Hollywood sort à nouveau le grand jeu cet été avec une série d'œuvres visant un large public et dotées de budgets imposants, dont le quatrième Indiana Jones, des films de super-héros et des comédies en rafale. Hollywood sort à nouveau le grand jeu cet été avec une série d'œuvres visant un large public et dotées de budgets imposants, dont le quatrième Indiana Jones, des films de super-héros et des comédies en rafale. Du mai à août, les salles obscures des Etats-Unis et du Canada réalisent traditionnellement 40% de leurs recettes. L'enjeu financier cette année s'avère d'autant plus important que le box-office 2008 est jusqu'ici en baisse de 3,1% par rapport à 2007. Hollywood se relève en outre d'une coûteuse grève des scénaristes. L'année dernière avait été celle des records: 9,62 milliards de dollars de recettes, grâce notamment à «Spider-man 3», «Shrek le troisième» et «Transformers», qui ont tous dépassé la barre des 300 millions de dollars de recettes en Amérique du nord. «Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal», nouvel épisode des aventures de l'archéologue au fouet, toujours incarné par Harrison Ford malgré ses 65 ans, semble bien parti pour rafler au moins autant, avec Steven Spielberg derrière la caméra et George Lucas à la production. Ce duo, dont l'empreinte sur le box-office mondial depuis les années 70 se chiffre en milliards de dollars, reste très discret sur le scénario. Mais une bande-annonce semble montrer une action se déroulant en pleine Guerre froide, 20 ans après les trois premiers films situés dans les années 30. «Cela va vraiment être l'été d'Indy», prophétise Jeff Bock, spécialiste du box-office chez Exhibitor Relations. «S'il n'est pas l'un des deux premiers films de l'été, ce sera une déception», a-t-il déclaré. Le film «est de nature à attirer un public très large», renchérit Gitesh Pandya, autre expert du box-office. Mais alors que 19 ans se sont écoulés depuis le dernier épisode, George Lucas a mis en garde les spectateurs contre toute attente disproportionnée d'ici au 22 mai, sortie du film en Amérique du nord. «Les fans pensent que ça va être le retour du Christ sur Terre. Mais ce n'est pas le cas», a-t-il prévenu, cité cette semaine par le magazine Entertainment Weekly, en se disant échaudé par l'accueil moyen réservé à son quatrième «Star Wars» en 1999, 16 ans après «Le retour du Jedi». Dès début mai, «Iron Man», un super-héros qui n'avait jamais été exploité au grand écran, va capitaliser sur la popularité des «comics» aux Etats-Unis, avec Robert Downey Jr. dans le rôle principal. Autre création du studio Marvel, l'incroyable Hulk, attendu en juin avec Edward Norton dans les habits déchirés du géant vert, tandis que «The dark knight», le sixième «Batman» depuis 1989, sort en juillet, avec Christian Bale en homme chauve-souris et feu Heath Ledger dans son dernier rôle, le maléfique Joker. Deux séries télévisées culte vont connaître une déclinaison au grand écran: «X-Files», pour la deuxième fois, et «Sex and the City» avec Sarah Jessica Parker, de retour en victime de la mode new-yorkaise. Le public enfantin est aussi visé, avec le deuxième volet de la saga fantastique «Narnia», attendue à la mi-mai. Le premier épisode sorti fin 2005 avait rapporté près de 300 millions de dollars au box-office nord-américain. Mais «la grande tendance de l'été est la comédie, les rois de la comédie sont en tournée», remarque M. Bock. Eddie Murphy, Will Smith et Mike Myers sont de la partie, mais aussi des comédiens très populaires aux Etats-Unis: Adam Sandler, Ben Stiller, Will Ferrell et Steve Carell. «Chaque comédien de renom sauf (Jim) Carrey a quelque chose qui sort cet été, la plupart de ces films ont de bonnes chances de marcher», souligne M. Pandya. «Un public épuisé par sept films d'action de rang» peut aussi préférer une comédie, selon lui: «mais il faudra évidemment qu'ils soient drôles et bons». Du mai à août, les salles obscures des Etats-Unis et du Canada réalisent traditionnellement 40% de leurs recettes. L'enjeu financier cette année s'avère d'autant plus important que le box-office 2008 est jusqu'ici en baisse de 3,1% par rapport à 2007. Hollywood se relève en outre d'une coûteuse grève des scénaristes. L'année dernière avait été celle des records: 9,62 milliards de dollars de recettes, grâce notamment à «Spider-man 3», «Shrek le troisième» et «Transformers», qui ont tous dépassé la barre des 300 millions de dollars de recettes en Amérique du nord. «Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal», nouvel épisode des aventures de l'archéologue au fouet, toujours incarné par Harrison Ford malgré ses 65 ans, semble bien parti pour rafler au moins autant, avec Steven Spielberg derrière la caméra et George Lucas à la production. Ce duo, dont l'empreinte sur le box-office mondial depuis les années 70 se chiffre en milliards de dollars, reste très discret sur le scénario. Mais une bande-annonce semble montrer une action se déroulant en pleine Guerre froide, 20 ans après les trois premiers films situés dans les années 30. «Cela va vraiment être l'été d'Indy», prophétise Jeff Bock, spécialiste du box-office chez Exhibitor Relations. «S'il n'est pas l'un des deux premiers films de l'été, ce sera une déception», a-t-il déclaré. Le film «est de nature à attirer un public très large», renchérit Gitesh Pandya, autre expert du box-office. Mais alors que 19 ans se sont écoulés depuis le dernier épisode, George Lucas a mis en garde les spectateurs contre toute attente disproportionnée d'ici au 22 mai, sortie du film en Amérique du nord. «Les fans pensent que ça va être le retour du Christ sur Terre. Mais ce n'est pas le cas», a-t-il prévenu, cité cette semaine par le magazine Entertainment Weekly, en se disant échaudé par l'accueil moyen réservé à son quatrième «Star Wars» en 1999, 16 ans après «Le retour du Jedi». Dès début mai, «Iron Man», un super-héros qui n'avait jamais été exploité au grand écran, va capitaliser sur la popularité des «comics» aux Etats-Unis, avec Robert Downey Jr. dans le rôle principal. Autre création du studio Marvel, l'incroyable Hulk, attendu en juin avec Edward Norton dans les habits déchirés du géant vert, tandis que «The dark knight», le sixième «Batman» depuis 1989, sort en juillet, avec Christian Bale en homme chauve-souris et feu Heath Ledger dans son dernier rôle, le maléfique Joker. Deux séries télévisées culte vont connaître une déclinaison au grand écran: «X-Files», pour la deuxième fois, et «Sex and the City» avec Sarah Jessica Parker, de retour en victime de la mode new-yorkaise. Le public enfantin est aussi visé, avec le deuxième volet de la saga fantastique «Narnia», attendue à la mi-mai. Le premier épisode sorti fin 2005 avait rapporté près de 300 millions de dollars au box-office nord-américain. Mais «la grande tendance de l'été est la comédie, les rois de la comédie sont en tournée», remarque M. Bock. Eddie Murphy, Will Smith et Mike Myers sont de la partie, mais aussi des comédiens très populaires aux Etats-Unis: Adam Sandler, Ben Stiller, Will Ferrell et Steve Carell. «Chaque comédien de renom sauf (Jim) Carrey a quelque chose qui sort cet été, la plupart de ces films ont de bonnes chances de marcher», souligne M. Pandya. «Un public épuisé par sept films d'action de rang» peut aussi préférer une comédie, selon lui: «mais il faudra évidemment qu'ils soient drôles et bons».