Vladimir Poutine et George W. Bush sont restés fidèles jusqu'au bout à leur principe de franchise totale, non sans essayer de laisser à l'Histoire la meilleure image possible du couple russo-américain et de sept années de relations personnelles. Les deux chefs d'Etat ne se sont pas privés de faire la démonstration de cette franchise. M. Poutine a exprimé très clairement son hostilité au projet américain d'implanter dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar ultra-perfectionné en République tchèque. Il a fait de même pour l'extension de l'Otan dans l'ancienne zone soviétique. De profonds désaccords opposent aussi les deux gouvernements sur l'indépendance du Kosovo, la guerre en Irak et l'utilisation de la ressource énergétique. Mais, comme deux jours plus tôt au sommet de l'Otan où, précisément, l'Alliance endossait le projet américain, M. Poutine s'est gardé de recourir à la rhétorique de guerre froide entendue ces derniers mois à Moscou. M. Bush, pour sa part, a parlé de respect de l'Etat de droit, un sujet qui a pu irriter considérablement M. Poutine par le passé. Mais il s'est abstenu cette fois d'exprimer ses inquiétudes sur l'état des libertés en Russie. Il a préféré relever la coopération des deux puissances dans tous les domaines. La «déclaration pour un cadre stratégique», sur laquelle Américains et Russes se sont entendus à Sotchi, si elle n'offre pas de percée dans de nombreux dossiers épineux selon l'aveu même de M. Poutine, visait ainsi à laisser un état des lieux de la Maison russo-américaine un peu plus propre qu'il y a quelques mois. Elle devait faciliter l'entrée dans les lieux de M. Medvedev, qui a dit sa volonté de faire de son mieux pour préserver la relation établie par les présidents actuels. Vladimir Poutine et George W. Bush sont restés fidèles jusqu'au bout à leur principe de franchise totale, non sans essayer de laisser à l'Histoire la meilleure image possible du couple russo-américain et de sept années de relations personnelles. Les deux chefs d'Etat ne se sont pas privés de faire la démonstration de cette franchise. M. Poutine a exprimé très clairement son hostilité au projet américain d'implanter dix missiles intercepteurs en Pologne et un radar ultra-perfectionné en République tchèque. Il a fait de même pour l'extension de l'Otan dans l'ancienne zone soviétique. De profonds désaccords opposent aussi les deux gouvernements sur l'indépendance du Kosovo, la guerre en Irak et l'utilisation de la ressource énergétique. Mais, comme deux jours plus tôt au sommet de l'Otan où, précisément, l'Alliance endossait le projet américain, M. Poutine s'est gardé de recourir à la rhétorique de guerre froide entendue ces derniers mois à Moscou. M. Bush, pour sa part, a parlé de respect de l'Etat de droit, un sujet qui a pu irriter considérablement M. Poutine par le passé. Mais il s'est abstenu cette fois d'exprimer ses inquiétudes sur l'état des libertés en Russie. Il a préféré relever la coopération des deux puissances dans tous les domaines. La «déclaration pour un cadre stratégique», sur laquelle Américains et Russes se sont entendus à Sotchi, si elle n'offre pas de percée dans de nombreux dossiers épineux selon l'aveu même de M. Poutine, visait ainsi à laisser un état des lieux de la Maison russo-américaine un peu plus propre qu'il y a quelques mois. Elle devait faciliter l'entrée dans les lieux de M. Medvedev, qui a dit sa volonté de faire de son mieux pour préserver la relation établie par les présidents actuels.