Le Français Marc Roger, l'ancien patron du Servette FC, soupçonné d'avoir précipité la faillite du club de football suisse, restera en détention préventive en attendant son procès prévu vraisemblablement à l'automne, a décidé mardi la Chambre d'accusation de Genève. Les juges ont rejeté une demande de libération provisoire, estimant trop grands les risques de fuite du prévenu. Inculpé pour la faillite frauduleuse du club de foot genevois qu'il a dirigé pendant un an en 2004, Marc Roger avait été libéré sous caution en juillet 2005 après trois mois de prison. Il s'était alors réfugié en France et ne s'était plus présenté aux audiences d'instruction, invoquant des problèmes de santé. Paris n'extradant pas ses ressortissants, l'ex-patron du club ne courait aucun risque s'il restait dans l'Hexagone. Il a toutefois commis l'erreur de se rendre en Espagne, où il a été arrêté en février 2007 puis remis aux autorités helvétiques en octobre dernier. Un de ses avocats, Robert Assaël, a indiqué que son client entendait se porter devant le Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire suisse, pour exiger sa libération provisoire. Marc Roger ne risque pas de prendre la fuite car il encourt une peine qui ne devrait pas dépasser les 18 mois de prison, soit le temps qu'il a déjà passé en détention préventive, a expliqué Me Assaël à l'agence de presse suisse ATS. François Canonica, avocat des joueurs lésés par la déconfiture du club, a par ailleurs révélé que la justice suisse enquêtait sur un compte bancaire que le Français aurait ouvert au Luxembourg et qui serait crédité d'un million d'euros. Lors d'une audience vendredi, Marc Roger a assuré qu'il n'y avait plus d'argent sur ce compte depuis 2003. Son procès ne devrait pas avoir lieu avant l'automne, a-t-on indiqué à la Cour correctionnelle de Genève. Marc Roger est inculpé de banqueroute frauduleuse, gestion déloyale, abus de confiance, escroquerie et avantages accordés à créanciers dans le cadre de la faillite du Servette, endetté à hauteur de 7,2 millions d'euros. Le Servette, l'un des plus anciens clubs suisses, est aujourd'hui rétrogradé en 2e division. Le Français Marc Roger, l'ancien patron du Servette FC, soupçonné d'avoir précipité la faillite du club de football suisse, restera en détention préventive en attendant son procès prévu vraisemblablement à l'automne, a décidé mardi la Chambre d'accusation de Genève. Les juges ont rejeté une demande de libération provisoire, estimant trop grands les risques de fuite du prévenu. Inculpé pour la faillite frauduleuse du club de foot genevois qu'il a dirigé pendant un an en 2004, Marc Roger avait été libéré sous caution en juillet 2005 après trois mois de prison. Il s'était alors réfugié en France et ne s'était plus présenté aux audiences d'instruction, invoquant des problèmes de santé. Paris n'extradant pas ses ressortissants, l'ex-patron du club ne courait aucun risque s'il restait dans l'Hexagone. Il a toutefois commis l'erreur de se rendre en Espagne, où il a été arrêté en février 2007 puis remis aux autorités helvétiques en octobre dernier. Un de ses avocats, Robert Assaël, a indiqué que son client entendait se porter devant le Tribunal fédéral, la plus haute instance judiciaire suisse, pour exiger sa libération provisoire. Marc Roger ne risque pas de prendre la fuite car il encourt une peine qui ne devrait pas dépasser les 18 mois de prison, soit le temps qu'il a déjà passé en détention préventive, a expliqué Me Assaël à l'agence de presse suisse ATS. François Canonica, avocat des joueurs lésés par la déconfiture du club, a par ailleurs révélé que la justice suisse enquêtait sur un compte bancaire que le Français aurait ouvert au Luxembourg et qui serait crédité d'un million d'euros. Lors d'une audience vendredi, Marc Roger a assuré qu'il n'y avait plus d'argent sur ce compte depuis 2003. Son procès ne devrait pas avoir lieu avant l'automne, a-t-on indiqué à la Cour correctionnelle de Genève. Marc Roger est inculpé de banqueroute frauduleuse, gestion déloyale, abus de confiance, escroquerie et avantages accordés à créanciers dans le cadre de la faillite du Servette, endetté à hauteur de 7,2 millions d'euros. Le Servette, l'un des plus anciens clubs suisses, est aujourd'hui rétrogradé en 2e division.