, ce que nous devons comprendre c'est que la violence conjugale ne prendra fin que lorsque les femmes qui la subissent arrivent à la dénoncer tout haut en écartant la peur du dictionnaire de leur existence. Beaucoup de femmes victimes de violence ignorent vers qui s'adresser notamment lorsque leur douleur est très grande. Bien que les associations de prise en charge des femmes victime de violence telle que l'association « Rachda » et SOS femme en détresse existent en Algérie, elles restent encore inconnues au grand public. Nombreuses sont les femmes qui fuient la demeure conjugale, sous le poids de la violence, pour se retrouver dans la rue. Heureusement que les éléments de la police ou de la gendarmerie, prenant connaissance de la situation de ces femmes, les orientent vers les centres d'écoute dont la tache est de les héberger et de leur assurer la prise en charge médicale et psychologique. Un problème de domination Dominer l'autre, c'est le point de départ de toute violence conjugale. L'homme violent usera de différents moyens pour écraser l'autre. Cependant, il est important de bien distinguer entre violence et agressivité. Se disputer, monter la voix, casser la vaisselle ne signifie pas qu'il y a une situation de violence dans le couple. Par contre faire du harcèlement, frapper son partenaire, là il faut tirer la sonnette d'alarme, car si votre conjoint vous frappe une fois, attendez vous que cela se répète, notamment si vous ne ripostez pas contre sa première agression. La violence psychologique : le début de l'enfer Généralement, au début La violence conjugale commence par une violence psychologique qui se manifeste par des propos désagréables, dénigrements systématiques, injures, humiliations répétés. C'est que les psychologues appellent 'l'emprise". La victime est donc cernée, elle perd confiance en elle, se sent humiliée, anéantie et se désintéresse à la vie. C'est ce qui explique pourquoi certaines femmes prises dans le cercle infernal de la violence se suicident. La violence conjugale Une fois cette étape franchie, le mari commence à défendre à sa femme de tisser des liens extérieurs. Il advient même qu'il lui interdise de rendre visite à ses parents ou à recevoir ses amies chez elle, parfois il peut aller jusqu'à demander à sa femme d'abandonner son travail. Son but est de maintenir son emprise sur cette victime soumise et terrifiée. De là, toute situation est cause à une violence, toute contrariété est sujette à des coups. Le pire, c'est lorsque le mari n'hésitera pas à venir s'excuser auprès de sa femme qu'il vient de battre férocement en l'implorant de rester à ses côtés et de comprendre qu'il l'aime plus que tout. Isolé, la femme ne sait pas quoi faire, de plus la honte et la peur l'empêche de réagir. Comment en sortir ? Certainement pas en se soumettant et gardant le silence, car l'agressivité de votre conjoint aveuglé par ses pulsions de destructions ne peut qu'augmenter et vous porter davantage atteinte. Si vous êtes une femme qui vit une situation de violence conjugale, n'hésitez pas à dénoncer cela. Vous risquez votre santé physique, mentale et parfois celle de vos enfants. Il existe des associations de prise en charge qui mettent à la disposition des femmes violentées des lignes téléphoniques où des spécialistes vous écoutent et vous oriente vers la démarche à suivre. Il est inutile d'avoir peur de dénoncer un mari violent sous peine d'être mal vue par la société. Votre droit est de défendre votre intégrité physique et mentale et cela ne peut être évident qu'en prouvant que vous n'êtes pas un objet, mais une personne à part entière. Les centres d'écoutes sont à votre disposition. La loi pénalise à son tour sévèrement à travers des textes juridiques clairs toutes formes de violence. Permettre à toutes les femmes de connaître leurs droits est une manière de les pousser à se révolter contre les agissements barbares de leurs agresseurs et de dire stop à la violence sous tous ses aspects. La violence conjugale reste un aspect particulier de la violence dans lequel la femme est exposée en permanence aux maltraitances croissantes de son conjoint. Brutalité physique, agression verbale, harcèlement psychologique et sévices sexuels sont le lot quotidien de ces pauvres victimes qui s'efforcent souvent de garder le silence pour une cause une autre. Pour la majorité, la peur du rejet social et du long chemin des tribunaux motivent le silence. Pour d'autres, la crainte de la riposte d'un époux agressif les dissuade de dénoncer le conjoint. Le silence ne fait qu'aggraver la violence, puisque l'époux brutal est provoqué par la soumission de son épouse au point de ne penser qu'à lui faire mal davantage. Le cercle vicieux de la violence coûte la vie à certaines victimes qui, sous le poids de l'impulsion, mettent fin à leur vie. Les dégâts qu'engendre la violence sur la mère ainsi que les enfants sont indéniables. Cependant, ce que nous devons comprendre c'est que la violence conjugale ne prendra fin que lorsque les femmes qui la subissent arrivent à la dénoncer tout haut en écartant la peur du dictionnaire de leur existence. Beaucoup de femmes victimes de violence ignorent vers qui s'adresser notamment lorsque leur douleur est très grande. Bien que les associations de prise en charge des femmes victime de violence telle que l'association « Rachda » et SOS femme en détresse existent en Algérie, elles restent encore inconnues au grand public. Nombreuses sont les femmes qui fuient la demeure conjugale, sous le poids de la violence, pour se retrouver dans la rue. Heureusement que les éléments de la police ou de la gendarmerie, prenant connaissance de la situation de ces femmes, les orientent vers les centres d'écoute dont la tache est de les héberger et de leur assurer la prise en charge médicale et psychologique. Un problème de domination Dominer l'autre, c'est le point de départ de toute violence conjugale. L'homme violent usera de différents moyens pour écraser l'autre. Cependant, il est important de bien distinguer entre violence et agressivité. Se disputer, monter la voix, casser la vaisselle ne signifie pas qu'il y a une situation de violence dans le couple. Par contre faire du harcèlement, frapper son partenaire, là il faut tirer la sonnette d'alarme, car si votre conjoint vous frappe une fois, attendez vous que cela se répète, notamment si vous ne ripostez pas contre sa première agression. La violence psychologique : le début de l'enfer Généralement, au début La violence conjugale commence par une violence psychologique qui se manifeste par des propos désagréables, dénigrements systématiques, injures, humiliations répétés. C'est que les psychologues appellent 'l'emprise". La victime est donc cernée, elle perd confiance en elle, se sent humiliée, anéantie et se désintéresse à la vie. C'est ce qui explique pourquoi certaines femmes prises dans le cercle infernal de la violence se suicident. La violence conjugale Une fois cette étape franchie, le mari commence à défendre à sa femme de tisser des liens extérieurs. Il advient même qu'il lui interdise de rendre visite à ses parents ou à recevoir ses amies chez elle, parfois il peut aller jusqu'à demander à sa femme d'abandonner son travail. Son but est de maintenir son emprise sur cette victime soumise et terrifiée. De là, toute situation est cause à une violence, toute contrariété est sujette à des coups. Le pire, c'est lorsque le mari n'hésitera pas à venir s'excuser auprès de sa femme qu'il vient de battre férocement en l'implorant de rester à ses côtés et de comprendre qu'il l'aime plus que tout. Isolé, la femme ne sait pas quoi faire, de plus la honte et la peur l'empêche de réagir. Comment en sortir ? Certainement pas en se soumettant et gardant le silence, car l'agressivité de votre conjoint aveuglé par ses pulsions de destructions ne peut qu'augmenter et vous porter davantage atteinte. Si vous êtes une femme qui vit une situation de violence conjugale, n'hésitez pas à dénoncer cela. Vous risquez votre santé physique, mentale et parfois celle de vos enfants. Il existe des associations de prise en charge qui mettent à la disposition des femmes violentées des lignes téléphoniques où des spécialistes vous écoutent et vous oriente vers la démarche à suivre. Il est inutile d'avoir peur de dénoncer un mari violent sous peine d'être mal vue par la société. Votre droit est de défendre votre intégrité physique et mentale et cela ne peut être évident qu'en prouvant que vous n'êtes pas un objet, mais une personne à part entière. Les centres d'écoutes sont à votre disposition. La loi pénalise à son tour sévèrement à travers des textes juridiques clairs toutes formes de violence. Permettre à toutes les femmes de connaître leurs droits est une manière de les pousser à se révolter contre les agissements barbares de leurs agresseurs et de dire stop à la violence sous tous ses aspects.