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Constantine à la recherche de ses origines
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 05 - 2008

Une rencontre scientifique consacrée à l'Algérie numide a eu lieu au musée Cirta de Constantine. Cette rencontre vise à lever le voile sur une période de l'histoire du pays. Des spécialistes ont tenté de sensibiliser les responsables concernés sur l'urgence de procéder à des études sérieuses et basées sur des traces matérielles irréfutables provenant des temps antiques.
Une rencontre scientifique consacrée à l'Algérie numide a eu lieu au musée Cirta de Constantine. Cette rencontre vise à lever le voile sur une période de l'histoire du pays. Des spécialistes ont tenté de sensibiliser les responsables concernés sur l'urgence de procéder à des études sérieuses et basées sur des traces matérielles irréfutables provenant des temps antiques.
Renommée pour son histoire indélébile et pour ses quartiers pittoresques, Constantine n'offre aujourd'hui que l'image d'une ville déchue. La ville qui a servi de berceau aux civilisations antiques et aux figures du savoir est à la recherche de ses racines. L'exode rural, la bêtise humaine et la démission des siens ont fini par lui donner le cachet d'une cité clochardisée, plongée dans un profond coma. Les quelques signes de majesté que recèle la ville des Ponts risquent de périr si l'on ne se presse pas de les préserver. Des archéologues algériens et étrangers avaient tiré la sonnette d'alarme et ont tenté à maintes reprises d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur le danger qui guette cette ville légendaire et spécifique sur tous les plans. La ville du Bey est victime d'une inconscience collective pilotée par des ingrats qui ne reculent devant rien pour faire tirer des dividendes sonnants et trébuchants. Mêmes les valeurs historiques et morales n'ont pu freiner cette bande d'opportunistes qui continue à travestir tout ce qui constitue la personnalité d'un peuple. Vengeance ou démission, ou les deux à la fois ? Comment peut-on effectuer des opérations de réhabilitations hasardeuses sur un site historique comme celui de Massinissa ? Le tort est énorme. Récemment, une rencontre scientifique consacrée à l'Algérie numide a eu lieu au musée Cirta de Constantine. Cette rencontre vise à lever le voile sur une période de l'histoire du pays. Des spécialistes en la matière y ont pris part et ont tenté de sensibiliser les responsables concernés sur l'urgence de procéder à des études sérieuses et basées sur des traces matérielles irréfutables provenant des temps antiques. Ce que subit l'antique Cirta est intolérable. Il reflète une haine et une jalousie dissimulées. c'est la grandeur d'une Constantine typique que l'on veut effacer. Un spécialiste dans les recherches préhistoriques et anthropologiques a estimé que les aménagements effectués sur le mausolée de Massinissa «ont failli commettre des dommages irréparables à ce monument archéologique». Selon ce docteur en archéologie, diplômé de la Sorbonne, la «Soumaâ du Khroub», autre nom du mausolée, a subi des travaux de mise en valeur bâclés et qui ne répondent pas aux normes requises en matière de conservation archéologique. La réhabilitation de ce mausolée avait défrayé la chronique à Constantine. La ministre de la Culture est sortie de ses gongs et laissé éclater sa colère lorsqu'elle avait constaté de visu le massacre perpétré contre ce mausolée. Des amateurs n'ont pas hésité à faire de ce site un champ d'apprentissage rentable. Constantine recèle, aux bords de ses falaises et à l'intérieur de son relief rocheux, l'histoire d'une fabuleuse civilisation. Massinissa a certes marqué l'histoire de Constantine. Qu'en est-il de son fils cadet Mastanabel ? A Constantine, rien n'indique que ce savant, homme de justice, pédagogue, maîtrisant la littérature grecque et dont le nom est inscrit sur la liste des vainqueurs des jeux Olympique est passé par là. En effet Mastanabel a participé aux jeux Olympiques de Panathénées en Grèce et remporta une victoire dans la course de chevaux entre 168-164 avant J.C. Le roi «Nicomède», roi de Bethynie a immortalisé son nom sur une stèle existant actuellement dans la ville de Délos. La majorité des Constantinois ignore cette émouvante histoire. Dommage pour Constantine et pour les Constantinois.
Renommée pour son histoire indélébile et pour ses quartiers pittoresques, Constantine n'offre aujourd'hui que l'image d'une ville déchue. La ville qui a servi de berceau aux civilisations antiques et aux figures du savoir est à la recherche de ses racines. L'exode rural, la bêtise humaine et la démission des siens ont fini par lui donner le cachet d'une cité clochardisée, plongée dans un profond coma. Les quelques signes de majesté que recèle la ville des Ponts risquent de périr si l'on ne se presse pas de les préserver. Des archéologues algériens et étrangers avaient tiré la sonnette d'alarme et ont tenté à maintes reprises d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur le danger qui guette cette ville légendaire et spécifique sur tous les plans. La ville du Bey est victime d'une inconscience collective pilotée par des ingrats qui ne reculent devant rien pour faire tirer des dividendes sonnants et trébuchants. Mêmes les valeurs historiques et morales n'ont pu freiner cette bande d'opportunistes qui continue à travestir tout ce qui constitue la personnalité d'un peuple. Vengeance ou démission, ou les deux à la fois ? Comment peut-on effectuer des opérations de réhabilitations hasardeuses sur un site historique comme celui de Massinissa ? Le tort est énorme. Récemment, une rencontre scientifique consacrée à l'Algérie numide a eu lieu au musée Cirta de Constantine. Cette rencontre vise à lever le voile sur une période de l'histoire du pays. Des spécialistes en la matière y ont pris part et ont tenté de sensibiliser les responsables concernés sur l'urgence de procéder à des études sérieuses et basées sur des traces matérielles irréfutables provenant des temps antiques. Ce que subit l'antique Cirta est intolérable. Il reflète une haine et une jalousie dissimulées. c'est la grandeur d'une Constantine typique que l'on veut effacer. Un spécialiste dans les recherches préhistoriques et anthropologiques a estimé que les aménagements effectués sur le mausolée de Massinissa «ont failli commettre des dommages irréparables à ce monument archéologique». Selon ce docteur en archéologie, diplômé de la Sorbonne, la «Soumaâ du Khroub», autre nom du mausolée, a subi des travaux de mise en valeur bâclés et qui ne répondent pas aux normes requises en matière de conservation archéologique. La réhabilitation de ce mausolée avait défrayé la chronique à Constantine. La ministre de la Culture est sortie de ses gongs et laissé éclater sa colère lorsqu'elle avait constaté de visu le massacre perpétré contre ce mausolée. Des amateurs n'ont pas hésité à faire de ce site un champ d'apprentissage rentable. Constantine recèle, aux bords de ses falaises et à l'intérieur de son relief rocheux, l'histoire d'une fabuleuse civilisation. Massinissa a certes marqué l'histoire de Constantine. Qu'en est-il de son fils cadet Mastanabel ? A Constantine, rien n'indique que ce savant, homme de justice, pédagogue, maîtrisant la littérature grecque et dont le nom est inscrit sur la liste des vainqueurs des jeux Olympique est passé par là. En effet Mastanabel a participé aux jeux Olympiques de Panathénées en Grèce et remporta une victoire dans la course de chevaux entre 168-164 avant J.C. Le roi «Nicomède», roi de Bethynie a immortalisé son nom sur une stèle existant actuellement dans la ville de Délos. La majorité des Constantinois ignore cette émouvante histoire. Dommage pour Constantine et pour les Constantinois.


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