L'institut national de santé publique (INSP) a accueilli depuis samedi et durant quatre jours une formation à l'écoute à l'attention des professionnels qui vieille sur les centres d'écoute disponibles en Algérie, dont le centre d'écoute SOS femmes en détresse, le réseau Wassila et la cellule d'aide aux femmes victimes de harcèlement sexuel financée par l'Union nationale des travailleurs algériens. Sur l'initiative de l'association Rachda qui inaugurera bientôt son centre d'écoute de femmes victimes de violence baptisée «Kahina», projet subventionné par l'organisation non gouvernementale italienne COSPE, plusieurs professionnels, sociologues, psychologues, médecins et juristes se sont donnés rendez-vous afin de bénéficier de ce cycle de formation. La formation organisé par l'institut national de la santé publique a pour objectif principal créer un réseau de travail entre tous les centres d'écoutes disponibles sur le territoire et qui se charge de la prise en charge des femmes victimes de violence et la formation des personnes à l'écoute «Venir en aide aux âmes tourmentées est une tâche qui requiert de ‘'l'écoutante'' une certaine maîtrise, un sens de l'analyse, une disponibilité et une aptitude à assurer le soutien moral. L'écoute est, de ce fait, un apprentissage qui s'acquis grâce aux formations, mais aussi par l'exercice sur le terrain.», certifie Mme Salmi, sociologue au sein du centre Darna. Mme Smaïl, psychologue clinicienne au sein du centre Darna de prise en charge de femmes victimes de violence et de code de la famille, a quant à elle affirmé que pour que l'écoutante soit efficace, il est nécessaire d'être formée à l'écoute et d'apprendre à travailler en réseau. «Apprendre aux personnels qui se chargent de l'écoute des personnes en détresse d'être plus attentif à la douleur morale et de savoir approcher et cerner le problème quel qu'il soit», explique Mme Smaïl. Au cours des journées de formation destinées aux écoutantes, l'expérience de plusieurs centres d'écoute a été abordée dont le réseau Wassila de prise en charge des femmes et enfants victimes de violence sis à Draria, village SOS enfants à Draria et le centre d'écoute des femmes victimes de harcèlement sexuel financé par l'UGTA. L'expérience de ces centres en matière d'écoute est telle qu'elle offre l'exemple sur le travail conséquent qui se fait en matière d'aide aux personnes vulnérables, vivant une détresse qui les emmènent à consulter en tout anonymat afin d'avoir une oreille attentive et une orientation spécialisée. Mme Abbas, médecin légiste au CHU de Bab El Oued, a mis l'accent, quant à elle, lors de son intervention sur les suites de la violence sur la femme et l'indispensable certificat de médecine légale dans la fiabilité de la procédure judiciaire. Mme Meslem, avocate auprès de la cours d'Alger, a abordé brièvement l'importance de l'aspect juridique dans l'écoute. «La femme en détresse ignore tout de ses droits. L'écoutante, dont le rôle initial est le soutien moral, doit être bien capable d'expliquer clairement, à la femme, ses droits et l'importance du dépôt de plainte. La loi pénalise tout agresseur et la femme victime de violence doit savoir vers qui s'adresser quand elle est exposée à une situation pareille», soutient Mme Meslem. Le centre d'écoute, Kahina, sera opérationnel d'ici la fin du mois mai prochain. Il viendra donc enrichir un réseau de centre d'écoute mis à la disposition de toutes les femmes victimes de violence. L'institut national de santé publique (INSP) a accueilli depuis samedi et durant quatre jours une formation à l'écoute à l'attention des professionnels qui vieille sur les centres d'écoute disponibles en Algérie, dont le centre d'écoute SOS femmes en détresse, le réseau Wassila et la cellule d'aide aux femmes victimes de harcèlement sexuel financée par l'Union nationale des travailleurs algériens. Sur l'initiative de l'association Rachda qui inaugurera bientôt son centre d'écoute de femmes victimes de violence baptisée «Kahina», projet subventionné par l'organisation non gouvernementale italienne COSPE, plusieurs professionnels, sociologues, psychologues, médecins et juristes se sont donnés rendez-vous afin de bénéficier de ce cycle de formation. La formation organisé par l'institut national de la santé publique a pour objectif principal créer un réseau de travail entre tous les centres d'écoutes disponibles sur le territoire et qui se charge de la prise en charge des femmes victimes de violence et la formation des personnes à l'écoute «Venir en aide aux âmes tourmentées est une tâche qui requiert de ‘'l'écoutante'' une certaine maîtrise, un sens de l'analyse, une disponibilité et une aptitude à assurer le soutien moral. L'écoute est, de ce fait, un apprentissage qui s'acquis grâce aux formations, mais aussi par l'exercice sur le terrain.», certifie Mme Salmi, sociologue au sein du centre Darna. Mme Smaïl, psychologue clinicienne au sein du centre Darna de prise en charge de femmes victimes de violence et de code de la famille, a quant à elle affirmé que pour que l'écoutante soit efficace, il est nécessaire d'être formée à l'écoute et d'apprendre à travailler en réseau. «Apprendre aux personnels qui se chargent de l'écoute des personnes en détresse d'être plus attentif à la douleur morale et de savoir approcher et cerner le problème quel qu'il soit», explique Mme Smaïl. Au cours des journées de formation destinées aux écoutantes, l'expérience de plusieurs centres d'écoute a été abordée dont le réseau Wassila de prise en charge des femmes et enfants victimes de violence sis à Draria, village SOS enfants à Draria et le centre d'écoute des femmes victimes de harcèlement sexuel financé par l'UGTA. L'expérience de ces centres en matière d'écoute est telle qu'elle offre l'exemple sur le travail conséquent qui se fait en matière d'aide aux personnes vulnérables, vivant une détresse qui les emmènent à consulter en tout anonymat afin d'avoir une oreille attentive et une orientation spécialisée. Mme Abbas, médecin légiste au CHU de Bab El Oued, a mis l'accent, quant à elle, lors de son intervention sur les suites de la violence sur la femme et l'indispensable certificat de médecine légale dans la fiabilité de la procédure judiciaire. Mme Meslem, avocate auprès de la cours d'Alger, a abordé brièvement l'importance de l'aspect juridique dans l'écoute. «La femme en détresse ignore tout de ses droits. L'écoutante, dont le rôle initial est le soutien moral, doit être bien capable d'expliquer clairement, à la femme, ses droits et l'importance du dépôt de plainte. La loi pénalise tout agresseur et la femme victime de violence doit savoir vers qui s'adresser quand elle est exposée à une situation pareille», soutient Mme Meslem. Le centre d'écoute, Kahina, sera opérationnel d'ici la fin du mois mai prochain. Il viendra donc enrichir un réseau de centre d'écoute mis à la disposition de toutes les femmes victimes de violence.