Que pouvaient avoir en commun le pape Jean-Paul II et le champion de boxe Mohammed Ali ? La maladie de Parkinson. Découverte en 1817 par James Parkinson, médecin britannique, cette pathologie est encore loin d'avoir livré tous ses secrets. Mais aujourd'hui, de nouveaux traitements ont vu le jour et les experts envisagent désormais la mise au point d'une réelle thérapie dans un avenir proche. Que pouvaient avoir en commun le pape Jean-Paul II et le champion de boxe Mohammed Ali ? La maladie de Parkinson. Découverte en 1817 par James Parkinson, médecin britannique, cette pathologie est encore loin d'avoir livré tous ses secrets. Mais aujourd'hui, de nouveaux traitements ont vu le jour et les experts envisagent désormais la mise au point d'une réelle thérapie dans un avenir proche. Découverte en 1817 par un médecin britannique qui lui donna son nom, la maladie de Parkinson touche 4 millions de personnes dans le monde. Trop souvent encore la lenteur et les tremblements sont attribués au simple effet du vieillissement La maladie en question Si les premiers signes de la maladie sont parfois subtils, la fin de la période dite "lune de miel" est caractérisée par une incapacité croissante, où tous les mouvements sont affectés. A ce stade, le rôle de l'entourage est indispensable et parfois difficile. Quelle est l'évolution de la maladie de Parkinson ? Qu'entend-on par la période de lune de miel ? Pourrais-je continuer à travailler ? A conduire ?... Doctissimo répond à toutes vos questions sur la prise en charge au long cours de la maladie de Parkinson. Evolution de la maladie La maladie de Parkinson est chronique et évolutive. On distingue schématiquement trois stades : - La "lune de miel" varie de 3 à 8 ans. C'est la période durant laquelle la vie quotidienne du patient est la moins affectée et le traitement est le plus efficace ; - La période de fluctuations dans la motricité que le traitement ne permet plus de totalement éliminer. Après six ans, plus de la moitié des patients en sont victimes ; - La période de la perte d'efficacité du traitement dopaminergique. Le malade peut également souffrir d'un état dépressif, de crampes, de dysfonctionnement urinaire, de troubles de la pression artérielle, etc. Si je suis malade, pourrais-je continuer à travailler ? En fonction du secteur dans lequel vous exercez et de l'avis de votre neurologue, vous pourrez opter pour un aménagement de votre poste de travail ou de vos horaires en accord avec votre employeur. Le seul conseil des spécialistes est de travailler aussi longtemps que possible. Pour en savoir plus sur vos recours et les démarches à suivre, lire nos articles sur "maladie de Parkinson et vie quotidienne". Le rôle de l'entourage L'entourage du malade a un rôle essentiel et parfois difficile. Il faut autant que possible laisser le malade effectuer le maximum d'activité sans pour autant sombrer dans l'indifférence. L'évolution du handicap et les changements de caractère sont parfois difficiles à appréhender par l'entourage. Encore trop d'idées reçues Non, la maladie de Parkinson ne se résume pas uniquement aux tremblements des membres. En fait, le principal symptôme est la lenteur. Comme l'indiquent les résultats de l'enquête, les autres conséquences sont très sous estimées Quant aux autres symptômes, ils sont quasiment ignorés : les problèmes d'équilibre, la paralysie, l'anxiété ou la dépression sont cité par moins de 6 % d'entre eux". "Un travail d'information important reste à accomplir pour combattre les idées reçues sur la maladie de Parkinson qui sont à l'origine de souffrance chez le malade et son entourage". De même, la maladie ne touche pas que les personnes âgées, 10 % des malades ont moins de 60 ans et sont toujours en activité professionnelle. Les tremblements, paralysies ou raideurs sont parfois perçus comme des manifestations d'un alcoolisme ou d'une nervosité. A l'inverse, la lenteur peut être apparentée à tort à de la paresse. Autant de confusions qui font souffrir moralement le malade, une souffrance qui s'ajoute aux douleurs physiques. Découverte en 1817 par un médecin britannique qui lui donna son nom, la maladie de Parkinson touche 4 millions de personnes dans le monde. Trop souvent encore la lenteur et les tremblements sont attribués au simple effet du vieillissement La maladie en question Si les premiers signes de la maladie sont parfois subtils, la fin de la période dite "lune de miel" est caractérisée par une incapacité croissante, où tous les mouvements sont affectés. A ce stade, le rôle de l'entourage est indispensable et parfois difficile. Quelle est l'évolution de la maladie de Parkinson ? Qu'entend-on par la période de lune de miel ? Pourrais-je continuer à travailler ? A conduire ?... Doctissimo répond à toutes vos questions sur la prise en charge au long cours de la maladie de Parkinson. Evolution de la maladie La maladie de Parkinson est chronique et évolutive. On distingue schématiquement trois stades : - La "lune de miel" varie de 3 à 8 ans. C'est la période durant laquelle la vie quotidienne du patient est la moins affectée et le traitement est le plus efficace ; - La période de fluctuations dans la motricité que le traitement ne permet plus de totalement éliminer. Après six ans, plus de la moitié des patients en sont victimes ; - La période de la perte d'efficacité du traitement dopaminergique. Le malade peut également souffrir d'un état dépressif, de crampes, de dysfonctionnement urinaire, de troubles de la pression artérielle, etc. Si je suis malade, pourrais-je continuer à travailler ? En fonction du secteur dans lequel vous exercez et de l'avis de votre neurologue, vous pourrez opter pour un aménagement de votre poste de travail ou de vos horaires en accord avec votre employeur. Le seul conseil des spécialistes est de travailler aussi longtemps que possible. Pour en savoir plus sur vos recours et les démarches à suivre, lire nos articles sur "maladie de Parkinson et vie quotidienne". Le rôle de l'entourage L'entourage du malade a un rôle essentiel et parfois difficile. Il faut autant que possible laisser le malade effectuer le maximum d'activité sans pour autant sombrer dans l'indifférence. L'évolution du handicap et les changements de caractère sont parfois difficiles à appréhender par l'entourage. Encore trop d'idées reçues Non, la maladie de Parkinson ne se résume pas uniquement aux tremblements des membres. En fait, le principal symptôme est la lenteur. Comme l'indiquent les résultats de l'enquête, les autres conséquences sont très sous estimées Quant aux autres symptômes, ils sont quasiment ignorés : les problèmes d'équilibre, la paralysie, l'anxiété ou la dépression sont cité par moins de 6 % d'entre eux". "Un travail d'information important reste à accomplir pour combattre les idées reçues sur la maladie de Parkinson qui sont à l'origine de souffrance chez le malade et son entourage". De même, la maladie ne touche pas que les personnes âgées, 10 % des malades ont moins de 60 ans et sont toujours en activité professionnelle. Les tremblements, paralysies ou raideurs sont parfois perçus comme des manifestations d'un alcoolisme ou d'une nervosité. A l'inverse, la lenteur peut être apparentée à tort à de la paresse. Autant de confusions qui font souffrir moralement le malade, une souffrance qui s'ajoute aux douleurs physiques.