Quatre siècles après Cervantès qui a passé cinq années de captivité à Alger (1575/1580), c'est au tour de son célèbre personnage, Don Quichotte de La Manche de faire un séjour dans la capitale algérienne. C'est à l'école des Beaux-Arts d'Alger et au cœur de l'œuvre originale de Juan Morante, spécialiste des icônes de la culture espagnole, que les visiteurs découvriront le malheureux hidalgo, que Sa générosité et son courage poussaient à combattre des moulins à vent. Quatre siècles après Cervantès qui a passé cinq années de captivité à Alger (1575/1580), c'est au tour de son célèbre personnage, Don Quichotte de La Manche de faire un séjour dans la capitale algérienne. C'est à l'école des Beaux-Arts d'Alger et au cœur de l'œuvre originale de Juan Morante, spécialiste des icônes de la culture espagnole, que les visiteurs découvriront le malheureux hidalgo, que Sa générosité et son courage poussaient à combattre des moulins à vent. «C'est magnifique, les étudiants des Beaux-Arts qui participent à l'atelier sont très enthousiastes, très sympathiques et motivés. Je ne suis pas professeur et pour moi l'expérience est vraiment intéressante», déclarait dimanche, lors du vernissage de son exposition, l'artiste peintre Juan Morante fraîchement débarqué d'Espagne à l'occasion de la semaine culturelle espagnole qui se tient du 2 au 9 avril dans 4 villes du pays. «M. Juan Morante anime une semaine d'ateliers artistiques intitulés «De la figuration à l'abstraction» car l'abstraction, n'est pas le fruit du hasard mais procède d'un travail de réflexion… », a expliqué le directeur de l'Institut Cervantès d'Alger, M. Domingo Garcia Canedo volant au secours du Français ensoleillé de son compatriote. Devant une quarantaine de ses œuvres exposées à l'école des Beaux-Arts d'Alger, l'artiste, natif d'Almeria, a narré la genèse de cette exposition vibrante de couleurs et qui illustre toutes les étapes de la vie du chevalier castillan qui combattait l'injustice et les monstres au moyen des rêves les plus fous. C'est à l'occasion du quatre centième anniversaire du livre de Cervantès (1547/1616), en 2005, que M. Domingo Garcia Canedo lui propose de réfléchir sur le thème de Don Quichotte. Pas une mince affaire, car le chevalier à la triste figure a inspiré des centaines d'œuvres littéraires, musicales, cinématographiques et picturales et continue toujours autant à fasciner la planète. Pourtant M. Morante, passionné par les personnages mythiques de l'Espagne, n'a pas hésité. Le résultat est cette centaine d'œuvres réalisées en smalt synthétique sur papier, qui a déjà connu un grand succès lors d'une tournée dans les villes de France en 2005 et dont une quarantaine sont exposées cette semaine à Alger. M. Morante qui a également travaillé sur Don Juan et l'énigmatique tableau de Velasquez (1599/1660), Les Menines, s'est dit très heureux de participer à cette semaine culturelle. Dans un embrasement de couleurs et de formes, le gentilhomme de La Manche, son fidèle écuyer et sa vieille jument happent le visiteur dès qu'il franchit le seuil de la salle d'exposition. Encadrés par les tentures de velours pourpres et les statues immaculées de la salle, les personnages et les thèmes de Cervantès, revisités par Morante semblent chez eux, dans cette planète des arts qui ne connaît pas de frontières. «Cette lettre N, surmontée de l'accent typiquement hispanique, que vous voyez partout sur les tableaux est le symbole de l'identité hispanique. Si vous enlevez cet accent vous touchez à mon identité…» explique encore M. Domingo Garcia Canedo. Les tableaux sont en effet parsemés de N et l'artiste a également introduit des caractères graphiques dans son œuvre. «La plume est la langue de l'âme» écrivait Cervantès. Et sur l'âme sans repos du chevalier errant, les tableaux de Juan Morante ouvrent bien des fenêtres. «C'est magnifique, les étudiants des Beaux-Arts qui participent à l'atelier sont très enthousiastes, très sympathiques et motivés. Je ne suis pas professeur et pour moi l'expérience est vraiment intéressante», déclarait dimanche, lors du vernissage de son exposition, l'artiste peintre Juan Morante fraîchement débarqué d'Espagne à l'occasion de la semaine culturelle espagnole qui se tient du 2 au 9 avril dans 4 villes du pays. «M. Juan Morante anime une semaine d'ateliers artistiques intitulés «De la figuration à l'abstraction» car l'abstraction, n'est pas le fruit du hasard mais procède d'un travail de réflexion… », a expliqué le directeur de l'Institut Cervantès d'Alger, M. Domingo Garcia Canedo volant au secours du Français ensoleillé de son compatriote. Devant une quarantaine de ses œuvres exposées à l'école des Beaux-Arts d'Alger, l'artiste, natif d'Almeria, a narré la genèse de cette exposition vibrante de couleurs et qui illustre toutes les étapes de la vie du chevalier castillan qui combattait l'injustice et les monstres au moyen des rêves les plus fous. C'est à l'occasion du quatre centième anniversaire du livre de Cervantès (1547/1616), en 2005, que M. Domingo Garcia Canedo lui propose de réfléchir sur le thème de Don Quichotte. Pas une mince affaire, car le chevalier à la triste figure a inspiré des centaines d'œuvres littéraires, musicales, cinématographiques et picturales et continue toujours autant à fasciner la planète. Pourtant M. Morante, passionné par les personnages mythiques de l'Espagne, n'a pas hésité. Le résultat est cette centaine d'œuvres réalisées en smalt synthétique sur papier, qui a déjà connu un grand succès lors d'une tournée dans les villes de France en 2005 et dont une quarantaine sont exposées cette semaine à Alger. M. Morante qui a également travaillé sur Don Juan et l'énigmatique tableau de Velasquez (1599/1660), Les Menines, s'est dit très heureux de participer à cette semaine culturelle. Dans un embrasement de couleurs et de formes, le gentilhomme de La Manche, son fidèle écuyer et sa vieille jument happent le visiteur dès qu'il franchit le seuil de la salle d'exposition. Encadrés par les tentures de velours pourpres et les statues immaculées de la salle, les personnages et les thèmes de Cervantès, revisités par Morante semblent chez eux, dans cette planète des arts qui ne connaît pas de frontières. «Cette lettre N, surmontée de l'accent typiquement hispanique, que vous voyez partout sur les tableaux est le symbole de l'identité hispanique. Si vous enlevez cet accent vous touchez à mon identité…» explique encore M. Domingo Garcia Canedo. Les tableaux sont en effet parsemés de N et l'artiste a également introduit des caractères graphiques dans son œuvre. «La plume est la langue de l'âme» écrivait Cervantès. Et sur l'âme sans repos du chevalier errant, les tableaux de Juan Morante ouvrent bien des fenêtres.