Les participants à la 9e journée médico-judiciaire sur le thème du suicide et ses aspects médico-légaux ont plaidé, jeudi à Alger, pour la réalisation d'une étude nationale sur ce phénomène pour pouvoir le prévenir. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le président de la Société algérienne de médecine légale (SAML), le Pr Madjid Bessaha, a souhaité que cette journée scientifique soit "le point de départ d'une étude nationale sur ce phénomène" comme cela a été déjà fait pour lancer, en collaboration avec l'Institut national de santé publique (INSP), l'enquête sur les femmes battues. Le président de la SAML a fait remarquer, dans ce contexte, qu'il ne se passe pas un jour sans qu'un service de médecine légale en Algérie ne pratique une autopsie pour cause de mort violente, notamment un suicide. Cependant, a-t-il déploré, au niveau des statistiques mondiales, l'Algérie est l'un des rares pays au monde qui ne figure pas sur cette liste faute de statistiques officielles. Néanmoins, des efforts ont été consentis par de nombreux services de médecine légale au niveau des CHU que compte le pays pour alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur ce fléau qui prend des proportions alarmantes en Algérie. Des études multicentriques ont été réalisées au niveaux de ces services dont les premiers résultats ont été présentés au cours de cette journée. Une étude sur le suicide dans la région de Blida durant la période allant de 2003 à 2007, réalisée par le service de médecine légale du CHU de cette wilaya, affirme que le service a enregistré 69 cas de suicide relevant exclusivement de cette région dont 75% sont de sexe masculin pour une tranche d'âge moyenne de 33 ans. Selon le Dr Karima Messahli qui a présenté l'étude, 31% des cas sont concernés par les déplacements massifs des personnes vers Blida, depuis essentiellement Aïn Defla, suite aux événements qu'a connus la région au cours de la décennie noire. Ce médecin légiste a indiqué, en outre, que 55% des sujets sont d'un niveau économique bas, 56 % sont célibataires, faisant remarquer que 54% des cas de suicide surviennent à domicile dont 50% des cas par pendaison et que 45% ont des antécédents psychiatriques connus. Les participants à la 9e journée médico-judiciaire sur le thème du suicide et ses aspects médico-légaux ont plaidé, jeudi à Alger, pour la réalisation d'une étude nationale sur ce phénomène pour pouvoir le prévenir. Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de cette rencontre, le président de la Société algérienne de médecine légale (SAML), le Pr Madjid Bessaha, a souhaité que cette journée scientifique soit "le point de départ d'une étude nationale sur ce phénomène" comme cela a été déjà fait pour lancer, en collaboration avec l'Institut national de santé publique (INSP), l'enquête sur les femmes battues. Le président de la SAML a fait remarquer, dans ce contexte, qu'il ne se passe pas un jour sans qu'un service de médecine légale en Algérie ne pratique une autopsie pour cause de mort violente, notamment un suicide. Cependant, a-t-il déploré, au niveau des statistiques mondiales, l'Algérie est l'un des rares pays au monde qui ne figure pas sur cette liste faute de statistiques officielles. Néanmoins, des efforts ont été consentis par de nombreux services de médecine légale au niveau des CHU que compte le pays pour alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur ce fléau qui prend des proportions alarmantes en Algérie. Des études multicentriques ont été réalisées au niveaux de ces services dont les premiers résultats ont été présentés au cours de cette journée. Une étude sur le suicide dans la région de Blida durant la période allant de 2003 à 2007, réalisée par le service de médecine légale du CHU de cette wilaya, affirme que le service a enregistré 69 cas de suicide relevant exclusivement de cette région dont 75% sont de sexe masculin pour une tranche d'âge moyenne de 33 ans. Selon le Dr Karima Messahli qui a présenté l'étude, 31% des cas sont concernés par les déplacements massifs des personnes vers Blida, depuis essentiellement Aïn Defla, suite aux événements qu'a connus la région au cours de la décennie noire. Ce médecin légiste a indiqué, en outre, que 55% des sujets sont d'un niveau économique bas, 56 % sont célibataires, faisant remarquer que 54% des cas de suicide surviennent à domicile dont 50% des cas par pendaison et que 45% ont des antécédents psychiatriques connus.