les sages-femmes mettent au monde chaque année des millions d'enfants dans le monde. Des premières consultations au suivi de la naissance, ces professionnelles accompagnent tant physiquement que moralement les parents au cours de cette aventure. Retour sur une pratique en pleine évolution… les sages-femmes mettent au monde chaque année des millions d'enfants dans le monde. Des premières consultations au suivi de la naissance, ces professionnelles accompagnent tant physiquement que moralement les parents au cours de cette aventure. Retour sur une pratique en pleine évolution… Des cours de préparation, à l'accouchement, en passant par la surveillance pré et post natale de la maman et de son bébé, les sages-femmes restent des actrices à part entière de la grossesse. Si leur effectif a augmenté ces vingt dernières années, la pénurie de ces praticiennes associée à une crise des vocations subsiste. Les modes d'exercice des sages-femmes sont très variés. Elles peuvent exercer dans établissement public ou privé (80 % d'entre elles), en libéral (en cabinet individuel ou de groupe), comme salariée de la fonction publique territoriale (service de Protection Maternelle et Infantile) ou encore dans une fonction d'encadrement et de formation. Mais dans tous les cas, les sages-femmes exercent une profession médicale, encadrée par la loi et un ensemble de dispositions réglementaires bien définies. En plus du soutien psychologique et de leur rôle essentiel dans l'apprentissage de la relation mère enfant, elles assurent intégralement et de manière autonome le suivi médical de la grossesse normale (échographie, dépistage des facteurs de risque ou de pathologies…), le bon déroulement de l'accouchement et les premiers soins (premiers gestes de réanimation, prescription d'examens et de thérapeutiques). Elles veillent à la bonne santé de la mère et de l'enfant, dans les premiers jours qui suivent la naissance. Elles sont également habilitées à prescrire et à suivre les différents modes de contraception dans les suites de couches, pratiquent la rééducation uro-gynécologique, conseillent les parents sur l'hygiène et l'alimentation de bébé Pour beaucoup, le métier de sage-femme relève d'une véritable vocation : « certaines étudiantes très bien classées au premier examen de médecine, choisissent d'elle-même de s'orienter vers une école de sages-femmes. Plus qu'une profession, c'est presque un état d'esprit. En plus du sens de la responsabilité et de l'initiative, les candidates doivent aussi disposer d'une santé de fer et de nerfs solides pour faire face à des situations parfois stressantes Vers plus de reconnaissance… ? Aujourd'hui, la technique et le savoir-faire demandés par la profession semblent encore trop souvent ignorés par les pouvoirs publics, avec notamment une rétribution au niveau national qui reste insuffisante par rapport aux responsabilités et au temps de travail exigé. Dorénavant, elles peuvent délivrer un certificat de grossesse, effectuer la toute première consultation prénatale mais aussi postnatale (6 à 8 semaines après la naissance). De plus, elles peuvent dorénavant établir des prescriptions médicamenteuses ainsi que des prescriptions de type biologique concernant le suivi de grossesse (recherche d'hépatite C par exemple), en plus des tests VIH et d'hépatite B déjà effectués auparavant. Accouchement - Qui va m'accoucher ? C'est avec un soulagement teinté d'appréhension que vous voyez se rapprocher la date de la naissance. Après avoir fait connaissance avec les médecins, les sages-femmes et même l'anesthésiste, c'est enfin la rencontre avec votre enfant. Mais au fait qui sera présent le jour J ? La sage-femme A votre arrivée à la maternité, c'est elle qui vous accueillera. Après un examen clinique complet, elle vérifiera si vous êtes ou non en phase de travail, si la poche des eaux est rompue et si les contractions sont régulières. Elle décidera éventuellement de vous orienter vers un autre établissement si vous présentez des risques particuliers ou de vous installer en salle de travail. La sage-femme surveillera l'évolution du travail, aidée par le monitoring qu'elle aura installé. Cet appareil permet d'enregistrer le rythme cardiaque foetal et les contractions utérines. Toutes les heures, elle effectuera un examen obstétrical pour évaluer de la progression du travail. Si l'accouchement ne présente pas d'anomalie, elle l'assurera elle-même, et vous ne verrez alors pas le médecin, dans le cas contraire, elle fera appel à lui. C'est elle qui pratique l'épisiotomie si elle la juge nécessaire et la suture ensuite. Sa formation lui permet de gérer certaines complications et d'intervenir en cas d'urgence. Elle pourra par exemple pratiquer une délivrance artificielle dans le cas de non-délivrance du placenta. Outre ses compétences médicales, elle assure un accompagnement établissant une vraie relation de confiance. Les sages-femmes sont aussi là pour répondre à vos questions, vos inquiétudes, et vous expliquer l'évolution du travail et les décisions prises. Le gynécologue obstétricien Si la sage femme détecte une quelconque anomalie (saignements, fièvre, anomalies du rythme cardiaque foetal…) au cours du travail et qu'elle estime qu'elle a besoin de la compétence du médecin obstétricien, il est appelé afin d'établir la conduite à tenir, et/ou prendre une décision d'intervenir et de vous les expliquer. C'est le gynécologue obstétricien qui pratique la césarienne, pose les forceps avec son épisiotomie et sa suture, ainsi que toute manoeuvre obstétricale pour la naissance d'un bébé par le siège. Sa présence est également nécessaire lors de naissances multiples ou de toutes autres complications lors de l'accouchement et de ses suites immédiates. L'anesthésiste Si vous souhaitez une péridurale, signalez-le rapidement à la sage femme pour qu'elle prévienne l'anesthésiste. La mise en place et le suivi de l'anesthésie péridurale ou de toute autre anesthésie en cas d'urgence est de son ressort. L'anesthésiste vous demandera de lui présenter votre dos, couchée sur le côté ou assise. Après une désinfection soigneuse et une anesthésie locale de la peau et du derme de l'endroit repéré, il glissera une aiguille entre deux vertèbres. Parvenu à l'espace péridural, un cathéter est introduit dans l'aiguille. Ensuite, le médecin retirera l'aiguille, tout en maintenant le cathéter en place. C'est à travers ce petit "tuyau" que le produit anesthésique est injecté. Sachez que l'anesthésiste est également mis à contribution en cas d'hémorragie, de convulsions, de troubles du comportement ou de toute autre complication lors de l'accouchement et de ses suites immédiates. Des cours de préparation, à l'accouchement, en passant par la surveillance pré et post natale de la maman et de son bébé, les sages-femmes restent des actrices à part entière de la grossesse. Si leur effectif a augmenté ces vingt dernières années, la pénurie de ces praticiennes associée à une crise des vocations subsiste. Les modes d'exercice des sages-femmes sont très variés. Elles peuvent exercer dans établissement public ou privé (80 % d'entre elles), en libéral (en cabinet individuel ou de groupe), comme salariée de la fonction publique territoriale (service de Protection Maternelle et Infantile) ou encore dans une fonction d'encadrement et de formation. Mais dans tous les cas, les sages-femmes exercent une profession médicale, encadrée par la loi et un ensemble de dispositions réglementaires bien définies. En plus du soutien psychologique et de leur rôle essentiel dans l'apprentissage de la relation mère enfant, elles assurent intégralement et de manière autonome le suivi médical de la grossesse normale (échographie, dépistage des facteurs de risque ou de pathologies…), le bon déroulement de l'accouchement et les premiers soins (premiers gestes de réanimation, prescription d'examens et de thérapeutiques). Elles veillent à la bonne santé de la mère et de l'enfant, dans les premiers jours qui suivent la naissance. Elles sont également habilitées à prescrire et à suivre les différents modes de contraception dans les suites de couches, pratiquent la rééducation uro-gynécologique, conseillent les parents sur l'hygiène et l'alimentation de bébé Pour beaucoup, le métier de sage-femme relève d'une véritable vocation : « certaines étudiantes très bien classées au premier examen de médecine, choisissent d'elle-même de s'orienter vers une école de sages-femmes. Plus qu'une profession, c'est presque un état d'esprit. En plus du sens de la responsabilité et de l'initiative, les candidates doivent aussi disposer d'une santé de fer et de nerfs solides pour faire face à des situations parfois stressantes Vers plus de reconnaissance… ? Aujourd'hui, la technique et le savoir-faire demandés par la profession semblent encore trop souvent ignorés par les pouvoirs publics, avec notamment une rétribution au niveau national qui reste insuffisante par rapport aux responsabilités et au temps de travail exigé. Dorénavant, elles peuvent délivrer un certificat de grossesse, effectuer la toute première consultation prénatale mais aussi postnatale (6 à 8 semaines après la naissance). De plus, elles peuvent dorénavant établir des prescriptions médicamenteuses ainsi que des prescriptions de type biologique concernant le suivi de grossesse (recherche d'hépatite C par exemple), en plus des tests VIH et d'hépatite B déjà effectués auparavant. Accouchement - Qui va m'accoucher ? C'est avec un soulagement teinté d'appréhension que vous voyez se rapprocher la date de la naissance. Après avoir fait connaissance avec les médecins, les sages-femmes et même l'anesthésiste, c'est enfin la rencontre avec votre enfant. Mais au fait qui sera présent le jour J ? La sage-femme A votre arrivée à la maternité, c'est elle qui vous accueillera. Après un examen clinique complet, elle vérifiera si vous êtes ou non en phase de travail, si la poche des eaux est rompue et si les contractions sont régulières. Elle décidera éventuellement de vous orienter vers un autre établissement si vous présentez des risques particuliers ou de vous installer en salle de travail. La sage-femme surveillera l'évolution du travail, aidée par le monitoring qu'elle aura installé. Cet appareil permet d'enregistrer le rythme cardiaque foetal et les contractions utérines. Toutes les heures, elle effectuera un examen obstétrical pour évaluer de la progression du travail. Si l'accouchement ne présente pas d'anomalie, elle l'assurera elle-même, et vous ne verrez alors pas le médecin, dans le cas contraire, elle fera appel à lui. C'est elle qui pratique l'épisiotomie si elle la juge nécessaire et la suture ensuite. Sa formation lui permet de gérer certaines complications et d'intervenir en cas d'urgence. Elle pourra par exemple pratiquer une délivrance artificielle dans le cas de non-délivrance du placenta. Outre ses compétences médicales, elle assure un accompagnement établissant une vraie relation de confiance. Les sages-femmes sont aussi là pour répondre à vos questions, vos inquiétudes, et vous expliquer l'évolution du travail et les décisions prises. Le gynécologue obstétricien Si la sage femme détecte une quelconque anomalie (saignements, fièvre, anomalies du rythme cardiaque foetal…) au cours du travail et qu'elle estime qu'elle a besoin de la compétence du médecin obstétricien, il est appelé afin d'établir la conduite à tenir, et/ou prendre une décision d'intervenir et de vous les expliquer. C'est le gynécologue obstétricien qui pratique la césarienne, pose les forceps avec son épisiotomie et sa suture, ainsi que toute manoeuvre obstétricale pour la naissance d'un bébé par le siège. Sa présence est également nécessaire lors de naissances multiples ou de toutes autres complications lors de l'accouchement et de ses suites immédiates. L'anesthésiste Si vous souhaitez une péridurale, signalez-le rapidement à la sage femme pour qu'elle prévienne l'anesthésiste. La mise en place et le suivi de l'anesthésie péridurale ou de toute autre anesthésie en cas d'urgence est de son ressort. L'anesthésiste vous demandera de lui présenter votre dos, couchée sur le côté ou assise. Après une désinfection soigneuse et une anesthésie locale de la peau et du derme de l'endroit repéré, il glissera une aiguille entre deux vertèbres. Parvenu à l'espace péridural, un cathéter est introduit dans l'aiguille. Ensuite, le médecin retirera l'aiguille, tout en maintenant le cathéter en place. C'est à travers ce petit "tuyau" que le produit anesthésique est injecté. Sachez que l'anesthésiste est également mis à contribution en cas d'hémorragie, de convulsions, de troubles du comportement ou de toute autre complication lors de l'accouchement et de ses suites immédiates.