Le congrès s'annonce très explosif. Les travaux risquent fort bien d'être houleux. Jamais les luttes intestines du mouvement cher au regretté Mahfoudh Nahnah n'ont atteint une telle intensité et animosité entre les «frèros», un tel paroxysme. Le congrès s'annonce très explosif. Les travaux risquent fort bien d'être houleux. Jamais les luttes intestines du mouvement cher au regretté Mahfoudh Nahnah n'ont atteint une telle intensité et animosité entre les «frèros», un tel paroxysme. L'heure de vérité a sonné pour les deux camps qui se disputent le leadership au sein du MSP. Aboudjerra Soltani et ses partisans d'un côté et Abdelmadjid Menasra et ses soutiens de l'autre vont, c'est certain, s'affronter à couteaux tirés . Le congrès, le 4e du genre, qui s'ouvre aujourd'hui à la salle omnisports du complexe olympique du 5-Juillet, à Alger, s'annonce, en effet, très explosif. Les travaux risquent fort bien d'être houleux tant depuis des semaines déjà la tension n'a cessé de monter de plusieurs crans au fur et à mesure que se rapproche l'échéance du 29 avril. Jamais les luttes intestines du mouvement cher au regretté Mahfoudh Nahnah n'ont atteint une telle intensité et l'animosité entre les «frèros», un tel paroxysme. D'ailleurs cette «guéguerre», où désormais le linge sale se lave en public, ce qui marque une grave rupture avec ce qui a, dans un passé tout récent, fait la force de ce parti islamiste, en l'occurrence la discipline, fait désormais les choux gras de la presse nationale. Par conséquent, la sympathie que suscitait le parti au sein de quelques franges de l'opinion publique, en subira forcément un coup. Et de plus tout porte à croire que la vraie bataille n'a pas encore été livrée et, dans ce cadre, l'on craint dans les milieux du mouvement que les parties ne se donnent en spectacle durant trois jours par le recours aux moyens forts peu orthodoxes, totalement étrangers aux mœurs du MSP. A quelques heures du début des assises, prévues cet après-midi, il se murmure de plus en plus que les deux parties n'excluent pas le recours à la force et à la violence pour se faire écouter et respecter et, par ricochet, imposer ses points de vue. C'est dire qu'il y aura de l'électricité dans l'air, dés l'entame des travaux et d'éventuels dérapages font craindre le pire. Car il est prévu une bataille âpre autour du bureau du 4e congrès, dont certains croient qu'il est déterminant pour l'issue de la bataille. Il faut dire que la composante de ce bureau, à la tête duquel se trouve Salah Mahdjoubi et six autres membres élus lors de la dernière session extraordinaire du conseil consultatif, tous alliés de Abdelmadjid Menasra, n'agrée pas les partisans d'Aboudjerra Soltani. Ces derniers comptent ainsi sur les congressistes pour faire élire un autre bureau qui leur soit favorable. Une intention qui fait ruer dans les brancards les détracteurs de Aboudjerra qui arguent que cette composante est l'émanation de la volonté du conseil consultatif «une instance souveraine». La dernière bataille Or, pour l'autre camp, nul autre instance ne peut être au-dessus de la volonté du congrès qui est, il est vrai,, la plus haute instance du mouvement et qui, partant, est habilitée à rejeter ou entériner toutes les propositions formulées par le Madjless Echourra , acquis dans sa majorité aux thèses de Menasra. Aboudjerra Soltani, qui croit dur comme fer qu'il a la majorité des congressistes à ses cotés, s'est d'ailleurs engagé lors de la dernière conférence de presse qu'il veillerait avec force à faire respecter la volonté des délégués et leurs prérogatives. Il a dans la même veine, critiqué, sévèrement les partisans de Menasra qui, par le biais du conseil consultatif, «ont voulu confisquer les droits des congressistes». C'est pourquoi le successeur de Nahnah s'évertue à faire élire le futur président du parti par les soins du congrès et non pas comme défendu par les partisans de Menasra et comme c'est le cas actuellement selon les statuts, par le conseil consultatif. Ce dernier a aussi émis une proposition qui a mis Aboudjerra dans tous ses états et ses partisans l'ont considérés commune une «provocation». Ainsi Aboudjerra doit au préalable démissionner de son poste au gouvernement s'il veut se porter candidat à la présidence du mouvement. La question de la désignation de Aboudjerra au sein du gouvernement a suscité à l'époque une grave crise au sein du parti car les partisans de Menasra estiment que le président du mouvement doit garder une liberté d'autonomie laquelle peut être entravée s'il siège au gouvernement. En tous cas, à la veille du congrès la bataille de tranchées fait rage et l'on se dispute même la paternité de l'organisation de ce rendez-vous capital. Aux dernières nouvelles il semble que d'intenses efforts sont déployés par les deux camps pour se partager la tâche entre, d'un coté le bureau national et, de l'autre, la commission de préparation du congrès. Dans cette bataille qui s'annonce tremblante, chaque camp tente de mobiliser ses troupes et mettre tous les atouts de son coté. Ainsi si Menasra compte sur le soutien des membres fondateurs, dont la majorité lui est acquise et qui s'enorgueillit d'avoir aussi le soutien de la famille de Nahnah, dont l'épouse et celle de cheikh Bouslimani, viennent de lui apporter leur caution, Aboudjerra, quant à lui, reporte tous ses espoirs, pour se faire réélire, sur la majorité des 1.400 délégués qui auront à trancher dans cette bataille inédite dans un parti islamiste. L'heure de vérité a sonné pour les deux camps qui se disputent le leadership au sein du MSP. Aboudjerra Soltani et ses partisans d'un côté et Abdelmadjid Menasra et ses soutiens de l'autre vont, c'est certain, s'affronter à couteaux tirés . Le congrès, le 4e du genre, qui s'ouvre aujourd'hui à la salle omnisports du complexe olympique du 5-Juillet, à Alger, s'annonce, en effet, très explosif. Les travaux risquent fort bien d'être houleux tant depuis des semaines déjà la tension n'a cessé de monter de plusieurs crans au fur et à mesure que se rapproche l'échéance du 29 avril. Jamais les luttes intestines du mouvement cher au regretté Mahfoudh Nahnah n'ont atteint une telle intensité et l'animosité entre les «frèros», un tel paroxysme. D'ailleurs cette «guéguerre», où désormais le linge sale se lave en public, ce qui marque une grave rupture avec ce qui a, dans un passé tout récent, fait la force de ce parti islamiste, en l'occurrence la discipline, fait désormais les choux gras de la presse nationale. Par conséquent, la sympathie que suscitait le parti au sein de quelques franges de l'opinion publique, en subira forcément un coup. Et de plus tout porte à croire que la vraie bataille n'a pas encore été livrée et, dans ce cadre, l'on craint dans les milieux du mouvement que les parties ne se donnent en spectacle durant trois jours par le recours aux moyens forts peu orthodoxes, totalement étrangers aux mœurs du MSP. A quelques heures du début des assises, prévues cet après-midi, il se murmure de plus en plus que les deux parties n'excluent pas le recours à la force et à la violence pour se faire écouter et respecter et, par ricochet, imposer ses points de vue. C'est dire qu'il y aura de l'électricité dans l'air, dés l'entame des travaux et d'éventuels dérapages font craindre le pire. Car il est prévu une bataille âpre autour du bureau du 4e congrès, dont certains croient qu'il est déterminant pour l'issue de la bataille. Il faut dire que la composante de ce bureau, à la tête duquel se trouve Salah Mahdjoubi et six autres membres élus lors de la dernière session extraordinaire du conseil consultatif, tous alliés de Abdelmadjid Menasra, n'agrée pas les partisans d'Aboudjerra Soltani. Ces derniers comptent ainsi sur les congressistes pour faire élire un autre bureau qui leur soit favorable. Une intention qui fait ruer dans les brancards les détracteurs de Aboudjerra qui arguent que cette composante est l'émanation de la volonté du conseil consultatif «une instance souveraine». La dernière bataille Or, pour l'autre camp, nul autre instance ne peut être au-dessus de la volonté du congrès qui est, il est vrai,, la plus haute instance du mouvement et qui, partant, est habilitée à rejeter ou entériner toutes les propositions formulées par le Madjless Echourra , acquis dans sa majorité aux thèses de Menasra. Aboudjerra Soltani, qui croit dur comme fer qu'il a la majorité des congressistes à ses cotés, s'est d'ailleurs engagé lors de la dernière conférence de presse qu'il veillerait avec force à faire respecter la volonté des délégués et leurs prérogatives. Il a dans la même veine, critiqué, sévèrement les partisans de Menasra qui, par le biais du conseil consultatif, «ont voulu confisquer les droits des congressistes». C'est pourquoi le successeur de Nahnah s'évertue à faire élire le futur président du parti par les soins du congrès et non pas comme défendu par les partisans de Menasra et comme c'est le cas actuellement selon les statuts, par le conseil consultatif. Ce dernier a aussi émis une proposition qui a mis Aboudjerra dans tous ses états et ses partisans l'ont considérés commune une «provocation». Ainsi Aboudjerra doit au préalable démissionner de son poste au gouvernement s'il veut se porter candidat à la présidence du mouvement. La question de la désignation de Aboudjerra au sein du gouvernement a suscité à l'époque une grave crise au sein du parti car les partisans de Menasra estiment que le président du mouvement doit garder une liberté d'autonomie laquelle peut être entravée s'il siège au gouvernement. En tous cas, à la veille du congrès la bataille de tranchées fait rage et l'on se dispute même la paternité de l'organisation de ce rendez-vous capital. Aux dernières nouvelles il semble que d'intenses efforts sont déployés par les deux camps pour se partager la tâche entre, d'un coté le bureau national et, de l'autre, la commission de préparation du congrès. Dans cette bataille qui s'annonce tremblante, chaque camp tente de mobiliser ses troupes et mettre tous les atouts de son coté. Ainsi si Menasra compte sur le soutien des membres fondateurs, dont la majorité lui est acquise et qui s'enorgueillit d'avoir aussi le soutien de la famille de Nahnah, dont l'épouse et celle de cheikh Bouslimani, viennent de lui apporter leur caution, Aboudjerra, quant à lui, reporte tous ses espoirs, pour se faire réélire, sur la majorité des 1.400 délégués qui auront à trancher dans cette bataille inédite dans un parti islamiste.