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Paroles d'exclues…
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 04 - 2008

Le geste nerveux, la mine et le regard affichés comme des métaphores de souffrance, Wahiba ne réussit guère à nous cacher sa peine si éloquente par les traits sombres de son visage éclairé de temps à autre par quelques sourires trompeurs. Portant des lunettes qui ne dissimulent nullement l'émotion enveloppant sa rétine, Wahiba renferme en elle, tel un livre noir, un récit tragique. Déstabilisée par un vécu pénible, fragilisée par des évènements traumatisants, Wahiba, jeune femme au teint bronzé et à la longue chevelure, dotée d'un charme capiteux malgré les meurtrissures de son corps, fut exposée depuis son jeune âge à un contexte patriarcal violent et misogyne. De quoi faire ainsi de sa vie une toile pleine de noirceur ou une représentation d'une vie volée en toute intimité. Les sévices successifs ont poussé Wahiba à fuir en 2005 de sa demeure familiale pour se retrouver avec son bébé, né sous x, dans la rue. Livrée à elle-même, son parcours chaotique sera, depuis, riche en péripéties à faire retourner le coeur. Mère célibataire, longtemps séquestrée par sa mère et son frère brutal qui usait de son autorité masculine au sein de la famille pour s'acharner contre le corps frêle de la jeune fille, âgée à l'époque de 24 ans, Wahiba préféra se réfugier dans la rue plutôt que de continuer à subir l'infâme.
Le geste nerveux, la mine et le regard affichés comme des métaphores de souffrance, Wahiba ne réussit guère à nous cacher sa peine si éloquente par les traits sombres de son visage éclairé de temps à autre par quelques sourires trompeurs. Portant des lunettes qui ne dissimulent nullement l'émotion enveloppant sa rétine, Wahiba renferme en elle, tel un livre noir, un récit tragique. Déstabilisée par un vécu pénible, fragilisée par des évènements traumatisants, Wahiba, jeune femme au teint bronzé et à la longue chevelure, dotée d'un charme capiteux malgré les meurtrissures de son corps, fut exposée depuis son jeune âge à un contexte patriarcal violent et misogyne. De quoi faire ainsi de sa vie une toile pleine de noirceur ou une représentation d'une vie volée en toute intimité. Les sévices successifs ont poussé Wahiba à fuir en 2005 de sa demeure familiale pour se retrouver avec son bébé, né sous x, dans la rue. Livrée à elle-même, son parcours chaotique sera, depuis, riche en péripéties à faire retourner le coeur. Mère célibataire, longtemps séquestrée par sa mère et son frère brutal qui usait de son autorité masculine au sein de la famille pour s'acharner contre le corps frêle de la jeune fille, âgée à l'époque de 24 ans, Wahiba préféra se réfugier dans la rue plutôt que de continuer à subir l'infâme.

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