D'importants moyens seront mobilisés pour le 5ème recensement général de la population et de l'habitat qui aura lieu du 16 au 30 de ce mois. C'est du moins ce qu'a annoncé l'Office national des statistiques (ONS) qui parle de pas moins de 70.000 encadreurs et agents, dont 80% de femmes universitaires, qui seront chargés de veiller au bon fonctionnement et à la réussite de cette opération ô combien vitale pour l'avenir de notre pays ! A cet égard, il y a lieu de signaler que 4.000 formateurs, 11.000 contrôleurs et 55.000 recenseurs sont affectés à cette opération qui "permettra une connaissance, à un niveau de détail très fin, de la croissance démographique, des conditions sociales de la population et des résultats de la politique de développement", a indiqué à ce sujet M. Hassen Souaber, directeur chargé des statistiques, de la population et de l'emploi à l'ONS, qui a estimé, par ailleurs, que "toutes les conditions sont réunies" pour mener à bien ce 5ème recensement général, pour lequel une enveloppe financière de 2,6 milliards de DA a été dégagée. Ainsi, concernant les formateurs, chargés de l'initiation des contrôleurs et des recenseurs, M. Souaber a expliqué qu'ils sont pour la majorité des universitaires issus des secteurs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ayant été sélectionnés par leurs wilayas respectives en raison de leur expérience pédagogique. Par ailleurs, il est à souligner que les contrôleurs et les recenseurs sont choisis par les Assemblées populaires communales (APC) selon des critères posés par l'ONS qui accorde une priorité aux femmes universitaires, car elles sont, a-t-il dit, plus "acceptées par les ménages". A cet effet, une formation a été initiée depuis samedi dernier au profit des recenseurs et des contrôleurs dans le but de leur expliquer les tâches qui leur sont confiées. Cette formation de dix jours est animée par les 4.000 formateurs qui ont eux-mêmes bénéficié de cycles de formation au cours des dernières semaines, dispensés par des cadres de l'ONS. Ainsi, au terme de ce stage, les recenseurs sauront adopter le comportement et la pédagogie nécessaires pour gagner la confiance des ménages et obtenir des réponses fiables et de bonne qualité. Force est de constater que cette formation servira aussi à indiquer le district (quartier ou ensemble de maisons) où doit intervenir chaque recenseur. A ce titre, le recenseur doit se "présenter le jour J dans une tenue correcte et se conduire avec tact, courtoisie et souplesse", tel que souligné dans le guide du recenseur, fourni à cette occasion par l'ONS. Il est à noter également qu'il est tenu de présenter sa carte professionnelle avant d'expliquer brièvement le but de sa visite et sa mission tout en rassurant les ménages sur la confidentialité du recensement. Sur un autre chapitre, les questionnaires sont indispensables pour le recenseur dans la collecte des informations et pour déterminer la valeur et la qualité des résultats finaux du recensement général. Il faut savoir qu'au nombre de quatre, les questionnaires concernent non seulement les ménages ordinaires et collectifs (MOC), mais aussi les ménages nomades, la population comptée à part (les corps constitués, les hospices, la population incarcérée...) (PAP) et la population sans domicile fixe (SDF). Le contrôleur, quant à lui, a pour principale mission de superviser et d'orienter le travail des recenseurs (un contrôleur pour cinq recenseurs) sur le terrain et veiller à ce que tout se passe dans les règles. De leur côté, les cadres de l'ONS seront déployés à raison de deux par wilaya et se chargeront de superviser l'ensemble des équipes (recenseurs + contrôleurs) et de coordonner en dernier lieu leur travail. Soulignons enfin que pour quinze jours de travail, les formateurs percevront 20.000 dinars, les contrôleurs 17.000 dinars et les recenseurs 16.000 dinars. Pour rappel, l'Algérie a déjà effectué des recensements généraux en 1966, 1977, 1987 et en 1998. Toutefois, pour mieux suivre les mutations de la société, un recensement est désormais programmé tous les cinq ans. D'importants moyens seront mobilisés pour le 5ème recensement général de la population et de l'habitat qui aura lieu du 16 au 30 de ce mois. C'est du moins ce qu'a annoncé l'Office national des statistiques (ONS) qui parle de pas moins de 70.000 encadreurs et agents, dont 80% de femmes universitaires, qui seront chargés de veiller au bon fonctionnement et à la réussite de cette opération ô combien vitale pour l'avenir de notre pays ! A cet égard, il y a lieu de signaler que 4.000 formateurs, 11.000 contrôleurs et 55.000 recenseurs sont affectés à cette opération qui "permettra une connaissance, à un niveau de détail très fin, de la croissance démographique, des conditions sociales de la population et des résultats de la politique de développement", a indiqué à ce sujet M. Hassen Souaber, directeur chargé des statistiques, de la population et de l'emploi à l'ONS, qui a estimé, par ailleurs, que "toutes les conditions sont réunies" pour mener à bien ce 5ème recensement général, pour lequel une enveloppe financière de 2,6 milliards de DA a été dégagée. Ainsi, concernant les formateurs, chargés de l'initiation des contrôleurs et des recenseurs, M. Souaber a expliqué qu'ils sont pour la majorité des universitaires issus des secteurs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur ayant été sélectionnés par leurs wilayas respectives en raison de leur expérience pédagogique. Par ailleurs, il est à souligner que les contrôleurs et les recenseurs sont choisis par les Assemblées populaires communales (APC) selon des critères posés par l'ONS qui accorde une priorité aux femmes universitaires, car elles sont, a-t-il dit, plus "acceptées par les ménages". A cet effet, une formation a été initiée depuis samedi dernier au profit des recenseurs et des contrôleurs dans le but de leur expliquer les tâches qui leur sont confiées. Cette formation de dix jours est animée par les 4.000 formateurs qui ont eux-mêmes bénéficié de cycles de formation au cours des dernières semaines, dispensés par des cadres de l'ONS. Ainsi, au terme de ce stage, les recenseurs sauront adopter le comportement et la pédagogie nécessaires pour gagner la confiance des ménages et obtenir des réponses fiables et de bonne qualité. Force est de constater que cette formation servira aussi à indiquer le district (quartier ou ensemble de maisons) où doit intervenir chaque recenseur. A ce titre, le recenseur doit se "présenter le jour J dans une tenue correcte et se conduire avec tact, courtoisie et souplesse", tel que souligné dans le guide du recenseur, fourni à cette occasion par l'ONS. Il est à noter également qu'il est tenu de présenter sa carte professionnelle avant d'expliquer brièvement le but de sa visite et sa mission tout en rassurant les ménages sur la confidentialité du recensement. Sur un autre chapitre, les questionnaires sont indispensables pour le recenseur dans la collecte des informations et pour déterminer la valeur et la qualité des résultats finaux du recensement général. Il faut savoir qu'au nombre de quatre, les questionnaires concernent non seulement les ménages ordinaires et collectifs (MOC), mais aussi les ménages nomades, la population comptée à part (les corps constitués, les hospices, la population incarcérée...) (PAP) et la population sans domicile fixe (SDF). Le contrôleur, quant à lui, a pour principale mission de superviser et d'orienter le travail des recenseurs (un contrôleur pour cinq recenseurs) sur le terrain et veiller à ce que tout se passe dans les règles. De leur côté, les cadres de l'ONS seront déployés à raison de deux par wilaya et se chargeront de superviser l'ensemble des équipes (recenseurs + contrôleurs) et de coordonner en dernier lieu leur travail. Soulignons enfin que pour quinze jours de travail, les formateurs percevront 20.000 dinars, les contrôleurs 17.000 dinars et les recenseurs 16.000 dinars. Pour rappel, l'Algérie a déjà effectué des recensements généraux en 1966, 1977, 1987 et en 1998. Toutefois, pour mieux suivre les mutations de la société, un recensement est désormais programmé tous les cinq ans.