Face à la polémique sur le prosélytisme évangélique, Ghlamallah a répondu que c'est l'Algérie entière qui est ciblée par ces campagnes, soulignant que « le prosélytisme évangéliste est une réalité qui touche plusieurs régions du pays et ne se limite guère à la seule région de la Kabylie, cette région où naquirent les éminents érudits et enseignants de l'islam et de la langue arabe ». Invité du forum de l'ENTV, le ministre des Affaires religieuses a tenu d'abord à répondre aux « partisans de la liberté » de conscience à toute épreuve qui crient à l'inquisition et qui dénoncent une croisade aux arrière-pensées politiques. Pour faire face à la déferlante, le pays est-il bien armé ? La réponse est contenu, dans les propos du ministre qui a reconnu l'existence d'« un manque flagrant » d'imams, notamment en Kabylie, en raison de l'indisponibilité d'imams maîtrisant la langue amazighe, souhaitant la couverture, en 2009, de cette région en nombre suffisant d'imams. Cela dit, sur le rôle de la mosquée, Ghlamallah a affirmé que « c'est une institution éducative et sociale » tout en rappelant la décision ministérielle commune garantissant la prise en charge des mosquées par l'Etat ainsi que la prise en charge de l'imam en le formant et en améliorant son niveau social par l'augmentation de son salaire et la revalorisation de certaines primes. « La mosquée est une institution très sensible. Il faut la restituer à la société et l'éloigner des manipulateurs », dira M. Ghlamallah qui n'a pas omis de rappeler la situation qu'ont vécue nos mosquées durant la crise qui a secoué l'Algérie. « Certaines personnes ont distribué des tracts à l'intérieur des mosquées. Elles ont essayé de transformer complètement cette institution( ...) Nous avons lutté contre ces pratiques qui ont porté sérieusement atteinte à ces lieux de culte », a-t-il affirmé, précisant que la mosquée « ne peut à elle seule assumer le rôle de la sensibilisation et de l'orientation dans un pays aussi vaste que l'Algérie, faute de l'implication de tous : société civile, établissements scolaires, centres culturels... ». Sur sa lancée, il a indiqué que les travaux de réalisation de la Mosquée d'Alger seront lancés début 2009. Il a précisé qu'une commission d'experts et d'architectes algériens compétents a été installée et s'est réunie à trois reprises avec le bureau d'études allemand retenu à l'issue d'un avis d'appel d'offres pour la réalisation du plan de la Mosquée d'Alger en vue de lui proposer des modifications et des réaménagements de certains aspects du projet suite à l'esquisse présentée par ce même bureau. Sur un autre registre et concernant les atteintes à la personne du Prophète (QSSSL), le ministre a estimé que cette campagne « écumée de slogans fanatiques, une expression récurrente de fascisme exécrée par toutes les cultures, ne saurait ternir l'image du prophète (QSSSL) ». L'islam, a-t-il insisté, est une religion d'amitié, de fraternité et d'entraide, une religion qui reconnaît la culture de l'autre. A une question sur la qualité des prêches, le ministre tout en se félicitant des progrès faits dans ce sens a démenti catégoriquement les informations relatives aux prêches élaborés par la tutelle. « L'imam a toute la latitude de choisir le thème de son prêche ; nous ne lui dictons absolument pas le sujet ». Ghlamallah affirme qu'un imam doit être proche de la société et connaître parfaitement ses problèmes afin d'aider et sensibiliser les citoyens sans omettre de préciser que le secteur s'est renforcé par 800 nouveaux fonctionnaires en 2007. Face à la polémique sur le prosélytisme évangélique, Ghlamallah a répondu que c'est l'Algérie entière qui est ciblée par ces campagnes, soulignant que « le prosélytisme évangéliste est une réalité qui touche plusieurs régions du pays et ne se limite guère à la seule région de la Kabylie, cette région où naquirent les éminents érudits et enseignants de l'islam et de la langue arabe ». Invité du forum de l'ENTV, le ministre des Affaires religieuses a tenu d'abord à répondre aux « partisans de la liberté » de conscience à toute épreuve qui crient à l'inquisition et qui dénoncent une croisade aux arrière-pensées politiques. Pour faire face à la déferlante, le pays est-il bien armé ? La réponse est contenu, dans les propos du ministre qui a reconnu l'existence d'« un manque flagrant » d'imams, notamment en Kabylie, en raison de l'indisponibilité d'imams maîtrisant la langue amazighe, souhaitant la couverture, en 2009, de cette région en nombre suffisant d'imams. Cela dit, sur le rôle de la mosquée, Ghlamallah a affirmé que « c'est une institution éducative et sociale » tout en rappelant la décision ministérielle commune garantissant la prise en charge des mosquées par l'Etat ainsi que la prise en charge de l'imam en le formant et en améliorant son niveau social par l'augmentation de son salaire et la revalorisation de certaines primes. « La mosquée est une institution très sensible. Il faut la restituer à la société et l'éloigner des manipulateurs », dira M. Ghlamallah qui n'a pas omis de rappeler la situation qu'ont vécue nos mosquées durant la crise qui a secoué l'Algérie. « Certaines personnes ont distribué des tracts à l'intérieur des mosquées. Elles ont essayé de transformer complètement cette institution( ...) Nous avons lutté contre ces pratiques qui ont porté sérieusement atteinte à ces lieux de culte », a-t-il affirmé, précisant que la mosquée « ne peut à elle seule assumer le rôle de la sensibilisation et de l'orientation dans un pays aussi vaste que l'Algérie, faute de l'implication de tous : société civile, établissements scolaires, centres culturels... ». Sur sa lancée, il a indiqué que les travaux de réalisation de la Mosquée d'Alger seront lancés début 2009. Il a précisé qu'une commission d'experts et d'architectes algériens compétents a été installée et s'est réunie à trois reprises avec le bureau d'études allemand retenu à l'issue d'un avis d'appel d'offres pour la réalisation du plan de la Mosquée d'Alger en vue de lui proposer des modifications et des réaménagements de certains aspects du projet suite à l'esquisse présentée par ce même bureau. Sur un autre registre et concernant les atteintes à la personne du Prophète (QSSSL), le ministre a estimé que cette campagne « écumée de slogans fanatiques, une expression récurrente de fascisme exécrée par toutes les cultures, ne saurait ternir l'image du prophète (QSSSL) ». L'islam, a-t-il insisté, est une religion d'amitié, de fraternité et d'entraide, une religion qui reconnaît la culture de l'autre. A une question sur la qualité des prêches, le ministre tout en se félicitant des progrès faits dans ce sens a démenti catégoriquement les informations relatives aux prêches élaborés par la tutelle. « L'imam a toute la latitude de choisir le thème de son prêche ; nous ne lui dictons absolument pas le sujet ». Ghlamallah affirme qu'un imam doit être proche de la société et connaître parfaitement ses problèmes afin d'aider et sensibiliser les citoyens sans omettre de préciser que le secteur s'est renforcé par 800 nouveaux fonctionnaires en 2007.