Le croissant rouge sahraoui (CRS) a lancé un véritable cri d'alarme en direction des gouvernements et organisations humanitaires pour fournir une assistance «urgente» aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf, actuellement confrontés à une situation humanitaire pénible. «Parmi plus de 158.000 réfugiés sahraouis les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes et les vieillards attendent l'arrivée de leur quota des produits alimentaires pour le mois d'avril prochain, alors que le stock qui existait dans les magasins CRS a été totalement distribué aux bénéficiaires pour couvrir le mois de mars en cours». «Il n'y a aucun stock de réserve des produits alimentaires», a averti le CRS. L'ONG sahraouie a mis en garde également contre «une détérioration de l'état de santé des réfugiés sahraouis déjà précaire» suite à la rupture de stock des médicaments. Dans ce contexte, le CRS a affirmé que «plus de 66PC des femmes en âge de procréation souffrent d'anémie, tout comme 76PC parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d'anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68PC, dont 39PC souffrent de malnutrition». Des statistiques établies par le HCR, PAM et l'UNICEF. D'ailleurs, selon le rapport de l'association espagnole Medico del mundo (médecins du monde), les cas de décès chez les nouveaux nés ont atteint un niveau préoccupant. Elle impute cette situation en premier lieu à «la défaillance en produit alimentaire et sa diversification». Devant cette situation, le Croissant rouge algérien (CRA), a été le premier à répondre à l'appel du CRS en faisant don, le mois passé, de 100 tonnes de riz, 160 tonnes de pattes alimentaires et 250 tonnes de poudre de lait. Pour rappel, c'est la énième fois que le CRS tire la sonnette d'alarme sur la situation des réfugiés sahraouis, allant jusqu'à tenir les deux organisations onusiennes, le HCR et le PAM, pour responsables de ce qui peut découler de cette situation critique. Ces organisations, rappelle-t-on, ont réduit de 43% le volume des aides orientées vers les camps des réfugiés depuis le mois d'août 2005. Plus grave, ces ONG agissent pour leur assistance des Sahraouis sur la base d'un nombre de 92 000 réfugiés vulnérables. Pour les responsables de la république arabe démocratique sahraouie (RASD), la situation que vivent les réfugiés sahraouis, est due à la mauvaise gestion de le PAM dont plus de 36,47% des dons sont consacrés aux aspects administratifs et logistiques. Elle s'explique également, toujours selon eux, par «l'implication de certains des hauts fonctionnaires du PAM dans le soutien à la campagne du gouvernement marocain visant à affamer les réfugiés sahraouis et ce, en flagrante violation des termes des conventions de Genève sur la protection internationale des réfugiés. A noter que le PAM avait expliqué que le retard accusé dans l'acheminement des aides aux camps des réfugiés sahraouis est dû au «retard enregistré dans l'acheminement des marchandises après l'arrêt soudain et imprévu du contrat pour l'achat des aliments nécessaires». Le croissant rouge sahraoui (CRS) a lancé un véritable cri d'alarme en direction des gouvernements et organisations humanitaires pour fournir une assistance «urgente» aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf, actuellement confrontés à une situation humanitaire pénible. «Parmi plus de 158.000 réfugiés sahraouis les plus vulnérables, notamment les enfants, les femmes et les vieillards attendent l'arrivée de leur quota des produits alimentaires pour le mois d'avril prochain, alors que le stock qui existait dans les magasins CRS a été totalement distribué aux bénéficiaires pour couvrir le mois de mars en cours». «Il n'y a aucun stock de réserve des produits alimentaires», a averti le CRS. L'ONG sahraouie a mis en garde également contre «une détérioration de l'état de santé des réfugiés sahraouis déjà précaire» suite à la rupture de stock des médicaments. Dans ce contexte, le CRS a affirmé que «plus de 66PC des femmes en âge de procréation souffrent d'anémie, tout comme 76PC parmi celles qui sont en état de grossesse, alors que le pourcentage d'anémie au sein des enfants de moins de cinq ans atteint 68PC, dont 39PC souffrent de malnutrition». Des statistiques établies par le HCR, PAM et l'UNICEF. D'ailleurs, selon le rapport de l'association espagnole Medico del mundo (médecins du monde), les cas de décès chez les nouveaux nés ont atteint un niveau préoccupant. Elle impute cette situation en premier lieu à «la défaillance en produit alimentaire et sa diversification». Devant cette situation, le Croissant rouge algérien (CRA), a été le premier à répondre à l'appel du CRS en faisant don, le mois passé, de 100 tonnes de riz, 160 tonnes de pattes alimentaires et 250 tonnes de poudre de lait. Pour rappel, c'est la énième fois que le CRS tire la sonnette d'alarme sur la situation des réfugiés sahraouis, allant jusqu'à tenir les deux organisations onusiennes, le HCR et le PAM, pour responsables de ce qui peut découler de cette situation critique. Ces organisations, rappelle-t-on, ont réduit de 43% le volume des aides orientées vers les camps des réfugiés depuis le mois d'août 2005. Plus grave, ces ONG agissent pour leur assistance des Sahraouis sur la base d'un nombre de 92 000 réfugiés vulnérables. Pour les responsables de la république arabe démocratique sahraouie (RASD), la situation que vivent les réfugiés sahraouis, est due à la mauvaise gestion de le PAM dont plus de 36,47% des dons sont consacrés aux aspects administratifs et logistiques. Elle s'explique également, toujours selon eux, par «l'implication de certains des hauts fonctionnaires du PAM dans le soutien à la campagne du gouvernement marocain visant à affamer les réfugiés sahraouis et ce, en flagrante violation des termes des conventions de Genève sur la protection internationale des réfugiés. A noter que le PAM avait expliqué que le retard accusé dans l'acheminement des aides aux camps des réfugiés sahraouis est dû au «retard enregistré dans l'acheminement des marchandises après l'arrêt soudain et imprévu du contrat pour l'achat des aliments nécessaires».