Il s'agit de faire une radioscopie de l'état de la société, sur les plans démographique et de l'habitat, mais aussi d'identifier ses besoins en équipements sociaux. Il s'agit de faire une radioscopie de l'état de la société, sur les plans démographique et de l'habitat, mais aussi d'identifier ses besoins en équipements sociaux. Un questionnaire comportant trois volets s'intéressera aux besoins en équipements sociaux des collectivités locales. La société change sans cesse. L'Algérie de 2008 n'est pas celle de 1962. Elle sera forcément différente de celle de 2013, date du prochain recensement. Par conséquent, ce qu'on peut dire de cette opération de recensement, qui débutera le 16 avril, c'est que les préoccupations des collectivités locales ont été prises en considération. Il s'agit non seulement de faire une radioscopie de l'état de la société, sur les plans démographique et de l'habitat, mais aussi d'identifier ses besoins en équipements sociaux. On nous dit dans ce cadre que ce cinquième recensement de la population comporte un certain nombre d'innovations qui en font un outil d'analyse à la fois des mutations sociales et des nouveaux besoins induits par ces mutations. Car, dans l'esprit de ses initiateurs, il ne s'agit pas de faire un recensement pour le plaisir d'en faire un, mais bien de faire en sorte que ses résultats soient mis au service des citoyens et du développement du pays. Ainsi, selon Mohamed Boumati, directeur général de l'Office national des statistiques (ONS), l'innovation la plus importante réside en la confection d'un questionnaire communautaire, à la demande des collectivités locales, concernant les préoccupations des citoyens, sur les actions à mener au niveau des communes. Ce questionnaire communautaire contient trois volets à savoir les infrastructures (crèches, écoles, centres de formation professionnelle, polycliniques...), les types d'actions à développer dans les communes (santé, éducation, infrastructures routières, alimentation en eau potable et assainissement et énergie —raccordement à l'électricité et au gaz). Le troisième volet du questionnaire est consacré aux jeunes de 15 à 29 ans pour s'exprimer sur leurs besoins (création des d'infrastructures, formation professionnelle et emploi) pour aider les collectivités locales à répondre aux attentes de cette importante frange de la société, relève M. Boumati. Par ailleurs, il faut savoir que pour mieux cerner les besoins en information statistique, cinq questionnaires dont trois types différents sont administrés. Il s'agit du questionnaire Ménages Ordinaires et Collectifs (MOC), et celui destiné à la population "comptée à part", soit celle qui vit dans les hospices, les bases de vie, aux SDF (sans domicile fixe) et le questionnaire communautaire. Pour rassurer la population sur l'utilisation qui sera faite de ces données confidentielles, le directeur général de l'ONS affirme que les résultats ne seront utilisés qu'à des fins statistiques, la loi elle-même protégeant les citoyens contre toute utilisation abusive. En d'autres termes, il n'y aura aucun contrôle a posteriori à des fins économiques ou fiscales. Il n'y aura donc rien à craindre sur les plans notamment fiscal, ou de répression économique, qui demeurent, précise M. Boumati, soumis aux lois particulières les régissant. L'opération du 5ème RGPH, dont les résultats provisoires seront publiés fin mai 2008, est structurante pour l'information statistique. Elle permettra d'aider les partenaires socio-économiques à évaluer les programmes d'action. Elle est qualifiée par le même responsable de "lourde" du fait qu'elle est nationale et se déroulera sur une quinzaine de jours. Le recensement permet de connaître la structure de la population par âge et par sexe, la natalité, la fécondité, la mortalité, la migration interne et la migration internationale. Quant aux indicateurs socioéconomiques, ils identifient le ménage et sa composition, l'éducation, la scolarisation et l'analphabétisme, l'activité économique, notamment en faisant ressortir les disparités régionales et le niveau de l'emploi. Par ailleurs, chaque famille sera avertie par l'agent recenseur, la veille de son passage. M. Boumati a rappelé, à cet effet, que la loi relative au recensement accorde aux travailleurs concernés une demi-journée de congé payé (par l'organisme employeur) sur présentation du préavis de passage dûment signé par l'agent recenseur. Un questionnaire comportant trois volets s'intéressera aux besoins en équipements sociaux des collectivités locales. La société change sans cesse. L'Algérie de 2008 n'est pas celle de 1962. Elle sera forcément différente de celle de 2013, date du prochain recensement. Par conséquent, ce qu'on peut dire de cette opération de recensement, qui débutera le 16 avril, c'est que les préoccupations des collectivités locales ont été prises en considération. Il s'agit non seulement de faire une radioscopie de l'état de la société, sur les plans démographique et de l'habitat, mais aussi d'identifier ses besoins en équipements sociaux. On nous dit dans ce cadre que ce cinquième recensement de la population comporte un certain nombre d'innovations qui en font un outil d'analyse à la fois des mutations sociales et des nouveaux besoins induits par ces mutations. Car, dans l'esprit de ses initiateurs, il ne s'agit pas de faire un recensement pour le plaisir d'en faire un, mais bien de faire en sorte que ses résultats soient mis au service des citoyens et du développement du pays. Ainsi, selon Mohamed Boumati, directeur général de l'Office national des statistiques (ONS), l'innovation la plus importante réside en la confection d'un questionnaire communautaire, à la demande des collectivités locales, concernant les préoccupations des citoyens, sur les actions à mener au niveau des communes. Ce questionnaire communautaire contient trois volets à savoir les infrastructures (crèches, écoles, centres de formation professionnelle, polycliniques...), les types d'actions à développer dans les communes (santé, éducation, infrastructures routières, alimentation en eau potable et assainissement et énergie —raccordement à l'électricité et au gaz). Le troisième volet du questionnaire est consacré aux jeunes de 15 à 29 ans pour s'exprimer sur leurs besoins (création des d'infrastructures, formation professionnelle et emploi) pour aider les collectivités locales à répondre aux attentes de cette importante frange de la société, relève M. Boumati. Par ailleurs, il faut savoir que pour mieux cerner les besoins en information statistique, cinq questionnaires dont trois types différents sont administrés. Il s'agit du questionnaire Ménages Ordinaires et Collectifs (MOC), et celui destiné à la population "comptée à part", soit celle qui vit dans les hospices, les bases de vie, aux SDF (sans domicile fixe) et le questionnaire communautaire. Pour rassurer la population sur l'utilisation qui sera faite de ces données confidentielles, le directeur général de l'ONS affirme que les résultats ne seront utilisés qu'à des fins statistiques, la loi elle-même protégeant les citoyens contre toute utilisation abusive. En d'autres termes, il n'y aura aucun contrôle a posteriori à des fins économiques ou fiscales. Il n'y aura donc rien à craindre sur les plans notamment fiscal, ou de répression économique, qui demeurent, précise M. Boumati, soumis aux lois particulières les régissant. L'opération du 5ème RGPH, dont les résultats provisoires seront publiés fin mai 2008, est structurante pour l'information statistique. Elle permettra d'aider les partenaires socio-économiques à évaluer les programmes d'action. Elle est qualifiée par le même responsable de "lourde" du fait qu'elle est nationale et se déroulera sur une quinzaine de jours. Le recensement permet de connaître la structure de la population par âge et par sexe, la natalité, la fécondité, la mortalité, la migration interne et la migration internationale. Quant aux indicateurs socioéconomiques, ils identifient le ménage et sa composition, l'éducation, la scolarisation et l'analphabétisme, l'activité économique, notamment en faisant ressortir les disparités régionales et le niveau de l'emploi. Par ailleurs, chaque famille sera avertie par l'agent recenseur, la veille de son passage. M. Boumati a rappelé, à cet effet, que la loi relative au recensement accorde aux travailleurs concernés une demi-journée de congé payé (par l'organisme employeur) sur présentation du préavis de passage dûment signé par l'agent recenseur.